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Climat social tendu en Tunisie à la veille de la conférence internationale sur l’investissement

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  • Climat social tendu en Tunisie à la veille de la conférence internationale sur l’investissement

    La grève générale dans la fonction publique se profile en Tunisie en raison du désaccord total entre l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) et le gouvernement tunisien qui veut, au nom des difficultés financières du pays, imposé un gel des salaires dans la loi de finances 2017. La tensions sociale monte alors qu'une conférence internationale sur l'investissement en Tunisie doit avoir lieu les 29 et 30 novembre.

    Le puissant syndicat tunisien qui refuse la remise en cause de l’accord sur les salaires conclut avec le précédent gouvernement a annoncé vendredi qu’il appellera à une grève générale dans la fonction publique si le gouvernement persiste à vouloir geler les augmentations de salaires dans la loi de finances 2017.

    «Si gouvernement persiste à ignorer les accords conclus à ce sujet, nous annonçons une grève générale dans le secteur de la fonction publique pour le 8 décembre 2016 » annonçait l’UGTT dans un communiqué diffusé le 25 décembre.

    Le secrétaire-général de l'UGTT Houcine Abbassi a fait un constat d’échec des discussions avec le gouvernement. "Ce qui a été proposé ne répond pas à nos attentes parce que, nous, nos droits sont clairs et que nous ne voulons pas revenir dessus".

    Noureddine Taboubi, secrétaire général adjoint de l'UGTT a fait samedi le constat d’échec des discussions avec le gouvernement de Youssef Chahed qui a présenté au parlement un projet de loi de finances 2017 tablant sur une croissance (2,5%) avec un gel des salaires d'au moins un an dans la fonction publique.

    "Les négociations menées vendredi avec le gouvernement n'ont abouti à rien. Le gouvernement tient à sa position et nous tenons de notre côté à appliquer sans report les augmentations de salaires" a-t-il déclaré.

    Tout en se disant ouvert aux discussions, Taboubi qui dirige l’équipe de négociateurs de l’UGTT a indiqué que les « travailleurs ne doivent plus assumer l'échec des politiques suivies. Nous n'allons pas céder ni changer notre position ».



    Un déficit de 6,5% du PIB



    Le ministre de la Fonction publique et de la gouvernance Abid Briki a affirmé pour sa part que la position du gouvernement a évolué : "il ne s'agit plus d'un report de 2 ans, d'un an, de 9 mois. La nouvelle proposition appliquera l'accord dans son ensemble mais il sera simplement ajourné de 9 mois. On a dit qu'on commencera dès le mois d'octobre (à payer) les augmentations prévues au mois de janvier".

    L'UGTT a également dénoncé le fait que l’UTICA (patronat) refuse de s’engager dans les négociations salariales comme il était convenu et a décidé de déclencher une grève générale dans le secteur privé dont la date sera fixée par le bureau exécutif.

    Ce mécontentement affiché par le principal syndicat du pays intervient à la veille d’une conférence internationale sur l’investissement à Tunis les 29 et 30 novembre qui doit, selon Mourad Fradi, co-commissaire de la conférence dont l’objectif est de "mettre en avant les nouvelles lois, la sécurité et faire revenir la Tunisie sur le marché de l'investissement".

    Le gouvernement Chahed, en fonction depuis août dernier justifie le gel des salaires en invoquant la situation financière du pays où le déficit public a atteint 6,5% du PIB. La Tunisie a signé en mai dernier avec le FMI un nouveau plan d'aide de 2,6 milliards d'euros sur quatre ans.

    Les enseignants et les chauffeurs de taxi ont annoncé des grèves dont la date coïncide avec la conférence internationale d'investissement.

    Maghreb émergent

  • #2
    maghreb émergent est un site électronique algérien.

    il se place comme pourfendeur de cette réunion qui va avaliser un accord fmi dont les conséquences sont la dévaluation du dinar tunisien.

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