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Candidat à la présidentielle François Fillon: un conservateur qui GLORIFIE LA COLONISATION

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  • Candidat à la présidentielle François Fillon: un conservateur qui GLORIFIE LA COLONISATION

    François Fillon, un conservateur qui glorifie la colonisation, candidat de la droite à la présidentielle

    François Fillon, ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, a largement remporté, ce dimanche 27 novembre, le second tour de la primaire à droite en France, avec 68,4% des suffrages. Son rival Alain Juppé n’a recueilli que 31,6 % des votes, selon des totalisations partielles à 20h50 rapportées par Le Figaro.
    Alain Juppé a félicité François Fillon pour sa « large victoire », lors d’une déclaration à son QG de campagne. Il lui a aussi souhaité “bonne chance pour sa campagne” et l’a assuré de tout son “soutien”, rapporte Le Figaro. M. Fillon devient ainsi le candidat officiel de la droite et du centre à la prochaine présidentielle.



    Candidat de la rupture

    D’ailleurs, selon les observateurs, la victoire de François Fillon à la primaire de droite complique la tâche de Marine Le Pen, candidate du Front national. Fillon capterait en effet une partie des votes du Front National. D’ailleurs durant la campagne du second tour de la primaire, il avait reçu le soutien de personnalités d’extrême-droite.
    François Fillon s’était pourtant écarté des positionnements bruyamment anti-burkini et anti-voile de Nicolas Sarkozy. Il avait dénoncé sur les plateaux de télévision l’appétence des médias pour la politique spectacle, sortie qui lui a valu une remontée auprès de la bourgeoisie de province, selon Libération.

    Un problème lié à l’islam

    En 2014, dans une interview au Journal du Dimanche, le candidat avait critiqué ce qu’il avait appelé la « laïcité agressive », affirmant que c’était « celle qui conduirait à exclure progressivement de la communauté nationale tous ceux qui affirment leur foi ».
    Le candidat a toutefois affirmé dans son ouvrage Vaincre le totalitarisme islamique publié fin septembre qu’il n’y avait « pas de problème religieux en France », mais qu’il y avait « un problème lié à l’islam ».

    Pour M. Fillon, il faut que l’État “surveille la nomination des imams” et il faut “interdire tout financement étranger des mosquées”. Invitant à interdire les associations qui se réclament du salafisme ou des frères musulmans, ainsi que les prêches en arabe, l’ex-premier ministre a affirmé : “Il n’y a pas de place en France pour un islam saoudien, marocain, algérien, ou encore turc”.
    Sur la question de l’identité nationale, Francois Fillon a invoqué l’importance d’un « récit national », cher à l’ex-président Sarkozy lors de sa campagne, où il avait créé la polémique en faisant référence aux « ancêtres Gaulois » des français.

    Les effets positifs de la colonisation

    En référence à la colonisation, M. Fillon a affirmé fin août que la France n’était « pas coupable d’avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Nord ». Selon l’ex-premier ministre, les programmes d’histoire « à l’école primaire » doivent être revus afin de ne plus porter les jeunes français à avoir « honte », et pour que les enseignants ne soient « plus obligés d’apprendre aux enfants à comprendre que le passé est source d’interrogations ».
    En mars dernier, Francois Fillon avait par ailleurs affirmé désapprouver la décision de commémorer la fin de la guerre d’Algérie le 19 mars en France, car la date rappelle aussi « des centaines de milliers de harkis qui ont été massacrés (…) et des centaines de milliers de Français qu’on appelle des pieds-noirs [qui] ont dû tout abandonner, rentrer en France. »
    Pour lui, « célébrer le 19 mars, c’est exprimer à l’égard des victimes, c’est à dire des harkis et des pieds-noirs, une forme de mépris » et « c’est considérer qu’il y a un bon ou mauvais côté de l’histoire ».
    Le candidat de la « rupture » présente un programme qui allie un libéralisme qui lui vaut d’être surnommé le « Thatcher français », et un conservatisme social qui attire une « droite identitaire » déçue par Les Républicains et le Front National, ainsi qu’une partie des catholiques. L’ex-premier ministre, qui affiche sa foi catholique, a affirmé ne pas être opposé aux signes religieux dans l’espace public. Il est cependant opposé au port de la « burqa » et du voile à l’école et dans la fonction publique. Il s’est également déclaré pour le vote d’une loi anti-burkini “car on ne peut pas laisser les maires et les policiers seuls avec leur liberté d’appréciation”.

    TSA
    Dernière modification par Pomaria, 27 novembre 2016, 22h12.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

  • #2
    la France n’était « pas coupable d’avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Nord »
    oui mais la colonisation est fichtrement plus que cela...

    la colonisation, c'est le mépris de l'autre, son avilissement et c'est ce que la France a fait en Algérie et en Afrique.

    Commentaire


    • #3
      Il serait préférable de distinguer une colonisation économique et une colonisation de peuplement.
      La France voyait l'Algérie comme une terre vierge où il n'y avait que des "indiens" (avec tout le respect qu j'ai pour les indiens -les natives comme ils les surnomment). Donc, les colons français s'installaient pour y rester 1000 ans...
      Ils construisent pour les populations françaises et affidés: routes, écoles, hôpitaux etc..Les régions algériennes étaient à l'image des régions françaises.
      - Que les autochtones se satisfassent d'un gourbi de roseaux et qu'ils travaillent les terres qui sont devenues les nôtres.
      Si Fillon nous présente la chose d'une manière claire et honnête, pourquoi pas!
      Les algériens ont failli se retrouver dans des réserves. D'ailleurs ils l'ont été pendant la guerre.
      Comme tout peuple colonisé, sa survie réside dans sa résistance et sa démographie...faire le maximum d'enfants pour éviter l'extinction et être toujours en surnombre.

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