La demande d’adhésion du Maroc à l’Union africaine (UA) fera l’objet d’un « examen politique » avant de statuer sur sa recevabilité ou non, a indiqué ce lundi à TSA une source diplomatique algérienne en réponse aux déclarations du ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar.
« Il va falloir que le Maroc clarifie sa position à l’égard des principes et valeurs de l’Union africaine notamment sur la question du respect des frontières héritées du colonialisme, lui qui occupe illégalement le territoire d’un État membre fondateur de l’UA », souligne notre source, qui détaille les conditions d’Alger pour l’adhésion du Maroc à l’Union africaine.
Selon la même source, le Maroc est en train d’adopter « une approche tactique grossière » qui consiste à intégrer l’UA dans un premier temps, pour ensuite demander la suspension de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). « De peur de se faire éconduire sèchement s’ils demandaient concomitamment le retrait ou le gel de la participation de la RASD, ils (les Marocains) préfèrent reporter cela pour une deuxième phase lorsqu’ils auront été admis comme membre », précise-t-elle.
Dans un entretien accordé, dimanche, à la radio française RFI, le ministre marocain des Affaires étrangères a déclaré que son pays n’avait pas demandé l’exclusion de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) de l’UA lors de l’introduction de sa demande d’adhésion à l’organisation panafricaine au mois de septembre.
« Cela n’a pas été avancé dans la demande du Maroc. Le Maroc a fait une démarche pour retourner au sein de l’institution africaine. La question relative à notre intégrité territoriale, on la gère dans le cadre des Nations unies », a-t-il affirmé.
« Il va falloir que le Maroc clarifie sa position à l’égard des principes et valeurs de l’Union africaine notamment sur la question du respect des frontières héritées du colonialisme, lui qui occupe illégalement le territoire d’un État membre fondateur de l’UA », souligne notre source, qui détaille les conditions d’Alger pour l’adhésion du Maroc à l’Union africaine.
Selon la même source, le Maroc est en train d’adopter « une approche tactique grossière » qui consiste à intégrer l’UA dans un premier temps, pour ensuite demander la suspension de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). « De peur de se faire éconduire sèchement s’ils demandaient concomitamment le retrait ou le gel de la participation de la RASD, ils (les Marocains) préfèrent reporter cela pour une deuxième phase lorsqu’ils auront été admis comme membre », précise-t-elle.
Dans un entretien accordé, dimanche, à la radio française RFI, le ministre marocain des Affaires étrangères a déclaré que son pays n’avait pas demandé l’exclusion de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) de l’UA lors de l’introduction de sa demande d’adhésion à l’organisation panafricaine au mois de septembre.
« Cela n’a pas été avancé dans la demande du Maroc. Le Maroc a fait une démarche pour retourner au sein de l’institution africaine. La question relative à notre intégrité territoriale, on la gère dans le cadre des Nations unies », a-t-il affirmé.
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