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Volkswagen choisit l’Algérie pour installer une usine d’assemblage
Volkswagen a choisi l’Algérie pour installer sa deuxième usine en Afrique, après celle du Nigeria. Un protocole d’accord a été signé, dimanche 27 novembre, entre le constructeur allemand et une société algérienne. Le coût global de l’investissement est estimé à 250 millions d’euros.
Le constructeur Volkswagen s’achemine vers la construction d’une usine en Algérie, précisément à Rélizane (environ 300 km au sud de la capitale). Un accord a été signé en ce sens dimanche 27 novembre entre le groupe allemand et la société locale Sovac. Celle-ci est le distributeur agréé des véhicules de la marque sur l’ensemble du territoire algérien. Le contrat a été conclu en présence du ministre de l’Industrie, Abdesselam Bouchouareb.
Ce projet, dont le coût est estimé à 250 millions euros, devrait créer 1 400 postes d’emplois directs avec une capacité de production d’ici à 2025 oscillant entre 60 et 100 000 voitures par an, selon les prévisions du PDG du partenaire local de Volkswagen, Mourad Oulmi. Un objectif ambitieux par rapport aux 15 000 voitures de l’usine de Renault à Oran.
Le tour de table de l’usine est conforme à la loi algérienne sur les investissements étrangers. Ainsi, 49% revient aux Allemands et 51% à son associé, précise Mourad Oulmi dans une interview accordée au site d'information Tout sur l'Algérie.
Le Maroc n’a pas séduit les Allemands
Pour le moment, l’exportation vers d’autres zones internationales n’entre pas dans la stratégie à court et à moyen terme des deux associés. La priorité sera en effet accordée au marché local. Comme d’habitude, le secteur public est appelé à absorber la majorité de la production. Sauf que l’État algérien n’est plus en mesure de s'octroyer le luxe de rénover chaque année son parc auto alors qu'il est déjà contraint d'honorer ses obligations envers l'usine de Renault à Oran. La loi de finance 2017, adoptée la semaine dernière par le Parlement, est placée sous le signe de la rigueur budgétaire et la hausse des taxes sur les produits de consommation.
La signature de ce protocole d’accord met un terme à une bataille médiatique entre le Maroc et l’Algérie sur qui séduira le groupe allemand. En août 2015, le quotidien Assabah annonçait en une que la Direction générale des études et de la documentation (DGED) aurait persuadé Volkswagen d’installer une usine d’assemblage au royaume plutôt qu'en Algérie.
Y abiladi
Volkswagen a choisi l’Algérie pour installer sa deuxième usine en Afrique, après celle du Nigeria. Un protocole d’accord a été signé, dimanche 27 novembre, entre le constructeur allemand et une société algérienne. Le coût global de l’investissement est estimé à 250 millions d’euros.
Le constructeur Volkswagen s’achemine vers la construction d’une usine en Algérie, précisément à Rélizane (environ 300 km au sud de la capitale). Un accord a été signé en ce sens dimanche 27 novembre entre le groupe allemand et la société locale Sovac. Celle-ci est le distributeur agréé des véhicules de la marque sur l’ensemble du territoire algérien. Le contrat a été conclu en présence du ministre de l’Industrie, Abdesselam Bouchouareb.
Ce projet, dont le coût est estimé à 250 millions euros, devrait créer 1 400 postes d’emplois directs avec une capacité de production d’ici à 2025 oscillant entre 60 et 100 000 voitures par an, selon les prévisions du PDG du partenaire local de Volkswagen, Mourad Oulmi. Un objectif ambitieux par rapport aux 15 000 voitures de l’usine de Renault à Oran.
Le tour de table de l’usine est conforme à la loi algérienne sur les investissements étrangers. Ainsi, 49% revient aux Allemands et 51% à son associé, précise Mourad Oulmi dans une interview accordée au site d'information Tout sur l'Algérie.
Le Maroc n’a pas séduit les Allemands
Pour le moment, l’exportation vers d’autres zones internationales n’entre pas dans la stratégie à court et à moyen terme des deux associés. La priorité sera en effet accordée au marché local. Comme d’habitude, le secteur public est appelé à absorber la majorité de la production. Sauf que l’État algérien n’est plus en mesure de s'octroyer le luxe de rénover chaque année son parc auto alors qu'il est déjà contraint d'honorer ses obligations envers l'usine de Renault à Oran. La loi de finance 2017, adoptée la semaine dernière par le Parlement, est placée sous le signe de la rigueur budgétaire et la hausse des taxes sur les produits de consommation.
La signature de ce protocole d’accord met un terme à une bataille médiatique entre le Maroc et l’Algérie sur qui séduira le groupe allemand. En août 2015, le quotidien Assabah annonçait en une que la Direction générale des études et de la documentation (DGED) aurait persuadé Volkswagen d’installer une usine d’assemblage au royaume plutôt qu'en Algérie.
Y abiladi
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