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Une vingtaine d'arrestations de syndicalistes à Alger

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  • Une vingtaine d'arrestations de syndicalistes à Alger

    Un véritable corridor sécuritaire a été dressé tôt ce matin autour d'Alger pour empêcher les manifestants à organiser leur rassemblement.



    Alger s'est réveillée sous les sons des sirènes des camions de CRS et des voitures de police. Un impressionnant disposifif de sécurité a quadrillé ce dimanchematin Alger. Tous les cars en provenance de l'intérieur du pays ont subi la fouille des services de sécurité. Objectif ? Identifier les syndicalistes et empêcher coûte que coûte le rassemblement de l'intersyndicale devant l'assemblée nationale.

    A preuve ? De nombreux syndicalistes ont d'ailleurs été arrêtés et embarqués dans les commissariats d'Alger dès le matin. Des policiers en civil ont sévi sans ménagement dans les rues d'Alger. Le rassemblement n'aura finalement duré que peu de temps.

    Dans un communiqué, la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme s'inquiète de ces contrôles au faciès menés contre toutes les lois qui régissent le pays. La LADDH s'indigne et dénonce "ces méthodes autoritaires qui visent à empêcher les syndicats d'exercer leur liberté de parole et d'opposition au projet de loi sur la retraite". La ligue des droits de l'homme indique que "même de simples citoyens ont été arrêtés sur simple soupçon de se diriger vers l'APN" pour participer au rassemblement des syndicats. L'organisation évoque l'arrestation de 25 syndicalistes et chefs de syndicats, dont Boualem Amoura, patron du Satef.

    Que faisaient les élus du peuple interpelés par les syndicalistes ? Hormis des parlementaires du Parti des travailleurs, sortis rencontrer les manifestants, les autres n'ont pas montré un grand courage pour venir assister à la répression policière. Dans un message posté sur son compte facebook Ramdane Tazibt du PT écrit :

    "Contre toute attente les pouvoirs publics ont bloqué les accès à Alger pour empêcher les syndicalistes et travailleurs d'arriver au siège de l'Apn aujourd'hui 27 novembre 2017, journée de débat parlementaire sur le projet de loi annulant la retraite anticipée. Exclus des débats car non invités par la commission sociale de l'apn l'intersyndicale est empêchée d'exprimer pacifiquement son rejet du projet de loi, rejeté également par des pans entiers de l'Ugta.

    Des arrestations sont opérées dans le milieu des syndicalistes et les sièges dessyndicats autonomes sont littéralement assiégés par les services de l'ordre. Nous renouvelons notre soutien au combat pour le retrait du projet de loi, puis ouvrir débat non exclusif. La solution n'est pas dans la répression qui ne peut que pousser aux affrontements. Qui a intérêt dans le pourrissement. A bas la répression. Nous appelons le gouvernement à la raison. Rien n'est supérieur à l'intérêt de la nation".

    Encore une fois, c'est la loi sur la liberté d'expression qui vient d'être foulée au pied par le gouvernement. La répression subie par les membres de l'intersyndicale révèle pour la énième fois combien les discours sur le respect des libertés, les droits de l'homme ne sont que de vaines expressions dans la langue du gouvernement et de ses relais.

    L.M.A.
    Coucher du soleil à Agadir

  • #2
    Au moindre rassemblement on croit au début d'un coup d'état.
    Believe YOU CAN & you're HALFWAY there

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