Éducation: Vers la fin de l’école gratuite
Le Conseil supérieur de l’enseignement a approuvé une loi-cadre prévoyant le paiement de frais de scolarité pour les lycéens.
Le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique a émis, le 22 novembre, un avis favorable sur la loi-cadre relative à la vision stratégique de l’éducation 2015-2030. Cet avis avait été demandé par le Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, en juillet 2016.
Omar Azziman, président du Conseil a déclaré, lors de la tenue de l’assemblée générale de cette institution, que « la loi-cadre a, dans son ensemble, gardé l’esprit de la vision stratégique ». Le texte approuvé par le Conseil statue sur les langues d’enseignement, les manuels scolaires, la formation professionnelle mais également la gratuité de l’enseignement. Un sujet qui a cristallisé les débats lors de l’assemblée.
Les représentants syndicaux siégeant au Conseil ont estimé qu’il faut garantir la gratuité de l’éducation à tous, tandis que les autres membres affirment qu’il faut diversifier les ressources des établissements publics en faisant, par exemple, payer des frais des scolarités aux familles à partir du lycée. Cette frange du Conseil estime néanmoins que le paiement de frais de scolarité doit prendre en compte l’« exemption automatique des familles nécessiteuses dans le cadre de la mise en œuvre de la solidarité sociale ».
En plus des frais d’inscription, le document prévoit d’autres sources de financement comme « les collectivités territoriales », « les établissements publics », « le secteur privé », « les ressources d’autofinancement ». Le texte entrera en vigueur dès qu’il sera adopté par le Conseil des ministres, le conseil du gouvernement ainsi que le Parlement.
telquel
Le Conseil supérieur de l’enseignement a approuvé une loi-cadre prévoyant le paiement de frais de scolarité pour les lycéens.
Le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique a émis, le 22 novembre, un avis favorable sur la loi-cadre relative à la vision stratégique de l’éducation 2015-2030. Cet avis avait été demandé par le Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, en juillet 2016.
Omar Azziman, président du Conseil a déclaré, lors de la tenue de l’assemblée générale de cette institution, que « la loi-cadre a, dans son ensemble, gardé l’esprit de la vision stratégique ». Le texte approuvé par le Conseil statue sur les langues d’enseignement, les manuels scolaires, la formation professionnelle mais également la gratuité de l’enseignement. Un sujet qui a cristallisé les débats lors de l’assemblée.
Les représentants syndicaux siégeant au Conseil ont estimé qu’il faut garantir la gratuité de l’éducation à tous, tandis que les autres membres affirment qu’il faut diversifier les ressources des établissements publics en faisant, par exemple, payer des frais des scolarités aux familles à partir du lycée. Cette frange du Conseil estime néanmoins que le paiement de frais de scolarité doit prendre en compte l’« exemption automatique des familles nécessiteuses dans le cadre de la mise en œuvre de la solidarité sociale ».
En plus des frais d’inscription, le document prévoit d’autres sources de financement comme « les collectivités territoriales », « les établissements publics », « le secteur privé », « les ressources d’autofinancement ». Le texte entrera en vigueur dès qu’il sera adopté par le Conseil des ministres, le conseil du gouvernement ainsi que le Parlement.
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