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Opération inédite chez le groupe OCP. Le géant mondial de l’industrie phosphatière émettra un emprunt obligataire subordonné perpétuel de 5 milliards de DH sur le marché national. Ce montant lui permettra de financer une partie de son programme d’investissement 2008-2025 qui pèse 200 milliards de dirhams. Le recours au marché obligataire s’inscrit dans une stratégie visant à optimiser l’accès au marché des capitaux et à diversifier les sources de financement du groupe.
Cinq milliards de dirhams. C’est le montant que compte lever le groupe OCP sur le marché obligataire national. Une grosse opération jamais réalisée par le géant phosphatier et qui consiste en un emprunt obligataire subordonné perpétuel. Le conseil d’administration du groupe avait approuvé, le 4 octobre dernier, le principe de recourir à cet emprunt obligataire national, en une ou plusieurs fois, en une ou plusieurs tranches, sous la forme d’obligations subordonnées perpétuelles, cotées et non cotées, avec des dates de rachat prédéterminées, et marquées par une augmentation de la prime de risque à chaque date de rachat (step-up).
L’opération a également été autorisée par l’assemblée générale ordinaire du groupe tenue le même jour. Son objectif, satisfaire une partie des besoins en financement du programme de développement du géant phosphatier (2008-2025) qui pèse pas moins de 200 milliards de dirhams. Ce programme hautement stratégique entend asseoir la position de leader du groupe. Il est financé sur fonds propres et la dette. «Ce recours au marché obligataire s’inscrit dans une stratégie visant à optimiser l’accès au marché des capitaux et diversifier les sources de financement», précise le groupe dans la note d’information relative à l’opération.
Concrètement, le programme d’investissement consiste à doubler la capacité minière et à tripler la capacité de production chimique du groupe. Au menu, notamment, l’exploitation de trois nouvelles mines, l’aménagement d’infrastructures minières et la construction de deux pipelines de transport. Sans oublier l’aménagement de Jorf Phosphate Hub. Le programme inclut également des investissements liés aux utilités, aux infrastructures portuaires et de stockage. Le nouveau plan stratégique compte renforcer la position du groupe en tant que premier producteur intégré de phosphates et de maintenir un positionnement flexible sur la chaîne de valeur (roche, acide, engrais), tout en renforçant son offre de produits dérivés. Pour atteindre cet objectif, l'OCP a défini plusieurs axes de développement. Il s’agit notamment de s’assurer un leadership par les capacités industrielles et par les coûts. Le tout assorti d’une agilité commerciale et une flexibilité industrielle.
Le groupe a ainsi engagé, dans un premier lieu, des investissements d’accroissement de sa production de roche d’environ 20 millions de tonnes en développant trois nouvelles mines et en construisant trois unités de bénéficiation dans son site minier de Khouribga. De même, il a inauguré en 2014 son slurry pipeline d’une longueur de 187 km et d’une capacité annuelle pouvant aller jusqu’à 38 millions de tonnes de transport de pulpe de phosphate depuis les mines de Khouribga vers le site industriel de Jorf Lasfar. Et ce n’est pas tout. Le groupe étudie également l’opportunité de construire un second pipeline reliant les mines de Gantour à Safi, sur une longueur de 155 km et d’une capacité annuelle pouvant atteindre les 12 millions de tonnes. Selon les explications du groupe présidé par Mostafa Terrab, ces slurry pipelines sont destinés à accroitre la capacité de transport de minerai et contribuent par ailleurs à réduire significativement non seulement les coûts unitaires de production du groupe, mais aussi son empreinte carbone globale. Dans la foulée de ces projets, le groupe procède actuellement à l’augmentation de ses capacités de production d'engrais et d'acide phosphorique à Jorf Lasfar à travers quatre unités de production d'engrais intégrées d’une capacité d’un million de tonnes chacune. Les deux premières unités sont déjà opérationnelles et les deux autres seront mises en service d’ici fin 2017.
Par ailleurs, des unités de production intégrées d’une capacité de 1 million de tonnes chacune sont prévues à Laâyoune d’ici 2020 et à Safi d’ici 2025. Enfin, la plateforme de Jorf Lasfar pourra accueillir jusqu’à six unités supplémentaires d’ici 2025, en fonction de l’évolution des conditions de marché à cet horizon.
-17,3 milliards de DH à investir en 2017
Pour 2017, le géant phosphatier engagera un programme d’investissement pesant 17,3 milliards de dirhams. Il figure ainsi à la deuxième position après le groupe CDG (18 milliards) sur la liste des investissements projetés par les principaux entreprises et établissements publics en 2017, soit au total 107,055 milliards de DH. L’investissement à consentir par l’opérateur phosphatier ira essentiellement à la poursuite du programme industriel du groupe, notamment les composantes de renforcement des capacités de production minière et chimique. L’objectif étant d’anticiper l’arrivée sur le marché de nouvelles capacités de production des concurrents et de capter la croissance future du marché mondial. L’opérationnalisation de ce programme industriel permettra au groupe d’augmenter ses capacités de production en les portant à 50 millions de tonnes en 2025 contre 30 millions actuellement. -
le matin
Cinq milliards de dirhams. C’est le montant que compte lever le groupe OCP sur le marché obligataire national. Une grosse opération jamais réalisée par le géant phosphatier et qui consiste en un emprunt obligataire subordonné perpétuel. Le conseil d’administration du groupe avait approuvé, le 4 octobre dernier, le principe de recourir à cet emprunt obligataire national, en une ou plusieurs fois, en une ou plusieurs tranches, sous la forme d’obligations subordonnées perpétuelles, cotées et non cotées, avec des dates de rachat prédéterminées, et marquées par une augmentation de la prime de risque à chaque date de rachat (step-up).
L’opération a également été autorisée par l’assemblée générale ordinaire du groupe tenue le même jour. Son objectif, satisfaire une partie des besoins en financement du programme de développement du géant phosphatier (2008-2025) qui pèse pas moins de 200 milliards de dirhams. Ce programme hautement stratégique entend asseoir la position de leader du groupe. Il est financé sur fonds propres et la dette. «Ce recours au marché obligataire s’inscrit dans une stratégie visant à optimiser l’accès au marché des capitaux et diversifier les sources de financement», précise le groupe dans la note d’information relative à l’opération.
Concrètement, le programme d’investissement consiste à doubler la capacité minière et à tripler la capacité de production chimique du groupe. Au menu, notamment, l’exploitation de trois nouvelles mines, l’aménagement d’infrastructures minières et la construction de deux pipelines de transport. Sans oublier l’aménagement de Jorf Phosphate Hub. Le programme inclut également des investissements liés aux utilités, aux infrastructures portuaires et de stockage. Le nouveau plan stratégique compte renforcer la position du groupe en tant que premier producteur intégré de phosphates et de maintenir un positionnement flexible sur la chaîne de valeur (roche, acide, engrais), tout en renforçant son offre de produits dérivés. Pour atteindre cet objectif, l'OCP a défini plusieurs axes de développement. Il s’agit notamment de s’assurer un leadership par les capacités industrielles et par les coûts. Le tout assorti d’une agilité commerciale et une flexibilité industrielle.
Le groupe a ainsi engagé, dans un premier lieu, des investissements d’accroissement de sa production de roche d’environ 20 millions de tonnes en développant trois nouvelles mines et en construisant trois unités de bénéficiation dans son site minier de Khouribga. De même, il a inauguré en 2014 son slurry pipeline d’une longueur de 187 km et d’une capacité annuelle pouvant aller jusqu’à 38 millions de tonnes de transport de pulpe de phosphate depuis les mines de Khouribga vers le site industriel de Jorf Lasfar. Et ce n’est pas tout. Le groupe étudie également l’opportunité de construire un second pipeline reliant les mines de Gantour à Safi, sur une longueur de 155 km et d’une capacité annuelle pouvant atteindre les 12 millions de tonnes. Selon les explications du groupe présidé par Mostafa Terrab, ces slurry pipelines sont destinés à accroitre la capacité de transport de minerai et contribuent par ailleurs à réduire significativement non seulement les coûts unitaires de production du groupe, mais aussi son empreinte carbone globale. Dans la foulée de ces projets, le groupe procède actuellement à l’augmentation de ses capacités de production d'engrais et d'acide phosphorique à Jorf Lasfar à travers quatre unités de production d'engrais intégrées d’une capacité d’un million de tonnes chacune. Les deux premières unités sont déjà opérationnelles et les deux autres seront mises en service d’ici fin 2017.
Par ailleurs, des unités de production intégrées d’une capacité de 1 million de tonnes chacune sont prévues à Laâyoune d’ici 2020 et à Safi d’ici 2025. Enfin, la plateforme de Jorf Lasfar pourra accueillir jusqu’à six unités supplémentaires d’ici 2025, en fonction de l’évolution des conditions de marché à cet horizon.
-17,3 milliards de DH à investir en 2017
Pour 2017, le géant phosphatier engagera un programme d’investissement pesant 17,3 milliards de dirhams. Il figure ainsi à la deuxième position après le groupe CDG (18 milliards) sur la liste des investissements projetés par les principaux entreprises et établissements publics en 2017, soit au total 107,055 milliards de DH. L’investissement à consentir par l’opérateur phosphatier ira essentiellement à la poursuite du programme industriel du groupe, notamment les composantes de renforcement des capacités de production minière et chimique. L’objectif étant d’anticiper l’arrivée sur le marché de nouvelles capacités de production des concurrents et de capter la croissance future du marché mondial. L’opérationnalisation de ce programme industriel permettra au groupe d’augmenter ses capacités de production en les portant à 50 millions de tonnes en 2025 contre 30 millions actuellement. -
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