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L'Association pour les droits de l'homme en Andalousie (APDHA) a dénoncé mardi la situation des « femmes » dans son rapport intitulé « Le respect et la dignité des femmes marocaines qui transportent des marchandises à la frontière du Maroc et de Ceuta », rapporte Europa Press.
Plus de 7 000 femmes marocaines transportent des poids de 60 à 90 kilos sur leurs dos du polygone Tarajal Ceuta jusqu'aux villages voisins de la frontière, ce en échange d'une commission de moins de 10 euros en moyenne par jour, selon l’association. Cette dernière signale des humiliations quotidiennes, des traitements dégradants et même des cas de harcèlement sexuel de la part des forces de police des deux côtés de la frontière.
Cristina Fuentes, qui fait partie de l'équipe de l'APDHA en tant que chercheuse, critique l’impassibilité des gouvernements espagnol et marocain : « Cette situation ne peut pas durer plus longtemps en dépit des avantages substantiels qu'elle apporte. Environ la moitié des exportations proviennent de Ceuta sur le dos des transporteurs ». Cette activité illégale est estimée à plus de 400 millions d'euros, d'après l'étude réalisée par l'Université de Grenade sur le régime économique et fiscal de Ceuta. « Ces prestations sont fondées sur la violation des droits fondamentaux de ces femmes, qui ont besoin d'un emploi pour nourrir leur famille », ajoute la chercheuse.
L’APDHA a émis des recommandations pour améliorer leur situation, telles que la limitation du poids maximal à 20 kilos, la fermeture immédiate du passage de Biutz, lequel « ne répond pas aux normes minimales de sécurité et de respect de la dignité des personnes ». L’association propose des services de repos pour les porteurs pour l’ouverture du passage Tarajal II.
YA BILADI
Plus de 7 000 femmes marocaines transportent des poids de 60 à 90 kilos sur leurs dos du polygone Tarajal Ceuta jusqu'aux villages voisins de la frontière, ce en échange d'une commission de moins de 10 euros en moyenne par jour, selon l’association. Cette dernière signale des humiliations quotidiennes, des traitements dégradants et même des cas de harcèlement sexuel de la part des forces de police des deux côtés de la frontière.
Cristina Fuentes, qui fait partie de l'équipe de l'APDHA en tant que chercheuse, critique l’impassibilité des gouvernements espagnol et marocain : « Cette situation ne peut pas durer plus longtemps en dépit des avantages substantiels qu'elle apporte. Environ la moitié des exportations proviennent de Ceuta sur le dos des transporteurs ». Cette activité illégale est estimée à plus de 400 millions d'euros, d'après l'étude réalisée par l'Université de Grenade sur le régime économique et fiscal de Ceuta. « Ces prestations sont fondées sur la violation des droits fondamentaux de ces femmes, qui ont besoin d'un emploi pour nourrir leur famille », ajoute la chercheuse.
L’APDHA a émis des recommandations pour améliorer leur situation, telles que la limitation du poids maximal à 20 kilos, la fermeture immédiate du passage de Biutz, lequel « ne répond pas aux normes minimales de sécurité et de respect de la dignité des personnes ». L’association propose des services de repos pour les porteurs pour l’ouverture du passage Tarajal II.
YA BILADI
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