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A propos de la Syrie, le président turc a jeté le trouble au sein du Kremlin en déclarant que les forces turques engagées dans le nord de la Syrie étaient là pour renverser Bachar el-Assad. La Russie, désormais, réclame des explications.
Au Kremlin on n’en croit pas ses oreilles. Le porte-parole de la présidence russe a d'ailleurs eu ces mots : « Cette annonce a été pour nous un véritable scoop, c'est une déclaration très grave, qui diffère des précédentes et de notre compréhension de la situation. Nous attendons des explications dans les plus brefs délais. »
La Turquie et la Russie se sont réconciliées après une brouille diplomatique née de la destruction par l'aviation turque d'un chasseur russe en novembre 2015 à la frontière turco-syrienne, même si les deux pays ont des positions différentes sur la manière de résoudre le conflit ou tout simplement sur sa gestion. Vladimir Poutine avait même reçu le président Erdogan à Saint-Pétersbourg en août dernier.
Depuis, les relations se sont encore refroidies récemment par la mort de quatre soldats turcs en Syrie. Pour Moscou, la chute du président syrien n'est pas la priorité des priorités. C'est lutter contre le groupe Etat islamique et les jihadistes qui est le plus important. Il sera toujours temps ensuite de songer à une transition politique au terme de laquelle Bachar el-Assad quittera éventuellement le pouvoir. La Turquie, visiblement, à d'autres priorités qui méritent, selon Moscou, des explications.
RFI
Au Kremlin on n’en croit pas ses oreilles. Le porte-parole de la présidence russe a d'ailleurs eu ces mots : « Cette annonce a été pour nous un véritable scoop, c'est une déclaration très grave, qui diffère des précédentes et de notre compréhension de la situation. Nous attendons des explications dans les plus brefs délais. »
La Turquie et la Russie se sont réconciliées après une brouille diplomatique née de la destruction par l'aviation turque d'un chasseur russe en novembre 2015 à la frontière turco-syrienne, même si les deux pays ont des positions différentes sur la manière de résoudre le conflit ou tout simplement sur sa gestion. Vladimir Poutine avait même reçu le président Erdogan à Saint-Pétersbourg en août dernier.
Depuis, les relations se sont encore refroidies récemment par la mort de quatre soldats turcs en Syrie. Pour Moscou, la chute du président syrien n'est pas la priorité des priorités. C'est lutter contre le groupe Etat islamique et les jihadistes qui est le plus important. Il sera toujours temps ensuite de songer à une transition politique au terme de laquelle Bachar el-Assad quittera éventuellement le pouvoir. La Turquie, visiblement, à d'autres priorités qui méritent, selon Moscou, des explications.
RFI
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