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Sous la pression (entre autres) du braconnage, de plus en plus d'éléphants naissent... sans défenses!

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  • Sous la pression (entre autres) du braconnage, de plus en plus d'éléphants naissent... sans défenses!


    La population des éléphants sans défense est en pleine expansion en Afrique. 98% des pachydermes seraient concernés par cette mutation génétique dans certains parcs. Elle serait liée au braconnage intensif et à l'isolement des population dans les parcs.

    Les éléphants seront-ils bientôt tous sans défense ? De plus en plus d'éléphants avec des incisives drastiquement écourtées sont observés en Afrique. Dans le parc national Addo en Afrique du Sud, cela concernerait jusqu'à 98 % des 174 spécimens présents. Dernière manifestation de ce phénonème : au Mozambique, dans la région de Gorongoza. Pour Joyce Pool, experte animalière et directrice de l'association Elephant voices, le braconnage pourrait en être une cause indirecte. Comme expliqué dans le documentaire ci-dessous produit par le Howard Hughes Medical Institute, l'absence de défense est un trait génétique et principalement observée chez les femelles en Afrique.

    L'étude des éléphants d'Afrique aurait permis d'estimer que dans les populations très peu affectées par le braconnage, les femelles "sans défense" ne représenteraient en moyenne que 2 à 6% de la population. Ce chiffre augmenterait significativement dans les pays où le braconnage sévit, à l'instar du Mozambique ayant connu de surcroît une guerre civile (1976-1992). Le braconnage était particulièrement intensif puisque l'ivoire permettait d'acheter des armes et des munitions. Les femelles "sans défense", moins visées, auraient naturellement été préservées de cette hécatombe. Selon l'enquête de Joyce Pool, 50% des femelles parmi les survivants de cette guerre civile (éléphants de plus de 20 ans) seraient "sans défense". Ce trait étant génétique, la descendance (mâle ou femelle) aurait naturellement hérité de cette caractéristique, soit 33% des éléphants âgés entre 10 et 20 ans. Ainsi, le braconnage aurait eu une incidence sur la progression du nombre de pachydermes avec "des incisives atrophiées".


    Mais pour des chercheurs comme Anna M. Whitehouse, du département de zoologie de l'Université de Port Elizabeth en Afrique du Sud, cette pression de sélection exercée par les braconniers ne suffit pas à elle seule à expliquer une proportion aussi importante de ce type d'éléphants dans le parc national d'Addo en Afrique du Sud. Dans un article publié dans le magazine Journal of Zoology, elle explique qu'il faut remonter au XIX et début XXe siècle, lorsque des petites populations ont été isolées et cloîtrées... dans les parcs visant justement à leur préservation.

    Source...
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."
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