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Gambie : le jour où Yahya Jammeh a quitté le pouvoir

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  • Gambie : le jour où Yahya Jammeh a quitté le pouvoir

    Au pouvoir depuis 1994, le président gambien tant redouté de ses compatriotes a perdu l'élection présidentielle face à Adama Barrow et immédiatement reconnu sa défaite. Un dénouement inattendu qui ouvre une nouvelle page dans l'histoire de la Gambie.

    Les Gambiens s’étaient réveillés des doutes plein la tête. Ils se sont couchés en faisant la fête, heureux, fiers, et libres. Nul doute que beaucoup se souviendront longtemps de ce vendredi 2 décembre 2016. Un jour historique, qui a tiré le rideau sur vingt-deux années d’un régime autoritaire avec lequel une majorité d’entre eux souhaitait en finir. Et qui marquait, comme tous le répétait en boucle, le début d’une « nouvelle Gambie ».

    Dès l’annonce des résultats de la présidentielle de la veille, donnant Adama Barrow, le candidat de l’opposition, vainqueur de ce duel à l’issue incertaine face à Yahya Jammeh, ils ont laissé exploser leur joie et leur soulagement. En début d’après-midi, des milliers d’entre eux sont descendus dans les rues de Banjul pour célébrer le départ sans heurts du « big man », ce président tant redouté dont certains avaient peur, il y a seulement quelques semaines, de prononcer le nom en public.

    « Nous sommes enfin en démocratie, fini la dictature ! »

    Hommes, femmes, et enfants ont rapidement convergé sur l’avenue Kairaba, une des principales artères de la capitale. Jamais, en plus de deux décennies, ils n’avaient connu une telle effervescence populaire. Un renouveau politique et démocratique dans un concert de klaxons et de chants, que beaucoup avaient encore du mal à réaliser.

    « C’est comme dans un rêve. Nous sommes libres. Je ne pensais pas que ce jour pourrait arriver », explique Lamine, la vingtaine, qui n’a connu que Jammeh comme président. Même émotion pour Oussainou, qui se disait pourtant convaincu de la victoire de l’opposition. « C’est incroyable. Nous n’avons jamais marché librement comme ça. Nous sommes enfin en démocratie, fini la dictature ! », s’exclamait-il, drapeau gambien autour du cou

    Au pouvoir depuis 1994, le président gambien tant redouté de ses compatriotes a perdu l'élection présidentielle face à Adama Barrow et immédiatement reconnu sa défaite. Un dénouement inattendu qui ouvre une nouvelle page dans l'histoire de la Gambie.

    Les Gambiens s’étaient réveillés des doutes plein la tête. Ils se sont couchés en faisant la fête, heureux, fiers, et libres. Nul doute que beaucoup se souviendront longtemps de ce vendredi 2 décembre 2016. Un jour historique, qui a tiré le rideau sur vingt-deux années d’un régime autoritaire avec lequel une majorité d’entre eux souhaitait en finir. Et qui marquait, comme tous le répétait en boucle, le début d’une « nouvelle Gambie ».

    Dès l’annonce des résultats de la présidentielle de la veille, donnant Adama Barrow, le candidat de l’opposition, vainqueur de ce duel à l’issue incertaine face à Yahya Jammeh, ils ont laissé exploser leur joie et leur soulagement. En début d’après-midi, des milliers d’entre eux sont descendus dans les rues de Banjul pour célébrer le départ sans heurts du « big man », ce président tant redouté dont certains avaient peur, il y a seulement quelques semaines, de prononcer le nom en public.

    « Nous sommes enfin en démocratie, fini la dictature ! »

    Hommes, femmes, et enfants ont rapidement convergé sur l’avenue Kairaba, une des principales artères de la capitale. Jamais, en plus de deux décennies, ils n’avaient connu une telle effervescence populaire. Un renouveau politique et démocratique dans un concert de klaxons et de chants, que beaucoup avaient encore du mal à réaliser.

    « C’est comme dans un rêve. Nous sommes libres. Je ne pensais pas que ce jour pourrait arriver », explique Lamine, la vingtaine, qui n’a connu que Jammeh comme président. Même émotion pour Oussainou, qui se disait pourtant convaincu de la victoire de l’opposition. « C’est incroyable. Nous n’avons jamais marché librement comme ça. Nous sommes enfin en démocratie, fini la dictature ! », s’exclamait-il, drapeau gambien autour du cou.

    Benjamin Roger/Jeune Afrique
    L’apparition du nouveau président élu, debout dans son 4×4, a ensuite déclenché la ferveur de la foule. Sous les cris de « Merci M. le Président », Adama Barrow, 51 ans, inconnu du grand public avant d’être nommé candidat unique de la coalition de l’opposition, ne cachait pas sa satisfaction après sa victoire, dont il a toujours affirmé ne jamais douter.

    L’appel de Jammeh à Barrow retransmis à la télévision nationale

    Peu après 20h, l’allocution de Yahya Jammeh à la télévision nationale a définitivement confirmé le résultat de cette élection historique. Vêtu de son traditionnel boubou blanc, celui qui était jusqu’alors le maître incontesté et craint de la Gambie a solennellement reconnu sa défaite et félicité son rival. Une posture que personne, ou presque, n’avait envisagé.

    « Même si mon opposant l’avait emporté avec un vote d’avance, j’aurais accepté le résultat du scrutin. Je saisis cette occasion pour féliciter M. Adama Barrow pour sa victoire très nette. Je lui souhaite le meilleur et je souhaite le meilleur à tous les Gambiens », a déclaré Jammeh.

    S’en est suivi une scène surréaliste : l’appel de félicitations du président sortant à son successeur, aussi retransmis à la télévision. « Le pays sera entre vos mains en janvier et je vous propose mon aide pour la transition, mais vous devez travailler avec moi, le temps que je déménage et que je vous laisse la présidence ». Réponse de Barrow : « Je vous remercie pour tout le travail réalisé pendant 22 ans. Si vous pouvez me donner des conseils, je viendrai vous consulter ». « Merci, mais je vais m’occuper de ma ferme à Kanilaï (son village natal, NDLR) », lui répond Jammeh en souriant.

    Un échange improbable, à l’image de cette journée folle.

    Benjamin Roger
    Jeune Afrique
    Dernière modification par molker, 03 décembre 2016, 11h32.
    L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

  • #2
    Le président angolais José Eduardo dos Santos, au pouvoir depuis trente-sept ans, ne sera pas candidat à un nouveau mandat à la tête du pays lors des élections générales de 2017, a annoncé vendredi soir la radio officielle.

    L'Afrique subsaharienne avance et nous ,nous reculons .
    L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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    • #3
      Tout fini par arrivé.L'Afrique respire la joie et l'espoir.

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      • #4
        Superbe leçon de démocratie donné par ce pays.Je regardais un reportage sur F24,sur le mode scrutin qui m'a surpris par sa façon de ressembler a un jeu.
        Un son de cloche,des billes,et voila comment on reconnait le vainqueur.

        Et cerise sur le gâteau un président africain qui reconnait sa défaite et cède la chaise.Chapeau,j'espere que ce pays sera aidé sur le plan économique.
        Merci pour le poste, je pensais le faire.

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        • #5
          bouteflika devrait prendre exemple sur lui

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          • #6
            imaginez si c'était el assad?

            bouteflika devrait prendre exemple sur lui
            lui est entrain de négocier avec la junte son taux de victoire en 2019, lui veut plus de 90% la junte pas plus de 70%

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            • #7
              Notons à ce propos que se sont- entre autres- Santos, Kadhafi et Hassan II qui battent les records de longévité gouvernementale.
              Dernière modification par rago, 03 décembre 2016, 15h29.

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              • #8
                lui est entrain de négocier avec la junte son taux de victoire en 2019, lui veut plus de 90% la junte pas plus de 70%
                Ayez un peu de décence et balayez devant votre porte ,quand à nous ,nous nous en occupons très bien .
                Vous ne pouvez même pas émettre la moindre critique envers votre roi ,et vous vous montrez démocrate envers l'Algérie .......
                L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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                • #9
                  @ Molker
                  Ce qui compte ce n'est pas le régime (république ou monarchie), c'est le respect de la constitution qui compte.

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                  • #10
                    Ce qui compte c'est la démocratie (monarchie ou république) ,
                    quand les décideurs (pas les chargés d'affaires) sont réellement élus ,et il y a une alternance .
                    Même dans les démocraties, les politiques sont critiqués .
                    L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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                    • #11
                      hassan 2 était roi ne le compare pas a saddam et santos il sont venu au pouvoir grace a des putsh comme ton houari boumédiène en 1965

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                      • #12
                        Envoyé par lalbi93
                        hassan 2 était roi ne le compare pas a saddam et santos il sont venu au pouvoir grace a des putsh comme ton houari boumédiène en 1965
                        Hassan 2 ne fait pas ses besoins (WC)
                        Ya pas d'hommes au maroc ya que H2 et M6

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                        • #13
                          S’en est suivi une scène surréaliste : l’appel de félicitations du président sortant à son successeur, aussi retransmis à la télévision. « Le pays sera entre vos mains en janvier et je vous propose mon aide pour la transition, mais vous devez travailler avec moi, le temps que je déménage et que je vous laisse la présidence ». Réponse de Barrow : « Je vous remercie pour tout le travail réalisé pendant 22 ans. Si vous pouvez me donner des conseils, je viendrai vous consulter ». « Merci, mais je vais m’occuper de ma ferme à Kanilaï (son village natal, NDLR) », lui répond Jammeh en souriant.
                          Entre temps ,il a changé d'avis le bougre ....Comme quoi ,"quand on chasse le naturel ,il revient au galop ".
                          L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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