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Kamel Moula, DG de Venus : « Nos produits peuvent atteindre le cœur de l’Afrique en 5 jours »

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  • Kamel Moula, DG de Venus : « Nos produits peuvent atteindre le cœur de l’Afrique en 5 jours »

    Kamel Moula, DG de Venus : « Nos produits peuvent atteindre le cœur de l’Afrique en 5 jours »

    samedi 3 décembre 2016 | Par Hamid Guemache |

    Kamel Moula est le DG des laboratoires Venus (cosmétiques et produits de beauté) et président du Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (Ceimi). Ce samedi, il prend part au Forum africain d’investissement et d’affaires. Son entreprise fait partie des rares entreprises algériennes exportatrices. Dans cet entretien, il explique comment exporter en Afrique et relate son expérience à l’international.

    Vous allez prendre part au Forum africain d’investissement et d’affaires d’Alger qui s’ouvre aujourd’hui à Alger. Quel est l’intérêt de cette rencontre pour les entreprises algériennes ?

    Kamel Moula. C’est une rencontre économique d’exception entre les entreprises algériennes et les entreprises africaines. Cette rencontre va réunir, pour la première fois, des hommes d’affaires de plusieurs pays du continent qui permettra d’explorer de nouvelles opportunités de partenariat économique, surtout industriel. L’objectif de cette rencontre est de trouver les moyens, pour que la présence de l’Algérie en Afrique soit plus efficiente, plus efficace. L’Algérie a rayonné autour des mouvements indépendantistes comme en Angola, en Afrique du Sud ou au Mozambique. Elle peut rayonner au plan économique.

    Pour réussir cette rencontre, notre gouvernement va mettre tous les moyens à la disposition des entreprises algériennes. Avec nos amis du FCE, nous avons le devoir de tout mettre en œuvre pour accompagner notre pays dans la concrétisation des objectifs de cette rencontre.

    Quels sont les objectifs de ce Forum ?

    D’abord, faire de cet événement une réussite internationale pour démontrer que notre pays, malgré ses difficultés est un État en marche comme nos entreprises sont en marche. Ensuite, mettre en vis-à-vis avec les hommes d’affaires africains, des entreprises algériennes performantes, innovantes, et au CEIMI, la performance et l’innovation sont nos mots clefs. Enfin traduire cette rencontre par des partenariats formalisés, concrets qui ouvrent la voie à l’exportation de notre production nationale hors hydrocarbures. Notre présence à cette rencontre est aussi pour nous une manière d’insister auprès de notre gouvernement sur les moyens à mettre en œuvre pour permettre à l’économie algérienne de diversifier l’économie mais aussi pour faciliter l’acte d’exporter.

    Ne l’oublions pas, le marché africain est notre marché naturel d’abord parce qu’il est à nos portes, ensuite parce que nos produits sont de fait plus compétitifs que les produits occidentaux enfin parce qu’avec les entreprises africaines nous avons vocation à nous sortir ensemble de l’impérialisme du marché international pour faire face à la mondialisation. Je sais bien que plongés dans le développement de nos propres entreprises, nous avons de moins en moins de temps à consacrer à des colloques ou à des rencontres mais nous ne pouvons pas passer à côté de cette grande opportunité. L’Algérie doit prendre sa place de leader africain et les entreprises algériennes doivent prendre la place des entreprises internationales. Bien évidemment, je suis conscient que nous n’avons pas encore tous les atouts des groupes internationaux mais ne nous sous-estimons pas sur certains produits nous pouvons entrer en concurrence avec n’importe quelle entreprise américaine, chinoise ou européenne. Nos produits sont de qualité et compétitifs et ils répondent à l’exigence légitime de nos consommateurs locaux, ils peuvent donc répondre aux exigences des consommateurs africains.

    L’Algérie a-t-elle des atouts pour développer ses exportations en Afrique ?

    L’Algérie partage sept frontières terrestres avec les pays africains, ce qui nous donne un grand avantage par rapport à ses concurrents chinois, turcs et européens. avec la Transaharienne, les produits algériens peuvent atteindre le cœur de l’Afrique en cinq jours alors qu’il faut 45 jours à nos concurrents qui doivent transporter leurs marchandises par voie maritime. Nous avons donc l’avantage du coût de transport et du délai de livraison.

    Les produits algériens sont-ils compétitifs ?

    Nous avons acquis une petite expérience dans l’export. Par exemple, nous savons que nos amis africains apprécient le produit algérien pour sa bonne qualité et son prix attractif. Il faut savoir, que pendant longtemps, les pays africains ont été destinataires de produits de 3e et 4e choix. Ce qui n’a jamais été le cas des exportateurs algériens qui ont toujours envoyé leurs meilleurs produits à l’étranger. Aujourd’hui, nous avons des entreprises de tailles conséquentes et suffisantes pour être compétitives. Elles ont atteint des niveaux de production importants qui les obligent à aller sur d’autres marchés, à se développer à l’international.

    Le marché africain est-il rentable ?
    Il est rentable. L’augmentation de la production permet d’aplatir les charges, de réduire les coûts. En amont, c’est déjà intéressant d’aller à l’export. On arrive à placer nos produits en Afrique avec les mêmes prix pratiqués en Algérie. L’Afrique est le marché de demain. L’Europe ne nous intéresse pas. C’est un marché saturé.

    Le marché est-il solvable ?

    Pour exporter, nous avons la Cagex pour les assurances. Mais cet organisme ne prend en charge que les clients déjà connus et ne prend pas beaucoup de risques. La Cagex refuse souvent de nous assurer. Et puis, nos banques ne sont pas présentes en Afrique, ni ailleurs. On souhaiterait que la BEA par exemple ouvre des bureaux dans certains pays d’Afrique.

    Aujourd’hui, on est obligé de passer par d’autres banques, nous n’avons pas l’information nécessaire et cela n’aide pas les entreprises algériennes à se développer à l’international. Nos ambassades en Afrique ne sont pas outillées pour accompagner les exportateurs. Il y a un seul attaché commercial, alors qu’il faut de véritables structures, dans les pays cibles, capables de trouver des débouchés aux produits algériens. Comme le fait Business France en Algérie par exemple.

    La Banque d’Algérie a pris des mesures pour faciliter l’exportation notamment de rallonger la durée de rapatriement des devises à 360 jours. Êtes-vous satisfaits ?

    C’est une mesure intéressante, mais le problème réside dans la pénalisation de l’acte d’exporter. Le retard ou le défaut de rapatriement des devises relève du pénal et peut mener en prison. Ce n’est pas incitatif. Il faut savoir que l’entreprenariat signifie prise de risque. Il faut prévoir des sanctions en cas de non-rapatriement des devises, mais pas la prison. Il y a une volonté des pouvoirs publics d’aider et de faciliter l’acte d’exporter, mais les mesures prises jusqu’à présent demeurent insuffisantes. En fin de compte, la crise actuelle qui est la conséquence de la baisse du pétrole, peut aider à libérer les initiatives, à accélérer les réformes et être bénéfique à l’Algérie.

    La baisse du dinar est-elle bonne ou mauvaise pour l’export ?

    La dévaluation du dinar peut être un levier à l’export. Un dinar faible nous permet d’avoir des prix compétitifs même si le taux d’intégration reste faible. La plupart des intrants sont importés et c’est pour cela qu’il faut aller vers plus d’intégration. C’est le cas pour nous. Désormais, on fabrique ici des produits qui étaient importés.

    Quels sont les objectifs à l’exportation de Venus en 2017 ?

    Nous avons décidé de mettre beaucoup de moyens dans la recherche et le développement (R&D) pour développer nos exportations, avec l’objectif d’atteindre 8% à 9%, de notre chiffre d’affaires, contre 3%, en 2016. Nous avons réalisé une étude du marché parce qu’on s’est rendu compte que pour croître nos parts de marché et exporter, il faut connaître les besoins du consommateur africain, afin de les satisfaire.

    Comment allez-vous faire ?

    Nous allons développer des produits spécifiques pour le marché africain. Nous allons adapter nos produits aux besoins des populations des pays africains. Pour cela, nous allons développer de nouveaux produits, de nouvelles marques, ce qui suppose de nouveaux emballages, avec des contenus plus grands et différents. Ce qui est bon pour le marché ne l’est forcément pas pour les autres marchés.
    Dernière modification par jawzia, 03 décembre 2016, 12h28.

  • #2
    Nous produits peuvent atteindre le coeur de l'Afrique en 5 jouurs.
    Kamel Moula
    Jawzia
    Dit lui s'il utilise la RAM ses produits seront en Afrique le jour même.

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    • #3
      c'est vrai 5 jours c'est un exploit

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      • #4
        Dit lui s'il utilise la RAM ses produits seront en Afrique le jour même.
        Difficile pour une compagnie qui n'arrive à traiter que 40% du fret local. Normal lorsqu'on possède un seul Boeing 737-300 Cargo.

        Et puis, tout ce qui partira vers l'Afrique le sera (à terme) à partir de la zone franche de Tamenrasset.

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        • #5
          c'est vrai 5 jours c'est un exploit
          En Algérie c'est ce que propose DHL, Chronopost, UPS, etc... dans le monde entier et en urgence c'est 3 jours !

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          • #6
            Kamel Moula, DG de Venus : « Nos produits peuvent atteindre le cœur de l’Afrique en 5 jours »
            5 jours c'est trop ! Beaucoup trop !

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            • #7


              Avec un seul avion, le fret est détenu par DHL. C'est dire combien passer par la RAM était louable comme intention mais ridicule sur le plan technique.

              Revenons donc au produits Venus et donc au sujet !!!

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              • #8
                @Jawzia: que vient faire la RAM dans l'histoire ? Ce n'est pas la RAM qui a dit que ses produits peuvent atteindre le cœur de l’Afrique en 5 jours !! Alors restez dans le sujet.

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                • #9
                  @Jawzia: que vient faire la RAM dans l'histoire ?
                  Pose la question à l'auteur du message #2 ! Je ne fais que lui ouvrir les yeux avant de les lui refermer et revenir au sujet.

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                  • #10
                    Pour moi c'est un exploit 5 jours.
                    Car le sujet ce n'est pas 1 pays africain,mais l'Afrique!

                    Donc,nous on se contente pas d'un pays, mais plusieurs,je reconnais que Air Algérie n'a pas les moyens pour décoller d'Alger et parachuter la marchandise en traversant chaque pays?
                    Je suis heureux de voir que RAM peut faire ça en 1 jours.

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                    • #11
                      Donc,nous on se contente pas d'un pays, mais plusieurs
                      La je suis vraiment impressionné .......... !!!!
                      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                      • #12
                        La je suis vraiment impressionné .
                        Merci Cell.
                        Je savais qu'un jour mes efforts seront récompensés.

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                        • #13
                          ce que je constate l algerie a toujours mepriser le maroc pour ce qu il fait pour son economie maintenant que le baril a baisser et que les petrodollars ne coulent plus a flot elle veux faire comme le maroc investir dans l agriculture dans le tourisme zone franche dans le solaire construire un port investir en afrique arretez de copier le voisin

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                          • #14
                            ils ont aussi copié la constitution marocaine, la mosquée H2 etc...

                            Commentaire


                            • #15
                              ils ont aussi copié la constitution marocaine, la mosquée H2 etc...

                              Mais oui bien sûr c'est vous qui avez inventé les mosquées, la constitition, le tourisme, l'agriculuture, les zones franches...vous êtes ridicules lmrarkas

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