Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Francophonie: Bras de fer entre le Maroc et le Canada, à cause de l’Arabie Saoudite

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Francophonie: Bras de fer entre le Maroc et le Canada, à cause de l’Arabie Saoudite

    Sommet de la Francophonie: Bras de fer entre le Maroc et le Canada, à cause de l’Arabie Saoudite

    Montréal: La séance plénière à huis clos a connu une opposition entre le Maroc et les gouvernements du Canada et du Québec, sur l’adhésion de l’Arabie.
    En effet, lors du sommet de la Francophonie, tenu le Week-end dernier à Madagascar, un bras de fer s’est engagé entre le Maroc et le Canada, autour de la question de l’adhésion de l’Arabie Saoudite, en tant que membre observateur au sein de l’organisation de la Francophonie.
    Selon, le site de la radio publique canadienne, Ici-Radio-Canada, durant la séance plénière à huis clos du sommet, le Maroc a pris l’initiative de défendre avec énergie, une adhésion immédiate de l’Arabie Saoudite à la Francophonie.
    Sauf que, rapporte le média canadien, le Canada s’est opposé à l’initiative marocaine. Pour cause : l’affaire du blogueur saoudien Raif Badawi.
    Ici-Radio-Canada, citant des sources proches de la délégation canadienne à ce sommet, a indiqué que le premier à s’être opposé au Maroc, sur l’adhésion de l’Arabie, a été le premier ministre du Québec, Philippe Couillard.
    Le premier ministre du Québec, indique les mêmes sources, a combattu les arguments du Maroc, en évoquant,
    ‘‘le cas du blogueur Raïf Badawi, emprisonné et menacé de torture parce qu'il a prôné la libéralisation du régime.’’
    Raïf Badawi, dont l’épouse et ses trois enfants, vivent à Sherbrooke au Canada, a été condamné à 10 ans de prison et à 1000 coups de fouet pour insulte à l'islam et au régime saoudien.
    Le super activisme du Maroc en faveur de l’Arabie à ce sommet n’aura pas suffit pour faire adopter la décision sur son adhésion et l’Arabie devra attendre le prochain sommet dans deux ans, en Arménie, pour reposer sa candidature.
    lemag
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

  • #2
    ...pendant ce temps, le plus grand pays francophone n'en fait pas parti
    And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

    Commentaire


    • #3
      l'arabie saoudite aussi francophile le maroc saoudophile ,khalijophile,
      qui s'acharne pour adherer les maitres saoudien a ce machin francophone???
      qui s'acharne a defendre les noble saoudiens???
      sellal est passer ou???
      المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

      Commentaire


      • #4
        L'accession de l'Arabie saoudite à la Francophonie repoussée de deux ans

        La Presse canadienne:

        L'Arabie saoudite ne pourra pas entrer dans la grande famille de la Francophonie... Du moins, pas tout de suite.

        Le royaume saoudien demandait le statut de membre observateur à l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), une candidature qui créait un malaise en raison du piètre bilan de cette monarchie absolue en matière de droits de la personne.

        Le Québec et le Canada ont pris position, lors d'une rencontre à huis clos, en faveur d'une recommandation d'un comité ad hoc, qui conseillait que soient envoyés des observateurs sur le terrain, afin de déterminer si Riyad remplissait les conditions nécessaires à son adhésion. Selon une source bien informée, la France, la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Burkina Faso et le Tchad se sont également prononcés pour ce compromis.

        Plusieurs pays s'opposaient à cette résolution diplomatique, notamment le Maroc, le Sénégal, le Bénin et le Gabon. Leur poids n'a toutefois pas été suffisant pour faire pencher la balance de leur côté. La décision sur la demande saoudienne a donc été de facto repoussée au prochain sommet, dans deux ans.

        Couillard évoque Raïf Badawi
        Selon les informations qui ont filtré de la séance plénière à huis clos, Philippe Couillard a joué un rôle dans cette résolution, le Québec ayant été le premier à s'opposer aux arguments du Maroc, qui souhaitait l'adhésion immédiate. Pour plaider sa cause, le premier ministre québécois aurait évoqué le cas du blogueur Raïf Badawi, emprisonné et menacé de torture parce qu'il a prôné la libéralisation du régime.

        La veille pourtant, M. Couillard avait entretenu le flou à l'égard de la position du Québec sur cette demande, s'inquiétant d'une part pour M. Badawi, mais signalant de l'autre que ce n'était « pas nécessairement bien » d'isoler ce genre de pays.

        Samedi, le premier ministre québécois a voulu dissiper tous les doutes en indiquant qu'à ses yeux Riyad ne respectait pas deux conditions essentielles à son adhésion à l'OIF : le respect des droits de l'homme et la promotion active du français.

        M. Couillard a soutenu qu'il s'agissait là en réalité de la position que défendait le Québec depuis des semaines, mais a laissé entendre qu'il ne pouvait le révéler la veille parce qu'il s'affairait à forger un consensus sur la question auprès des autres membres.

        Actuellement, il n'y a aucune façon de justifier l'adhésion de l'Arabie saoudite à l'Organisation [internationale] de la Francophonie.

        Philippe Couillard, premier ministre du Québec
        « Moi, je souhaite – et tant mieux, s'ils le font – qu'ils entreprennent des réformes profondes. Et la demande que je fais aux Saoudiens, je l'ai faite à l'ambassadeur [saoudien], je l'ai fait à plusieurs reprises : libérez Raïf Badawi. [Laissez-le retrouver] sa famille, chez nous, au Québec », a indiqué M. Couillard en mêlée de presse, peu avant la décision en plénière.

        M. Badawi, emprisonné depuis 2012, a été condamné à 1000 coups de fouet et à 10 ans de prison. Il en a reçu 50 en janvier 2015, mais les autres séances ont été reportées en raison de son piètre état de santé.

        Sa femme, Ensaf Haidar, s'est réfugiée au Québec, dans la ville de Sherbrooke, où elle vit avec leurs trois enfants. M. Badawi n'est pas citoyen canadien, ce qui complique les choses pour Ottawa et Québec quand vient le temps de plaider sa libération auprès des autorités saoudiennes.

        Le gouvernement fédéral est demeuré avare de détails sur la décision de repousser la candidature de Riyad, mais a confirmé que le premier ministre Justin Trudeau s'était prononcé en faveur du compromis.

        L'Ontario, l'Argentine, la Corée du Sud et la Nouvelle-Calédonie, qui demandaient également le statut de membre observateur de l'OIF, ont vu pour leur part leur candidature acceptée.
        radio-canada.ca
        Dernière modification par oudjda, 03 décembre 2016, 14h03.
        المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

        Commentaire


        • #5
          Quantité négligeable le Maroc ne fait pas le poids pour prétendre un bras de fer avec le Canada.
          La mal-prise Arabie Saoudite vient de se rendre compte que son canasson n'est pas pris au sérieux en Afrique et encore moins au sein de la francophonie.
          Ça augure mal pour le Maroc.
          وإن هذه أمتكم أمة واحدة

          Commentaire

          Chargement...
          X