La Tunisie surveille le retour sur son sol des terroristes tunisiens partis combattre au sein de l’organisation État islamique à l’étranger. « Avec l’intervention russe en Syrie, il y a un repli (des terroristes de Daech) vers la Libye qui est la seule voie ouverte. Quand ils sont en Libye ils nous inquiètent beaucoup plus », a expliqué, vendredi 2 décembre, le président tunisien, Beji Caid Essebsi dans un entretien à l’agence AFP.
Le Chef de l’État tunisien, qui était à Paris pour participer à un déjeuner-débat organisé par le Cercle des médias, a affirmé que son pays prendrait « les dispositions nécessaires » pour « neutraliser » les terroristes tunisiens revenant de Syrie et d’Irak. Mais ces derniers ne seraient pas tous « mis en prison », faute de places. « Si on met tout le monde en prison, on ne trouvera plus de place dans les prisons. Mais nous prenons les dispositions nécessaires pour qu’ils soient neutralisés », a-t-il assuré.
Le président Essebsi a estimé à « 3 000 » le nombre des combattants tunisiens dans les rangs de Daech rien qu’en Syrie.
Démantèlement d’une nouvelle cellule liée à Daech au Maroc
La Tunisie n’est pas le seul pays du Maghreb à être confronté à la menace Daech. Le ministère marocain de l’Intérieur a annoncé vendredi le démantèlement d’une « cellule terroriste » composée de 8 personnes ayant prêté allégeance à Daech.
Activant dans les villes de Fès et de Tanger, situées dans le nord du royaume, cette cellule projetait, en lien direct « avec des éléments de Daech en Syrie et en Irak », projetait de « recruter des membres pour les envoyer à la zone de conflit et en dernier recours, commettre des attentats dans leur pays d’origine » après leur retour, selon le communiqué du ministère.
« Un fusil de chasse, une quantité de munitions, des armes blanches ainsi que des documents incitant au djihad » ont été saisis, ajoute le même communiqué. Depuis le début de l’année plusieurs cellules liées à l’organisation terroriste État islamique (EI) ont été démantelées au Maroc.
Arrêt « temporaire » des opérations militaires contre l’EI à Syrte
En Libye, le Centre médiatique de l’opération baptisée « Al-Bunyan Al-Marsous » a annoncé vendredi le gèle « temporaire » des opérations militaires des troupes pro-gouvernementales contre les terroristes de Daech dans la zone d’al-Giza-al-Bahriya (Giza maritime), dernier bastion de l’État islamique dans la ville de Syrte, située à 450 km à l’est de Tripoli.
Cette décision a été prise après deux attentats kamikazes perpétrés par les derniers éléments de l’EI contre « des familles sortant de cette zone via des corridors sécurisés », selon un communiqué du Centre médiatique diffusé sur Facebook. « Ces deux attentats ont touché directement plusieurs éléments de nos forces ainsi que des femmes et des enfants », ajoute la même source.
TSA
Le Chef de l’État tunisien, qui était à Paris pour participer à un déjeuner-débat organisé par le Cercle des médias, a affirmé que son pays prendrait « les dispositions nécessaires » pour « neutraliser » les terroristes tunisiens revenant de Syrie et d’Irak. Mais ces derniers ne seraient pas tous « mis en prison », faute de places. « Si on met tout le monde en prison, on ne trouvera plus de place dans les prisons. Mais nous prenons les dispositions nécessaires pour qu’ils soient neutralisés », a-t-il assuré.
Le président Essebsi a estimé à « 3 000 » le nombre des combattants tunisiens dans les rangs de Daech rien qu’en Syrie.
Démantèlement d’une nouvelle cellule liée à Daech au Maroc
La Tunisie n’est pas le seul pays du Maghreb à être confronté à la menace Daech. Le ministère marocain de l’Intérieur a annoncé vendredi le démantèlement d’une « cellule terroriste » composée de 8 personnes ayant prêté allégeance à Daech.
Activant dans les villes de Fès et de Tanger, situées dans le nord du royaume, cette cellule projetait, en lien direct « avec des éléments de Daech en Syrie et en Irak », projetait de « recruter des membres pour les envoyer à la zone de conflit et en dernier recours, commettre des attentats dans leur pays d’origine » après leur retour, selon le communiqué du ministère.
« Un fusil de chasse, une quantité de munitions, des armes blanches ainsi que des documents incitant au djihad » ont été saisis, ajoute le même communiqué. Depuis le début de l’année plusieurs cellules liées à l’organisation terroriste État islamique (EI) ont été démantelées au Maroc.
Arrêt « temporaire » des opérations militaires contre l’EI à Syrte
En Libye, le Centre médiatique de l’opération baptisée « Al-Bunyan Al-Marsous » a annoncé vendredi le gèle « temporaire » des opérations militaires des troupes pro-gouvernementales contre les terroristes de Daech dans la zone d’al-Giza-al-Bahriya (Giza maritime), dernier bastion de l’État islamique dans la ville de Syrte, située à 450 km à l’est de Tripoli.
Cette décision a été prise après deux attentats kamikazes perpétrés par les derniers éléments de l’EI contre « des familles sortant de cette zone via des corridors sécurisés », selon un communiqué du Centre médiatique diffusé sur Facebook. « Ces deux attentats ont touché directement plusieurs éléments de nos forces ainsi que des femmes et des enfants », ajoute la même source.
TSA