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Face à la crise économique, les ministres du gouvernement Sellal multiplient les maladresses. En panne de solutions concrètes, ils tentent de combler le vide par des déclarations maladroites. En début de semaine, Mounia Meslem, ministre de la solidarité, est devenue la risée du web et de la presse internationale après son appel aux femmes à reverser leur salaire à l’État.
Ce samedi, c’est au tour du ministre des Finances de faire une annonce inutile. En marge du Forum africain d’investissements et d’affaires, Hadji Baba Ammi a révélé que son département ministériel étudiait actuellement la possibilité d’ouvrir des filiales des banques publiques nationales à l’étranger notamment en Afrique.
« Il y a une étude au niveau du ministère pour examiner l’ouverture des filiales des banques algériennes à l’étranger notamment dans les pays africains », a déclaré le ministre, cité par l’agence officielle. Il s’agit principalement des banques publiques qui auront dans le futur des filiales dans les pays africains, a-t-il ajouté.
En vertu de la réglementation, les banques publiques sont autonomes, l’État étant uniquement l’actionnaire. Chaque banque est donc libre de choisir ou non de s’implanter à l’étranger, selon des critères qui lui sont propres. Une banque qui a des clients exportateurs aura sans doute des raisons économiques de s’implanter en dehors de l’Algérie pour les accompagner. En revanche, l’implantation en Afrique d’une banque comme la CNEP, dont la principale activité est le financement de l’immobilier, ne semble pas pertinente en matière de stratégie.
L’Algérie compte huit banques publiques, avec chacune ses particularités. Il est difficile de comprendre pourquoi le gouvernement cherche à décider à leur place.
Hadji Baba Ammi ignore sans doute certains aspects de la réglementation. Mais plus grave, il semble aussi ignorer que son rôle, en tant que ministre des Finances, n’est pas de gérer les banques publiques mais de mettre en place les textes réglementaires destinés à moderniser le secteur bancaire pour le mettre sérieusement au service de l’économie et des Algériens.
Beaucoup de priorités liées au secteur bancaire traînent depuis des années : assainissement des banques, introduction des moyens de paiement modernes, la transition vers le digital, etc. Ce sont ces dossiers que le ministre des Finances devrait prendre sérieusement en charge au lieu de multiplier les effets d’annonce.
Ce samedi, c’est au tour du ministre des Finances de faire une annonce inutile. En marge du Forum africain d’investissements et d’affaires, Hadji Baba Ammi a révélé que son département ministériel étudiait actuellement la possibilité d’ouvrir des filiales des banques publiques nationales à l’étranger notamment en Afrique.
« Il y a une étude au niveau du ministère pour examiner l’ouverture des filiales des banques algériennes à l’étranger notamment dans les pays africains », a déclaré le ministre, cité par l’agence officielle. Il s’agit principalement des banques publiques qui auront dans le futur des filiales dans les pays africains, a-t-il ajouté.
En vertu de la réglementation, les banques publiques sont autonomes, l’État étant uniquement l’actionnaire. Chaque banque est donc libre de choisir ou non de s’implanter à l’étranger, selon des critères qui lui sont propres. Une banque qui a des clients exportateurs aura sans doute des raisons économiques de s’implanter en dehors de l’Algérie pour les accompagner. En revanche, l’implantation en Afrique d’une banque comme la CNEP, dont la principale activité est le financement de l’immobilier, ne semble pas pertinente en matière de stratégie.
L’Algérie compte huit banques publiques, avec chacune ses particularités. Il est difficile de comprendre pourquoi le gouvernement cherche à décider à leur place.
Hadji Baba Ammi ignore sans doute certains aspects de la réglementation. Mais plus grave, il semble aussi ignorer que son rôle, en tant que ministre des Finances, n’est pas de gérer les banques publiques mais de mettre en place les textes réglementaires destinés à moderniser le secteur bancaire pour le mettre sérieusement au service de l’économie et des Algériens.
Beaucoup de priorités liées au secteur bancaire traînent depuis des années : assainissement des banques, introduction des moyens de paiement modernes, la transition vers le digital, etc. Ce sont ces dossiers que le ministre des Finances devrait prendre sérieusement en charge au lieu de multiplier les effets d’annonce.
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