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Gazoduc Nigéria-Maroc: les premiers éléments du gros projet (25 milliards de dollars)

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  • Gazoduc Nigéria-Maroc: les premiers éléments du gros projet (25 milliards de dollars)

    C’est certainement le plus gros projet jamais initié par le Maroc. 25 milliards de dollars d’investissement uniquement dans le gazoduc (estimation de l’auteur), sans compter les investissements connexes; 4.000 km environ de longueur; une quinzaine de pays traversés; des dizaines de milliers d’emplois créés; opportunités économiques nouvelles, développement vert, objectifs sociaux…

    Au départ, il y a le Nigéria. 22e producteur mondial de gaz, 5e exportateur dans le monde et premier en Afrique. Le pays exporte essentiellement par voie maritime, du gaz naturel liquéfié. Le gaz naturel est exporté en petites quantités à travers un gazoduc, qui relie le Nigéria au Bénin, au Togo et au Ghana.

    Le Nigéria peut produire et exporter bien plus. Alors, pourquoi pas en direction de tous les pays d’Afrique de l’Ouest, 12 à 15 pays, jusqu’au Maroc et la connexion avec l’Europe, via l’Espagne?

    Un tel projet existait sous une autre forme et un tracé différents. C’est le gazoduc trans-saharien. Il devait traverser le Nigéria, le Niger et l’Algérie pour exporter le gaz vers l’Europe. Le projet a été gelé en raison des problèmes de sécurité. Il faut dire également que son intérêt économique et de développement est limité. Il traverse un seul pays, le Niger. L’Algérie est déjà un pays gazier et n’a pas besoin de gaz importé. Il s’agit donc uniquement d’un projet de transport de produit.

    Il en est autrement du projet ouest-africain Nigéria-Maroc, qui est un projet stratégique et structurant. Un gazoduc est comme une autoroute. C’est une voie rapide qui transporte des produits. Elle est connectée par des bretelles, qui distribuent la circulation vers les régions traversées.

    Pour prendre une autre image, c’est un peu le chemin de fer qui a joué un rôle clé dans la révolution industrielle en Europe.

    Le cadre juridique

    Pour le moment, il s’agit de lancer des études pour la réalisation de ce gazoduc. Mais l’idée du projet est actée et elle commence comme toujours par des études.

    Le cadre juridique actuel est celui des deux accords signés le samedi 3 décembre à Abuja, en présence des deux Chefs d’Etat marocain et nigérian:

    -L’accord de partenariat stratégique (Strategic Partnership Agreement SPA) qui va appuyer ce projet d’envergure et qui a été signé entre le Fonds souverain marocain, Ithmar Capital et le Fonds souverain du Nigéria, Nigeria Sovereign Investment Autority NSIA.

    -Le mémorandum d’entente(Memorandum of Understanding MoU) signé entre les deux partenairesn, qui concrétise l’adhésion de NSIA à l’initiative GGIF for Africa initiée lors de la COP22 par la Banque mondiale et le Maroc. On peut en effet penser que l’initiative GGIF for Africa pourrait être mise à contribution dans le cadre du financement d’une partie du gazoduc. L’usage du gaz naturel est en effet moins impactant que le pétrole ou le charbon en matière d’émissions de GES (gaz à effet de serre).

    En tant que projet majeur destiné à favoriser l’intégration économique régionale, le pipeline sera conçu avec la participation de toutes les parties prenantes. Parmi ses retombées, l’accélération des projets d’électrification dans toute la région de l’Afrique de l’Ouest.

    Cette région deviendra ainsi un marché régional compétitif de l’électricité, susceptible d’être relié au marché européen de l’énergie.

    Avec la disponibilité du gaz et l’électrification des sous-régions traversées, on pense bien sûr au développement de pôles industriels intégrés dans des secteurs tels que l’industrie, l’agro-business et les engrais, afin d’attirer des capitaux étrangers, d’améliorer la compétitivité des exportations et de stimuler la transformation locale des ressources naturelles, largement disponibles pour les marchés nationaux et internationaux.

    C’est dire que le projet fait rêver. Des personnes impliquées évoquent d’ailleurs “un plan Marshall pour l’ouest africain“.

    Intégration des économies de la région, interdépendances régionales, relations bilatérales et mutlilatérales, font partie des possibilités ouvertes.

    Le continent africain a besoin d'une intégration économique améliorée (aujourd’hui 17%) et ce projet de coopération intra-afrique découle d’une démarche visant à faire du co-investissement la clé du co-développement humain et durable au service des peuples africains.

    Ceprojet structurant permettra à terme à tous les pays traversés d'alimenter leurs centrales respectives en gaz, mais aussi d'alimenter leurs unités industrielles et domestiques en énergie propre.

    Ithmar Capital et Nigeria Sovereign Investment Autority s’engagent aussi dans le cadre du SPA à explorer les opportunités d’investissement dans des secteurs stratégiques, notamment la sécurité alimentaire, les infrastructures et les énergies renouvelables, au Maroc et au Nigéria, mais également plus largement dans tous les pays africains. Cette alliance incarne, par sa portée ambitieuse et par son impact socio-économique profond, un modèle novateur et pionnier de coopération Sud/Sud.

    Le mémorandum d’entente signé entre les deux fonds souverains permet quant à lui l’adhésion du Nigéria au Green Growth Infrastructure Facility for Africa (GGIF for Africa), premier fonds d’investissement vert dédié au continent africain. GGIF for Africa a été lancé par la Banque mondiale et Ithmar Capital lors du sommet de la finance, qui s’est tenu le 16 novembre 2016, en marge de la COP 22 à Marrakech. Il a pour objectif de catalyser la transition de l’Afrique vers une économie verte.

    MEDIA24

  • #2
    Le chiffre avancé par le journaliste est démesuré ,il faut attendre les estimations des spécialistes en fonction du tracé et les effets d''entrainement que pourrait engendrer le projet dans son passage pour atténuer le prix puisqu'il est pensé dans ce but ,un projet d'intégration économique régional et non un tube qui fait passer le gaz

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    • #3
      Le gros avantage de ce projet par rapport au gazoduc passant par le Niger. C'est que celui-ci va alimenter plusieurs pays. Le projet qui emprunt l'itinéraire nigerien ne permet pas d'intégration économique régional et passe par des zones de non-droit mais il a l'avantage du coût à la construction et à la maintenance et ce n'est négligeable. Pour réduire les coûts du projet ouest africain il faudrait peut être envisager de le faire passer en on-shore.

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      • #4
        Nos spécialistes marokkis d'gabitudes si tatillons sur le projets algériens ne triuvebt ici rien à redire, rien ne les choquent dans ce projet

        En tous cas les 25 milliards annoncés donnent encore plus de crédibilité

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        • #5
          Nos spécialistes marokkis d'gabitudes si tatillons sur le projets algériens ne triuvebt ici rien à redire,
          ben si justement , le premier a dit :

          Le chiffre avancé par le journaliste est démesuré
          et le deuxième a dit :

          Pour réduire les coûts du projet ouest africain il faudrait peut être envisager de le faire passer en on-shore.
          il n'y a que toi qui mord qans crier garde .


          calme toi sami
          " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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          • #6
            Article (inutilement) trop long et qui peut se réduire à une estimation (à la louche) de 25 milliards de dollars d'investissements et surtout :
            Pour le moment, il s’agit de lancer des études pour la réalisation de ce gazoduc.

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            • #7
              Nos spécialistes marokkis d'gabitudes si tatillons sur le projets algériens ne triuvebt ici rien à redire, rien ne les choquent dans ce projet

              En tous cas les 25 milliards annoncés donnent encore plus de crédibilité
              Absolument faux tu fais dans de la mauvaise foi inutile la plupart des marocains ont dit que le projet était coûteux ! Et que le gazoduc passant par le Niger coûterait bien moins cher !

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              • #8
                Gazoduc Nigéria-Maroc: les premiers éléments du gros projet (25 milliards de dollars)
                Doit on en conclure que le megagigagrand plan gazier du Maroc n'a pas tenu 5 mois avant de tomber a l'eau ??

                Portant ce n'est que 4,6 et non pas 25 milliards $ !!!


                Méga plan gazier du Maroc : la première étape bouclée, en attente des futurs appels d'offres

                Initié par un appel à manifestation d'intérêt, la première étape du plan "Gas to power" du Maroc a été bouclée. Ce programme porte sur la réalisation d'infrastructures gazières et électriques d'un montant estimé à 4,6 milliards de dollars. Une centaine d'entreprises se sont portées candidates. Elles devront désormais être pré-qualifiées avant de concourir ensuite à un appel d'offres. Une tâche qui reviendra au gouvernement issu des urnes le 7 octobre prochain.



                Un premier pas. Avec la clôture de l'appel à manifestation d'intérêt "Gas to power", le Maroc vient de boucler la première étape relative au méga plan gazier marocain dont la première phase va de 2015 à 2025.

                C'est ce qu'a indiqué Abdelkader Amara ministre de l'énergie dans son intervention du 27 mai à Rabat à l'OCP policy center et l'International affairs Institute lors d'un séminaire sur le thème "The future of gas markets" (photo ci-dessous).

                Ce plan consiste notamment en la construction d'un terminal maritime GNL à Jorf Lasfar à 130 km au sud de Casablanca et un gazoduc de transport reliant le terminal GNL et le Gazoduc Maghreb Europe (GME) qui passe par Tanger ainsi que quatre centrales à gaz (voir encadré ci-dessous).

                Le mix électrique du Maroc repose aujourd'hui pour 70% sur le charbon et notamment la centrale géante privée Taqa Morocco de Jorf Lasfar. à quoi s'ajoutera bientôt l'importante centrale de Safi (Engie/Nareva). Outre le développement des énergies renouvelables solaires et éoliennes, avec un objectif de 52% de la capacité totale du pays en 2030, le royaume nord-africain veut diversifier son bouquet énergétique avec le gaz, ce d'autant qu'un contrat de livraison conclu pour 10 ans en 2011 avec l'Algérie, arrivera à terme en 2021.

                Ce contrat avait été négocié entre les deux pays dont les relations sont à couteaux tirés dans le cadre d'un droit de passage sur le sol marocain du gaz algérien par le Gazoduc Maghreb Europe qui passe ensuite sous le détroit de Gibraltar vers l'Espagne.

                Pour sa part, l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE) dispose déjà d'environ 2 GW de capacité électrique en gaz notamment via des centrales à Tanger (Tahaddart, en photo) ou Kenitra. Mais le Maroc, en dépit de recherches constantes ne dispose pas de ressources géologiques en gaz naturel, hormis quelques petits gisements, notamment dans la région de Kenitra.

                Concernant les futurs projets gaziers du Maroc, une centaine d'entreprises ont répondu à l'Appel à manifestation d'intérêt (AMI) lancé en décembre 2015 et clôturé le 25 mars. La prochaine étape verra le lancement d'un appel d'offres de pré-qualification.

                Ensuite viendront les appels d'offres proprement dit auprès des candidats pré-qualifiés.

                Les sociétés qui ont manifesté leur intérêt proviennent d'une vingtaine de pays dont l'Espagne, la Corée du Sud, la Chine, l'Italie, le Japon, la France, le Turquie, les Pays Bas, le Royaume Uni, les Émirats arabes-unis, les États Unis, la Belgique, l'Allemagne, la Grèce, la Russie, l'Égypte, le Pakistan, le Brésil, l'Arabie Saoudite et évidemment des sociétés marocaines, a énuméré le ministre de l'Énergie lors du séminaire.

                Pour rappel, des groupes comme Shell, Engie, le qatari Taqa ou Gazprom, et selon nos informations Edf, ont déjà manifesté leur intérêt pour cette création d'une filière du gaz au Maroc.

                "Ce plan nécessitant, selon les premières estimations, un montant global de 4,6 milliards de dollars sera réalisé par l'ONEE dans le cadre d'un contrat Power purchase agreement (PPA)" a précisé Abdelkader Amara.

                Concernant l'approvisionnement proprement dit en GNL, les autorités marocaines ont déjà effectué des visites dans les principaux pays producteurs comme le Qatar, la Russie où les États-Unis. "Un appel d'offres est également en cours de lancement pour le choix d'un conseiller en matière d'approvisionnement du GNL" a encore révélé Abdelkader Amara à Tanger.

                Bref, ce n'est que le début d'un long processus qui sera entrecoupé par les élections législatives du 7 octobre, à charge pour la future équipe gouvernementale de reprendre ce vaste chantier.


                N.D. et P.-O. R.

                Le mega plan gazier marocain
                Le projet "Gas to Power" initié par les pouvoirs publics doit courir jusqu'en 2025 et sans doute au delà. Il consiste en la réalisation des différentes infrastructures :
                - une jetée maritime et un terminal GNL incluant des bacs de stockage à Jorf Lasfar à environ 120 km au sud de Casablanca ;
                - quatre centrales électriques à cycles combinés CCGT à gaz, totalisant une puissance d’environ 2,4 GW. Deux seront construits à Jorf Lasfar et deux autres à Dhar Doum au nord de Kenitra.
                - bretelles de raccordement des centrales CCGT et éventuellement des cavités souterraines de stockage du gaz;
                - un gazoduc de transport reliant le terminal GNL au Gazoduc Maghreb Europe existant près de Tanger sur environ 400 km en desservant au passage les centres de consommation des régions de Casablanca, Mohammedia et Kenitra.

                Usine Nouvelle

                le 01 JUIN 2016





                http://www.algerie-dz.com/forums/sho...l+gazier+maroc

                http://www.algerie-dz.com/forums/sho...l+gazier+maroc

                http://www.algerie-dz.com/forums/sho...l+gazier+maroc
                "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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                • #9
                  Le futur tracé

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