Le président du forum des chefs d’entreprises (FCE), M.Ali Haddad a fait son « mea-culpa » et a présenté ses plates excuses ce lundi 5 décembre au gouvernement d’Abdelmalek Sellal à la suite d’un incident « politico-protocolaire » lors de l’ouverture, samedi du Forum africain de l’investissement et des affaires.
Ali Haddad avait pris la parole immédiatement après le Premier Ministre alors que l’ordre des interventions prévoyait d’abord le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra suivi du ministre du Commerce Bakhti Belaïb.
L’incident avait provoqué le courroux du Premier ministre qui a quitté le nouveau centre international de conférence suivi de tous les membres de son gouvernement. C’était, apparemment, « l’affront » de trop pour le gouvernement de Sellal souvent critiqué et accusé d’être au service du « patron des patrons ».
Louisa Hanoune notamment avait accusé les « oligarques » incarnés selon elle par les membres du FCE d’avoir supplanté le gouvernement. La place, jugée disproportionnée que prenait le chef de la plus grande organisation patronale algérienne, est devenue un thème récurrent dans l’opposition.
Ali Haddad, disait-on, est devenu un « second ministre des Affaires Etrangères » et en assumait ouvertement les tâches. Le gouvernement de Sellal a gardé le silence laissant faire le président du FCE mais cette fois-ci les choses ont dépassé les « bornes » pour les ministres.
La prise de parole d’Ali Hdaddad avant les ministres n’a pas offensé les membres du gouvernement seulement. Le président Bouteflika, laissent entendre certains proches, en aurait été personnellement irrité.
Le chef de l’Etat, ancien chef de la diplomatie algérienne, n’aurait guère apprécié ce manquement et aurait ordonné au premier ministre de ne pas assister au discours d’Ali Haddad.
Le président du FCE aurait très bien saisi le premier message et mesuré l’étendue des dégâts d’où les plates excuses présentées à la clôture du Forum de l’investissement africain.
« La modératrice de la cérémonie inaugurale a commis une erreur…. Je reconnais qu’il y a eu des défaillances logistiques mais le forum a été réussi. Nous assumons la responsabilité de ce qui est arrivé et nous corrigerons l’erreur » a-t-il déclaré, selon le quotidien arabophone El Bilad.
« Seul Dieu est infaillible » (Ghir Rabbi mayghlatch), a-t-il dit. « Je n’ai pas autorité sur les ministres absents et j’ai présenté mes excuses à tout le monde aujourd’hui » a-t-il ajouté en précisant que le « gouvernement nous a soutenu jusqu’à l’extrême limite ».
Huffpostmaghreb
Ali Haddad avait pris la parole immédiatement après le Premier Ministre alors que l’ordre des interventions prévoyait d’abord le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra suivi du ministre du Commerce Bakhti Belaïb.
L’incident avait provoqué le courroux du Premier ministre qui a quitté le nouveau centre international de conférence suivi de tous les membres de son gouvernement. C’était, apparemment, « l’affront » de trop pour le gouvernement de Sellal souvent critiqué et accusé d’être au service du « patron des patrons ».
Louisa Hanoune notamment avait accusé les « oligarques » incarnés selon elle par les membres du FCE d’avoir supplanté le gouvernement. La place, jugée disproportionnée que prenait le chef de la plus grande organisation patronale algérienne, est devenue un thème récurrent dans l’opposition.
Ali Haddad, disait-on, est devenu un « second ministre des Affaires Etrangères » et en assumait ouvertement les tâches. Le gouvernement de Sellal a gardé le silence laissant faire le président du FCE mais cette fois-ci les choses ont dépassé les « bornes » pour les ministres.
La prise de parole d’Ali Hdaddad avant les ministres n’a pas offensé les membres du gouvernement seulement. Le président Bouteflika, laissent entendre certains proches, en aurait été personnellement irrité.
Le chef de l’Etat, ancien chef de la diplomatie algérienne, n’aurait guère apprécié ce manquement et aurait ordonné au premier ministre de ne pas assister au discours d’Ali Haddad.
Le président du FCE aurait très bien saisi le premier message et mesuré l’étendue des dégâts d’où les plates excuses présentées à la clôture du Forum de l’investissement africain.
« La modératrice de la cérémonie inaugurale a commis une erreur…. Je reconnais qu’il y a eu des défaillances logistiques mais le forum a été réussi. Nous assumons la responsabilité de ce qui est arrivé et nous corrigerons l’erreur » a-t-il déclaré, selon le quotidien arabophone El Bilad.
« Seul Dieu est infaillible » (Ghir Rabbi mayghlatch), a-t-il dit. « Je n’ai pas autorité sur les ministres absents et j’ai présenté mes excuses à tout le monde aujourd’hui » a-t-il ajouté en précisant que le « gouvernement nous a soutenu jusqu’à l’extrême limite ».
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