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y a t-il des algérois de souche?

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  • y a t-il des algérois de souche?

    La plupart des algérois sont originaires de l'intérieur du pays (kabyles, djidjelien, souri, médéens etc.) et il est presque impossible de trouver des algérois de souche.

    est-ce-qu'il y a des faistes dont les ancêtres habitaient Alger avant l'arrivée des français?

  • #2
    du coté maternel

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    • #3
      il y en a qui vont te dire non , mais je vais te dire , c est pareil pour tout le monde, tout le monde vient de quelque part d'autres, on est martiens en réalité lol

      aussi , du coté Maternel ce sont des Algérois.

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      • #4
        Ils ne doivent pas être nombreux. Même les anciens de la Casbah, beaucoup par exemple venait de Kabylie.
        Puis ils ont du être absorbé par la masse.

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        • #5
          1830

          à leur arrivée en 1830 les français ont trouvé en plus des kouloughlis (issus de mariage d'algériens avec des janissaires turcs) beaucoup d'arabes qu'ils appelaient maures et habitaient la casbah ou la périphérie d'Alger.
          Ce qui est intrigant c'est que ces arabes ont disparu.

          ont-ils été exterminés par les français ou décimés par les épidémies?

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          • #6
            Il est possible aussi qu'ils aient été soit absorbé soit déplacé.
            A l'arrivée des français, il y a eu beaucoup de déplacement de la population.

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            • #7
              Définition

              C'est quoi au juste un truc "de souche"?
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #8
                de souche

                C'est quoi au juste un truc "de souche"?

                Harrachi

                j'ai précisé: dont les ancêtres habitaient Alger avant 1830,

                Par exemple les tribus arabes d'Alger qui ont affronté l'armée de charles Quint lors de sa fameuse expédition visant à l'occuper et dont les historiens ont rapporté les hauts faits d'armes. Qui sont-t-elles, où ont elles disparu, quelle a été leur sort après l'arrivée des Français.
                Dernière modification par algiers09, 06 décembre 2016, 08h13.

                Commentaire


                • #9
                  Il doit y en avoir, mais leur proportion doit vraiment être minime.

                  En tout les cas, de ce que j'ai remarqué, il y a de moins en moins de civisme à Alger.
                  Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

                  Commentaire


                  • #10
                    C'est quoi au juste un truc "de souche"?
                    des algérois pure laine

                    Commentaire


                    • #11
                      @algiers09

                      ... Harrachi, j'ai précisé: dont les ancêtres habitaient Alger avant 1830 ...

                      Je vois. Difficile de statuer sur ces choses, mais il faut prendre en considération certains éléments pour comprendre un peu la donne dans son ensemble.

                      En 1830, la population citadine d'Alger se répartissait entre ceux qui habitaient la ville intra muros et ceux qui peuplaient la petite campagne des alentours (el-fahss). Celle en intra muros comptait un maximum de 30.000 habitants à ce moment, répartis sur quelques communautés proprement résidentes (turcs et assimiliés, kulughlis, hadris dont les andalousiens, juifs ... etc.) et d'autres plus allogènes (berrânis : kabyles, biskris, mozabites ... etc.).

                      Après 1830, le premier changement notable est que toute la partie basse de la ville est occupée par des colons européens tandis que la partie haute (qui deviendra notre Casbah actuelle) se "getthoïse" d'une certaine manière. Les européens deviennent majoritaires à Alger dès les années 1840-1850, tandis que la population musulmane change totalement de structure : les "turcs" disparaissent, les kulughlis et les andalousiens se fondent totalement dans le groupe hadri alors-même que celui perd rapidement une bonne partie de sa composante par l'exil volontaire des plus aisés et par l'appuvrissement constant de sa masse. En contre-partie, les ancines groupes de berrânis s'instalent durablement dans la ville et dans son fahss et font souche, particulièrement les kabyles à partir des années 1890, et ils finissent par consitiuer le gros de la population musulmane, celle-ci qui devenant minoritaire dans un Alger qui s'agrandit très loin de ces anciennes limites de 1830 et qui devient une ville européenne à part entière.

                      Je te souhaites donc bonne chance dans la rechecrche d'éventuels algérois "de souche" selon la définition que tu as donné à cette expression ...

                      ... Par exemple les tribus arabes d'Alger qui ont affronté l'armée de charles Quint lors de sa fameuse expédition visant à l'occuper et dont les historiens ont rapporté les hauts faits d'armes. Qui sont-t-elles, où ont elles disparu, quelle a été leur sort après l'arrivée des Français ...

                      J'ignore de quelles "tribus arabes" tu parles ? Que ca soit pour le cas de cet évènement ou pour ceux qui ont suivis, ce n'était pas des "tribus d'Alger" qui agissaient mais des tribus dites makhzen (i.e alliées au pouvoir en place) de manière générale. S'agissant d'urgences militaires dans le voisinage immédiat de la ville, les premières tribus qui sont mobilisées et qui interviennent sont naturellement celles dont les térritoires sont les proches d'Alger, c'est-à-dire celles de la Mitidja (Ouled Moussa, Khechna, Hadjout ... etc.) qui relevaient toutes de la province dite Dâr e-Soltân et qui étaient arabes, mais le diwân (i.e gouvernement de la Régence d'Alger) battait aussi le rappel des tribus alliées des autres provinces, particulièrement celles de Kabylie dont le rôle était primordial en cas de danger grave.

                      Et bien, tout ce beau monde n'a disparu nulle part, et une partie des populations actuelles de la Mitidja en déscend !
                      Dernière modification par Harrachi78, 06 décembre 2016, 16h11.
                      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                      • #12
                        @Sabahe

                        des algérois pure laine
                        Maqrôtt e-lloûz oui ! ...
                        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                        • #13
                          Harrachi
                          J'attendais ta réponse sur le sujet. Parfait comme toujours
                          Qui sont les hadri? Ou se sont-ils exilés?

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                          • #14
                            @Levant

                            Les hadhri sont tout bonnement les "citadins", c'est-à-dire les habitants réels de la ville, qui avaient les moeurs urbaines et dont le langage était un parler arabe de type pré-hilalien. Ils ne constituaient pas un groupe éthnique à proprement parler, mais ils cultivaient un sens d'appartennace assez marqué et se distinguaient clairement, tant par leur mode de vie que par leur langage, des populations campagnardes des alentours. Les sources françaises de l'époque les appelaient "Maures". Disons qu'ils constituaient la bourgeoisie marchande et savante de la ville à l'époque de la régence ottomane et, tout en constituant la majorité de la population citadine (environ les 3/5e : marchands, artisans, imams ... etc.) et sa fraction autochtone, n'avaient aucun accès au pouvoir.

                            Lorsque Alger fut prise par les français en 1830, il n'y eut pas forcément de mouvement massif à ma conaissance mais pas mal de gens ont fuit la ville pour se mettre en sécurité, les plus aisés étant naturellement les plus à même de le faire. Au fil des décénnies, le mouvement va se poursuivre un peu sans bruit et cela explique en partie l'appauvrissement incroyable de la population musulmane d'Alger au cours des 60 années qui ont suivis sa chute : le nombre des hadhris de vielle souche diminuait au fil du temps et leur mode de vie tendait à se perdre au même titre que leur niveau de vie s'écroulait, alors que la proportion d'immigrés de l'intérieur (surtout kabyles à une période) augmentait de plus en plus au sein de la population musulmane, sans pour autant compenser la croissance de la population européenne qui va dominer Alger jusqu'à l'indépendance.
                            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                            • #15
                              Ils sont encore à Alger et ses environs et certains vivent en tribu. Des gens bien, Dine, Ezzine wa drafa.

                              Pour ceux qui racontent l'histoire des Hadhri, est-ce qu'ils ont des sources en référence ?
                              Dernière modification par Coraline, 06 décembre 2016, 18h28.

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