Tweet
Pour expliquer l’énorme fiasco du Froum africain d’investissements, Ali Haddad a trouvé une coupable : une employée du ministère des Affaires étrangères qui avait assuré l’animation de la première journée de l’événement. Sans doute encouragé par l’étonnant silence du ministère des Affaires étrangères après sa première sortie dimanche, le chef du FCE l’a une nouvelle fois accablée hier, aidé par un invité surprise, le patron de la chaîne Africa 24.
En insistant sur le rôle de l’animatrice, Ali Haddad a surtout cherché à dédouaner celui qui paraît être le principal auteur de ce fiasco : l’agence Allegorie. Cette dernière, propriété de Toufik Lerari et Mahroum Rougab (fils de l’ex-influent conseiller de Bouteflika), gère en effet la communication du FCE depuis l’arrivée de Haddad à la tête de l’organisation patronale. « Haddad fait tout ce que Toufik Lerari lui dit de faire. Il n’écoute personne d’autre », explique une source proche du FCE. Il a d’ailleurs propulsé à la tête de JIL FCE, le patronat des jeunes.
Mais dans l’organisation du Forum africain, le rôle d’Allegorie ne s’est pas limité à une simple gestion des aspects liés à la communication. Selon une source proche de l’organisation, c’est Allegorie « qui a tout géré dans le moindre détail ».
« C’est cette agence qui est à l’origine de l’idée d’organiser le Forum africain, calqué sur le modèle de la conférence Fikra », explique notre source. « Elle a tout géré, du choix des invités jusqu’aux visas », poursuit notre source. Selon nos informations, c’est l’agence qui a remis la liste des invités au ministère des Affaires étrangères sans consulter les autres ministères. Le ministère des Affaires étrangères, pourtant co-organisateur de l’événement, « a tout validé, sans se poser de questions ».
On connaît la suite : des invités qui ne devaient pas se trouver à Alger ont obtenu leurs visas. L’ambassadeur d’Algérie à Paris a payé les frais de ce dysfonctionnement, mais d’autres têtes pourraient tomber dans les prochains jours.
Le Forum a été également marqué par une forte désorganisation. À en croire Ali Haddad, l’incident avec le gouvernement est lié à la désorganisation dans la gestion de l’événement. Pourtant, Allegorie n’est pas à sa première organisation d’événements de cette importance. Elle a déjà organisé deux éditions de Fikra, sans incidents majeurs.
Pire : après l’incident, c’est aussi Allegorie qui a inspiré la « communication de crise » du président FCE. Les éléments de langage utilisés par Ali Haddad ont aggravé les choses : au lieu de présenter des excuses et d’essayer de tourner la page de l’incident, le chef du FCE s’est perdu dans des explications contradictoires qui ont fini par discréditer sa défense.
Le patron du FCE a d’abord nié l’existence de l’incident avant de présenter ses excuses hier. Il a également affirmé que Ramtane Lamamra n’était pas prévu comme intervenant, alors que son était bien mentionné dans le programme officiel distribué à la presse. Il a enfin affirmé que Bouchouareb allait assister à la clôture du Forum avant d’annoncer que le ministre était « alité ».
Lors de la conférence de presse de clôture, l’agence Allegorie a également « innové » en installant dans la salle un « comité de soutien » à Ali Haddad. Sa mission ? Applaudir et tenter d’empêcher les questions gênantes. Du jamais vu !
TSA a tenté de joindre Toufik Lerari à plusieurs reprises, mais il n’a pas répondu.
TSA Algerie
En insistant sur le rôle de l’animatrice, Ali Haddad a surtout cherché à dédouaner celui qui paraît être le principal auteur de ce fiasco : l’agence Allegorie. Cette dernière, propriété de Toufik Lerari et Mahroum Rougab (fils de l’ex-influent conseiller de Bouteflika), gère en effet la communication du FCE depuis l’arrivée de Haddad à la tête de l’organisation patronale. « Haddad fait tout ce que Toufik Lerari lui dit de faire. Il n’écoute personne d’autre », explique une source proche du FCE. Il a d’ailleurs propulsé à la tête de JIL FCE, le patronat des jeunes.
Mais dans l’organisation du Forum africain, le rôle d’Allegorie ne s’est pas limité à une simple gestion des aspects liés à la communication. Selon une source proche de l’organisation, c’est Allegorie « qui a tout géré dans le moindre détail ».
« C’est cette agence qui est à l’origine de l’idée d’organiser le Forum africain, calqué sur le modèle de la conférence Fikra », explique notre source. « Elle a tout géré, du choix des invités jusqu’aux visas », poursuit notre source. Selon nos informations, c’est l’agence qui a remis la liste des invités au ministère des Affaires étrangères sans consulter les autres ministères. Le ministère des Affaires étrangères, pourtant co-organisateur de l’événement, « a tout validé, sans se poser de questions ».
On connaît la suite : des invités qui ne devaient pas se trouver à Alger ont obtenu leurs visas. L’ambassadeur d’Algérie à Paris a payé les frais de ce dysfonctionnement, mais d’autres têtes pourraient tomber dans les prochains jours.
Le Forum a été également marqué par une forte désorganisation. À en croire Ali Haddad, l’incident avec le gouvernement est lié à la désorganisation dans la gestion de l’événement. Pourtant, Allegorie n’est pas à sa première organisation d’événements de cette importance. Elle a déjà organisé deux éditions de Fikra, sans incidents majeurs.
Pire : après l’incident, c’est aussi Allegorie qui a inspiré la « communication de crise » du président FCE. Les éléments de langage utilisés par Ali Haddad ont aggravé les choses : au lieu de présenter des excuses et d’essayer de tourner la page de l’incident, le chef du FCE s’est perdu dans des explications contradictoires qui ont fini par discréditer sa défense.
Le patron du FCE a d’abord nié l’existence de l’incident avant de présenter ses excuses hier. Il a également affirmé que Ramtane Lamamra n’était pas prévu comme intervenant, alors que son était bien mentionné dans le programme officiel distribué à la presse. Il a enfin affirmé que Bouchouareb allait assister à la clôture du Forum avant d’annoncer que le ministre était « alité ».
Lors de la conférence de presse de clôture, l’agence Allegorie a également « innové » en installant dans la salle un « comité de soutien » à Ali Haddad. Sa mission ? Applaudir et tenter d’empêcher les questions gênantes. Du jamais vu !
TSA a tenté de joindre Toufik Lerari à plusieurs reprises, mais il n’a pas répondu.
TSA Algerie
Commentaire