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****************** a appris de sources informées que des invités et des journalistes ayant pris part au Forum algéro-africain d’investissements et d’affaires, dont les travaux viennent de s’achever, sont venus à Alger pour une mission «très spéciale». En effet, il s’avère – c’était prévisible – que ce rendez-vous économique d’envergure n’a pas du tout rassuré au moins trois pays qui lorgnent le marché africain et qui misent tout sur le continent pour s’y implanter et y prospérer. Une première campagne avait déjà commencé à travers des écrits malintentionnés visant à discréditer cette importante rencontre, en transformant une procédure protocolaire ordinaire en un «conflit entre le gouvernement et l’organisation patronale». Mais derrière cette tentative se cache un enjeu autrement plus grave.
Nos sources indiquent que le Forum d’Alger a inquiété le Maroc, la France et Israël – trois pays alliés – au plus haut point, car l'«lntrusion» du mastodonte économique qu’est l’Algérie en Afrique risque de bousculer bien des intérêts. En organisant ce forum et en décidant de se tourner résolument vers l’investissement en Afrique pour pallier la baisse des cours du baril et l’impact de la volatilité croissante des marchés pétroliers, l’Algérie fait peur à ces trois «concurrents» dont la position jusque-là avantageuse et quasi monopolistique pourrait être sérieusement remise en cause. En effet, tous les indicateurs convergent vers une domination écrasante de l’Algérie dans le continent dans le cas où elle accélérerait la cadence pour se positionner sur le très convoité marché africain.
L’Algérie, de par sa position stratégique, ses moyens financiers, ses capacités logistiques et, notamment, le respect dont elle jouit auprès des dirigeants africains, devrait chambouler la situation actuelle et gêner les intérêts de la France – un pays très présent sur le continent pour des raisons historiques – en Afrique francophone. Le Maroc, quant à lui, cherche depuis longtemps à se positionner à travers des investissements concentrés en Afrique de l’Ouest et qui profitent quasi exclusivement à la famille régnante. Pour sa part, Israël tente une incursion par l’Afrique de l’Est.
****************** avait, rappelle-t-on, appris, en juillet dernier, d’une source diplomatique africaine que l’Etat sioniste avait engagé une vaste offensive en Afrique dont la finalité pourrait avoir une relation directe avec l’Algérie. Plus grave, l’Etat hébreu n’agit pas seul dans cette stratégie élaborée secrètement entre Israël et la France avec l'apport financier de certains pays du Golfe et dont le Makhzen constitue le cheval de Troie.
Notre source avait souligné également que la situation politique floue qui prévaut en Algérie a encouragé Israël à lancer cette offensive, car Tel-Aviv pense que notre pays «est fragilisé par l’absence de succession au président Bouteflika» et prédit que «les événements vont se précipiter dans les mois à venir». «Tout est fait pour neutraliser l'Algérie économiquement, diplomatiquement et militairement», avait mis en garde notre source.
Karim Bouali
Nos sources indiquent que le Forum d’Alger a inquiété le Maroc, la France et Israël – trois pays alliés – au plus haut point, car l'«lntrusion» du mastodonte économique qu’est l’Algérie en Afrique risque de bousculer bien des intérêts. En organisant ce forum et en décidant de se tourner résolument vers l’investissement en Afrique pour pallier la baisse des cours du baril et l’impact de la volatilité croissante des marchés pétroliers, l’Algérie fait peur à ces trois «concurrents» dont la position jusque-là avantageuse et quasi monopolistique pourrait être sérieusement remise en cause. En effet, tous les indicateurs convergent vers une domination écrasante de l’Algérie dans le continent dans le cas où elle accélérerait la cadence pour se positionner sur le très convoité marché africain.
L’Algérie, de par sa position stratégique, ses moyens financiers, ses capacités logistiques et, notamment, le respect dont elle jouit auprès des dirigeants africains, devrait chambouler la situation actuelle et gêner les intérêts de la France – un pays très présent sur le continent pour des raisons historiques – en Afrique francophone. Le Maroc, quant à lui, cherche depuis longtemps à se positionner à travers des investissements concentrés en Afrique de l’Ouest et qui profitent quasi exclusivement à la famille régnante. Pour sa part, Israël tente une incursion par l’Afrique de l’Est.
****************** avait, rappelle-t-on, appris, en juillet dernier, d’une source diplomatique africaine que l’Etat sioniste avait engagé une vaste offensive en Afrique dont la finalité pourrait avoir une relation directe avec l’Algérie. Plus grave, l’Etat hébreu n’agit pas seul dans cette stratégie élaborée secrètement entre Israël et la France avec l'apport financier de certains pays du Golfe et dont le Makhzen constitue le cheval de Troie.
Notre source avait souligné également que la situation politique floue qui prévaut en Algérie a encouragé Israël à lancer cette offensive, car Tel-Aviv pense que notre pays «est fragilisé par l’absence de succession au président Bouteflika» et prédit que «les événements vont se précipiter dans les mois à venir». «Tout est fait pour neutraliser l'Algérie économiquement, diplomatiquement et militairement», avait mis en garde notre source.
Karim Bouali
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