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La politique marocaine de développement de l'aquaculture est donnée en exemple à l’international. Une étude sur le commerce du poisson qui vient d’être publiée par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) considère, en effet, le Maroc comme étant un pays en développement où le secteur aquacole est développé. Tout comme Oman et l’Équateur.
L'étude intitulée «Trade and Environment Review 2016 : Fish Trade» relève que l'aquaculture est l'un des secteurs de production alimentaire qui connaissent la croissance la plus rapide, offrant à de nombreux pays en développement des débouchés importants à l'exportation, dont les pays cités. D’ailleurs, globalement, dans ces trois pays, notent les auteurs de cette étude, «la pêche joue un rôle majeur dans l'économie nationale, en particulier grâce aux liens avec le secteur du tourisme». Ainsi, indiquent-ils, le Maroc promeut la consommation de poisson dans les secteurs de la restauration et de l'hôtellerie, la transformation des sardines en conserve et encourage le développement de l'industrie halieutique et la promotion de la pêche récréative.
-Pour l’organisation onusienne, le développement de l'aquaculture au Maroc, à Oman et en Équateur repose en grande partie sur les politiques et les mesures incitatives, ainsi que sur la fourniture par le gouvernement d'infrastructures et de financement de semences. Cela suggère que les programmes nationaux de soutien à l'aquaculture sont une condition préalable à la croissance continue de ce secteur, estime la Cnuced. Les efforts du Royaume visant à développer l'aquaculture et l'accent mis par les autorités marocaines sur les pratiques de production durable ont placé le secteur en position de tirer parti des avantages de la demande croissante de produits de la pêche biologique et durable, selon l’étude. Cette dernière relève que les méthodes de production durable certifiées sont devenues une exigence d'accès au marché dans le commerce mondial du poisson. Les producteurs certifiés sont en mesure d'exporter leurs produits vers les principaux marchés des pays développés avec des prix intéressants, note la Cnuced. Toutefois, nuance-t-elle, les coûts de production et de certification plus élevés et la nécessité de s'appuyer sur un segment organique beaucoup plus petit du marché peuvent rendre la production biologique peu intéressante. De ce fait, elle suggère la mise en commun des producteurs afin d'obtenir des économies d'échelle, de réduire les coûts et de réduire les écarts d'accès aux marchés. Par ailleurs, l’étude relève que le Maroc possède un potentiel aquacole considérable inexploité avec une côte de 3.500 km ouverte sur l'Atlantique et la Méditerranée, la qualité de ses eaux, une large gamme d'essences, une main-d'œuvre compétitive et expérimentée et une proximité géographique du marché européen. Elle a réservé un focus à l’historique et aux réalisations du secteur au Maroc.
Ce focus montre qu’aujourd'hui, l'aquaculture représente moins de 1% de la production halieutique du pays, avec une production annuelle allant d'environ 300 à 1.189 tonnes par an selon les estimations. Les principales espèces de poissons comprennent la lisse et la brème, et les mollusques tels que les moules et les huîtres.
L’étude a aussi rappelé que l'Agence nationale pour le développement de l'aquaculture (ANDA) a lancé un appel d'offres pour la construction de neuf fermes aquacoles de 20 à 40 hectares sur la côte méditerranéenne, qui devraient générer un investissement total de plus de 30 millions de dollars.
- le matin
L'étude intitulée «Trade and Environment Review 2016 : Fish Trade» relève que l'aquaculture est l'un des secteurs de production alimentaire qui connaissent la croissance la plus rapide, offrant à de nombreux pays en développement des débouchés importants à l'exportation, dont les pays cités. D’ailleurs, globalement, dans ces trois pays, notent les auteurs de cette étude, «la pêche joue un rôle majeur dans l'économie nationale, en particulier grâce aux liens avec le secteur du tourisme». Ainsi, indiquent-ils, le Maroc promeut la consommation de poisson dans les secteurs de la restauration et de l'hôtellerie, la transformation des sardines en conserve et encourage le développement de l'industrie halieutique et la promotion de la pêche récréative.
-Pour l’organisation onusienne, le développement de l'aquaculture au Maroc, à Oman et en Équateur repose en grande partie sur les politiques et les mesures incitatives, ainsi que sur la fourniture par le gouvernement d'infrastructures et de financement de semences. Cela suggère que les programmes nationaux de soutien à l'aquaculture sont une condition préalable à la croissance continue de ce secteur, estime la Cnuced. Les efforts du Royaume visant à développer l'aquaculture et l'accent mis par les autorités marocaines sur les pratiques de production durable ont placé le secteur en position de tirer parti des avantages de la demande croissante de produits de la pêche biologique et durable, selon l’étude. Cette dernière relève que les méthodes de production durable certifiées sont devenues une exigence d'accès au marché dans le commerce mondial du poisson. Les producteurs certifiés sont en mesure d'exporter leurs produits vers les principaux marchés des pays développés avec des prix intéressants, note la Cnuced. Toutefois, nuance-t-elle, les coûts de production et de certification plus élevés et la nécessité de s'appuyer sur un segment organique beaucoup plus petit du marché peuvent rendre la production biologique peu intéressante. De ce fait, elle suggère la mise en commun des producteurs afin d'obtenir des économies d'échelle, de réduire les coûts et de réduire les écarts d'accès aux marchés. Par ailleurs, l’étude relève que le Maroc possède un potentiel aquacole considérable inexploité avec une côte de 3.500 km ouverte sur l'Atlantique et la Méditerranée, la qualité de ses eaux, une large gamme d'essences, une main-d'œuvre compétitive et expérimentée et une proximité géographique du marché européen. Elle a réservé un focus à l’historique et aux réalisations du secteur au Maroc.
Ce focus montre qu’aujourd'hui, l'aquaculture représente moins de 1% de la production halieutique du pays, avec une production annuelle allant d'environ 300 à 1.189 tonnes par an selon les estimations. Les principales espèces de poissons comprennent la lisse et la brème, et les mollusques tels que les moules et les huîtres.
L’étude a aussi rappelé que l'Agence nationale pour le développement de l'aquaculture (ANDA) a lancé un appel d'offres pour la construction de neuf fermes aquacoles de 20 à 40 hectares sur la côte méditerranéenne, qui devraient générer un investissement total de plus de 30 millions de dollars.
- le matin
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