Alors que les rebelles appellent à un cessez-le-feu et à l’évacuation des civils d'Alep, l’armée russe annonce la mort d’un colonel russe, tué à Alep à la suite d’un bombardement des rebelles.
Avec notre correspondante à Moscou, Muriel Pomponne
Le colonel Ruslan Galitskiy est le 23e militaire russe tué en Syrie depuis le début de l’opération en septembre 2015. Il s’agit là des chiffres officiels. L’officier, l’un des plus hauts gradés tués depuis le début de l’intervention russe, a été blessé il y a quelques jours lors d’un tir d’artillerie rebelle à Alep-Ouest, zone sous contrôle gouvernemental. Il agissait en tant que conseiller militaire auprès des forces syriennes, toujours selon les informations officielles du ministère russe de la Défense.
Lundi, ce sont deux infirmières russes qui ont été tuées dans le bombardement d’un hôpital de campagne. Une troisième femme pédiatre a été grièvement blessée. « Selon toute vraisemblance, ce bombardement a été effectué par les combattants de l’opposition », a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense. Il a ajouté : « Nous savons de qui ils ont reçu les coordonnées exactes de l’hôpital russe. » Le ministère des Affaires étrangères a également réagi vertement, notant que les capitales occidentales n’ont pas condamné cette opération.
Mercredi matin, le Kremlin s’est félicité de la libération de nouveaux quartiers à Alep-Est et a estimé qu’il n'y avait plus personne avec qui négocier une trêve, seulement des terroristes, réunis autour de Jabhat al-Nosra.
RFI
Avec notre correspondante à Moscou, Muriel Pomponne
Le colonel Ruslan Galitskiy est le 23e militaire russe tué en Syrie depuis le début de l’opération en septembre 2015. Il s’agit là des chiffres officiels. L’officier, l’un des plus hauts gradés tués depuis le début de l’intervention russe, a été blessé il y a quelques jours lors d’un tir d’artillerie rebelle à Alep-Ouest, zone sous contrôle gouvernemental. Il agissait en tant que conseiller militaire auprès des forces syriennes, toujours selon les informations officielles du ministère russe de la Défense.
Lundi, ce sont deux infirmières russes qui ont été tuées dans le bombardement d’un hôpital de campagne. Une troisième femme pédiatre a été grièvement blessée. « Selon toute vraisemblance, ce bombardement a été effectué par les combattants de l’opposition », a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense. Il a ajouté : « Nous savons de qui ils ont reçu les coordonnées exactes de l’hôpital russe. » Le ministère des Affaires étrangères a également réagi vertement, notant que les capitales occidentales n’ont pas condamné cette opération.
Mercredi matin, le Kremlin s’est félicité de la libération de nouveaux quartiers à Alep-Est et a estimé qu’il n'y avait plus personne avec qui négocier une trêve, seulement des terroristes, réunis autour de Jabhat al-Nosra.
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