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« Arab Reading Index » : Les Marocains champions du Maghreb en lecture de livres...

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  • « Arab Reading Index » : Les Marocains champions du Maghreb en lecture de livres...

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    Enfin une bonne nouvelle dans le domaine de la culture : Les Marocains se distinguent par le temps passé à lire et à se cultiver par rapport à leurs voisins algériens et tunisiens. Le rapport « Arab Reading Index » (ARI) a évalué le temps consacré à la lecture dans le monde arabe, et les résultats sont plutôt encourageants. Détails.


    Marocains champions du Maghreb en lecture de livres/ Ph. DR
    La lecture a-t-elle de plus en plus la cote auprès des Marocains ? Oui, estime la Fondation Mohammed Bin Rashid Al Maktoum, qui a coréalisé une étude intitulée « Arab Reading Index » (ARI), en partenariat avec le bureau régional MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Les résultats de cette étude ont été dévoilés lors de la troisième édition du Sommet de la connaissance arabe (Arab Knowledge Summit), organisé le 4 décembre dernier à Dubaï.
    L’ARI place le Maroc comme champion de la lecture de livres dans le Maghreb, et deuxième dans le monde arabe, avec environ 26 livres lus par an. Les Marocains consacrent aussi environ 59 heures à la lecture, poursuit le document.
    La lecture des livres en langues étrangères appréciée au Maroc
    Toujours selon le classement, l'Egypte arrive troisième, au coude à coude avec le royaume (environ 25 livres) alors que le Liban remporte la première place dans le monde arabe (28,67) s’agissant du nombre des livres lus annuellement. Le bas du podium est occupé par la Somalie (1,74 livre), la République de Djibouti (environ 2 livres par an) et l’Union des Comores (environ 2,5 livres).
    En moyenne dans le monde Arabe, 32,24 heures par an sont consacrées à la lecture, et 16,08 livres sont lus annuellement, poursuit l’étude. Les Algériens s’adonnent à cette activité environ 36 heures par an avec une moyenne de 18 livres. Les Egyptiens restent encore au coude à coude avec les Marocains en consacrant approximativement 61 heures à la lecture.
    Pour ce qui est des bouquins en langues étrangères, les Libanais raflent la mise, puisque l’étude indique qu’ils lisent en moyenne 11 livres par an, essentiellement en français et en anglais. Les Marocains, eux, récoltent la troisième place avec huit ouvrages.
    La famille, socle important pour la lecture
    Pour consacrer du temps à la lecture, l’environnement joue naturellement un rôle très important. La famille, les institutions et l’environnement éducatif ainsi que la société dans son ensemble sont autant de socles qui peuvent favoriser (ou défavoriser) le temps passé à lire, selon l’étude. En effet, quatre pays du monde arabe sont en haut du podium : les Emirats arabes unis, l’Egypte, le Liban et le Maroc, avec un score qui dépasse les 80%, alors que la Somalie a enregistré moins de 10%. Au royaume, la famille reste l’un des premiers facteurs qui favorisent la lecture, avant les institutions, l’éducation et la société.
    Généralement, parmi les raisons qui peuvent pousser quelqu’un à lire dans le monde arabe, la recherche d’informations remporte la palme (18%), suivie du plaisir de lire (17%), la curiosité (16%) et l’ennui (12%), à en croire l’étude, qui s’est basée sur un questionnaire soumis à 148 294 personnes dans la région. Parmi les répondants, 60 680 sont des étudiants d’âges différents.
    Plus loin, le rapport pointe en revanche une autre réalité, moins optimiste, citant des sites spécialisés dans la culture et l'éducation : Les Arabes lisent en moyenne 6 minutes par an, contre 200 heures pour les Américains et les Européens. Un enfant américain lit environ six minutes par jour, tandis qu’un enfant arabe consacre sept petites minutes… par an à ce passe-temps. Contrairement à l’étude, les données collectées de ces sites ne prennent pas en compte les caractéristiques des sociétés arabes et leur culture, estime l'ARI.

  • #2
    On ne peut que se réjouir d'un tel résultat, quel que soit le pays d'ailleurs, le "monde arabe" accusant un retard abyssal en la matière. Voilà un domaine où l'émulation ne peut qu'être saine et payante à terme.
    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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