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Toutes les pistes du fiasco du Forum africain mènent vers Ramtane Lamamra. Le ministre des Affaires étrangères se voit reprocher notamment d’avoir cédé à toutes les exigences du Forum des chefs d’entreprises (FCE), co-organisateur avec les AE du Forum africain. Selon une source proche du dossier, la liste des visas a bien été validée par le ministre lui-même, sans suivre la procédure habituelle qui veut que les départements concernés soient consultés. « La liste a été proposée par le FCE et elle a été validée par les Affaires étrangères. Lamamra n’a pas osé émettre la moindre remarque », poursuit notre source. C’est peut-être pour cette raison qu’Ali Haddad a pensé qu’il pouvait ne pas respecter le protocole, même si le programme des interventions avait été établi par la présidence de la République. Les consignes étaient claires : le gouvernement ne devait pas assister au discours de Haddad. Mais ce dernier est passé outre.
L’ambassadeur Bendjemaâ sacrifié
« L’ambassadeur d’Algérie à Paris n’a fait qu’obéir à son ministre. Il a payé pour les erreurs commises par d’autres », explique une source diplomatique qui souligne que « c’est la première fois dans l’histoire de notre diplomatie qu’un ambassadeur est sanctionné de manière aussi brutale et rapide. C’est mauvais pour l’image du pays ».
Amar Bendjemaa est réputé proche à la fois de Sellal, Ouyahia et Lamamra. « Son limogeage brutal illustre la gravité de la crise née du fiasco de l’organisation du Forum africain », poursuit notre source. Il semble aujourd’hui que le diplomate a servi de bouc-émissaire dans cette affaire.
Lundi, plusieurs acteurs liés au scandale ont été auditionnés dans un le cadre de l’enquête demandée par la présidence. La diplomate qui avait assuré l’animation du Forum a clairement affirmé avoir agi à la demande du FCE. Selon elle, c’est l’organisateur qui lui a demandé « dans l’oreillette » d’appeler Ali Haddad juste après le discours de Sellal.
Une version confirmée par Toufik Lerari, directeur de l’agence Allegorie, qui a géré l’événement pour le compte du FCE. Selon nos sources, il a affirmé que c’est bien Ali Haddad qui a demandé ce changement dans le programme des interventions, provoquant la sortie des membres du gouvernement de la salle.
TSA
L’ambassadeur Bendjemaâ sacrifié
« L’ambassadeur d’Algérie à Paris n’a fait qu’obéir à son ministre. Il a payé pour les erreurs commises par d’autres », explique une source diplomatique qui souligne que « c’est la première fois dans l’histoire de notre diplomatie qu’un ambassadeur est sanctionné de manière aussi brutale et rapide. C’est mauvais pour l’image du pays ».
Amar Bendjemaa est réputé proche à la fois de Sellal, Ouyahia et Lamamra. « Son limogeage brutal illustre la gravité de la crise née du fiasco de l’organisation du Forum africain », poursuit notre source. Il semble aujourd’hui que le diplomate a servi de bouc-émissaire dans cette affaire.
Lundi, plusieurs acteurs liés au scandale ont été auditionnés dans un le cadre de l’enquête demandée par la présidence. La diplomate qui avait assuré l’animation du Forum a clairement affirmé avoir agi à la demande du FCE. Selon elle, c’est l’organisateur qui lui a demandé « dans l’oreillette » d’appeler Ali Haddad juste après le discours de Sellal.
Une version confirmée par Toufik Lerari, directeur de l’agence Allegorie, qui a géré l’événement pour le compte du FCE. Selon nos sources, il a affirmé que c’est bien Ali Haddad qui a demandé ce changement dans le programme des interventions, provoquant la sortie des membres du gouvernement de la salle.
TSA
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