Le ministère du Commerce met en garde les citoyens contre l'utilisation d'un complément alimentaire dénommé RHB (Rahmat Rabbi) commercialisé dans les pharmacies comme produit supposant atténuer les complications
liées au diabète, avise mercredi ce ministère dans un communiqué relayé par l'agence de presse (APS).
Ce complément alimentaire a été développé par TZ Lab et fabriqué par Nadpharmadic-production sis à la zone industrielle El-Rhumel (wilaya de Constantine). "Dans ce cadre, par mesure de précaution, les services du contrôle de
la qualité et de la répression des fraudes du ministère du Commerce ont procédé au retrait de ce produit avec des prélèvements aux fins d'analyses et de vérification de sa conformité", indique la même source.
A ce titre, "il est recommandé aux consommateurs de s'abstenir d'acheter ce complément alimentaire jusqu'à obtention des résultats définitifs de ces analyses", insiste le ministère.
En outre, les services du contrôle de la qualité et de la répression des fraudes "avisent les pharmacies d'officines et les commerçants que la commercialisation ou l'utilisation de ce produit avant l'obtention des résultats d'analyses les exposent à des sanctions administratives et pénales", précise le communiqué.
En tout état de cause, les services du contrôle et de la répression des fraudes du ministère du Commerce "ont été chargés de procéder sans délai, au retrait de ce produit mis sur le marché", ajoute le communiqué.
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a affirmé, quant à lui, que le produit dénommé "Rahmat rabi" est un complément alimentaire et non un médicament pour le diabète, appelant les diabétiques à se conformer aux recommandations de leur médecin.
Dans une déclaration à l'APS, M. Boudiaf a indiqué que le produit qui a fait couler beaucoup d'encre récemment "n'est pas un médicament mais un complément alimentaire car ne répondant pas aux conditions requises par la réglementation
concernant les produits pharmaceutiques", à savoir les analyses et les expériences cliniques avant l'enregistrement et l'autorisation de distribution.
Il a précisé que le "produit ne répond pas aux conditions et ne peut en aucun cas être considéré comme un médicament et il s'agit d'un complément alimentaire qui n'est pas soumis aux textes juridiques régissant les produits
pharmaceutiques", appelant les malades chroniques notamment les diabétiques à "se conformer aux recommandations de leur médecin, seul habilité à prescrire le traitement approprié".
D'autre part, M. Boudiaf a souligné que les "autorités publiques encouragent les bonnes initiatives, les chercheurs et les inventeurs aux fins de les accompagner dans le cadre de la réglementation en vigueur".
Le président de la Fédération des associations de diabétiques, Noureddine Boussetta, a relevé que le produit "est classifié dans la catégorie compléments alimentaires et a obtenu l'homologation du ministère du Commerce en vue de sa commercialisation".
"Le médecin doit impérativement être consulté", a-t-il fait remarquer. Il a ajouté enfin, que des "centaines de malades se trouvent dans un état critique suite à la prise de ce produit et à l'arrêt de leur traitement (insuline et comprimés)", avant de dire que le malade a été "victime" de la promotion de ce produit".
Il a appelé à "retirer immédiatement le produit des pharmacies".
Le conseil de l'ordre des pharmaciens de Batna avait avertit les pharmaciens de la régions contre toute commercialisation de ce produit. "Le produit "RHB" ne peut pas être commercialisé dans les officines pharmaceutiques", avaient-ils déploré en ajoutant qu"en cas de dépassement de la part des pharmaciens, ou d’accident survenu à un patient diabétique ayant consommé le produit, le Conseil de l’Ordre, en plus des sanctions disciplinaires, se constituera partie civile et portera plainte à l’encontre du contrevenant".
APS
liées au diabète, avise mercredi ce ministère dans un communiqué relayé par l'agence de presse (APS).
Ce complément alimentaire a été développé par TZ Lab et fabriqué par Nadpharmadic-production sis à la zone industrielle El-Rhumel (wilaya de Constantine). "Dans ce cadre, par mesure de précaution, les services du contrôle de
la qualité et de la répression des fraudes du ministère du Commerce ont procédé au retrait de ce produit avec des prélèvements aux fins d'analyses et de vérification de sa conformité", indique la même source.
A ce titre, "il est recommandé aux consommateurs de s'abstenir d'acheter ce complément alimentaire jusqu'à obtention des résultats définitifs de ces analyses", insiste le ministère.
En outre, les services du contrôle de la qualité et de la répression des fraudes "avisent les pharmacies d'officines et les commerçants que la commercialisation ou l'utilisation de ce produit avant l'obtention des résultats d'analyses les exposent à des sanctions administratives et pénales", précise le communiqué.
En tout état de cause, les services du contrôle et de la répression des fraudes du ministère du Commerce "ont été chargés de procéder sans délai, au retrait de ce produit mis sur le marché", ajoute le communiqué.
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a affirmé, quant à lui, que le produit dénommé "Rahmat rabi" est un complément alimentaire et non un médicament pour le diabète, appelant les diabétiques à se conformer aux recommandations de leur médecin.
Dans une déclaration à l'APS, M. Boudiaf a indiqué que le produit qui a fait couler beaucoup d'encre récemment "n'est pas un médicament mais un complément alimentaire car ne répondant pas aux conditions requises par la réglementation
concernant les produits pharmaceutiques", à savoir les analyses et les expériences cliniques avant l'enregistrement et l'autorisation de distribution.
Il a précisé que le "produit ne répond pas aux conditions et ne peut en aucun cas être considéré comme un médicament et il s'agit d'un complément alimentaire qui n'est pas soumis aux textes juridiques régissant les produits
pharmaceutiques", appelant les malades chroniques notamment les diabétiques à "se conformer aux recommandations de leur médecin, seul habilité à prescrire le traitement approprié".
D'autre part, M. Boudiaf a souligné que les "autorités publiques encouragent les bonnes initiatives, les chercheurs et les inventeurs aux fins de les accompagner dans le cadre de la réglementation en vigueur".
Le président de la Fédération des associations de diabétiques, Noureddine Boussetta, a relevé que le produit "est classifié dans la catégorie compléments alimentaires et a obtenu l'homologation du ministère du Commerce en vue de sa commercialisation".
"Le médecin doit impérativement être consulté", a-t-il fait remarquer. Il a ajouté enfin, que des "centaines de malades se trouvent dans un état critique suite à la prise de ce produit et à l'arrêt de leur traitement (insuline et comprimés)", avant de dire que le malade a été "victime" de la promotion de ce produit".
Il a appelé à "retirer immédiatement le produit des pharmacies".
Le conseil de l'ordre des pharmaciens de Batna avait avertit les pharmaciens de la régions contre toute commercialisation de ce produit. "Le produit "RHB" ne peut pas être commercialisé dans les officines pharmaceutiques", avaient-ils déploré en ajoutant qu"en cas de dépassement de la part des pharmaciens, ou d’accident survenu à un patient diabétique ayant consommé le produit, le Conseil de l’Ordre, en plus des sanctions disciplinaires, se constituera partie civile et portera plainte à l’encontre du contrevenant".
APS
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