Les attendus du jugement sont particulièrement durs envers le député national-populiste et islamophobe Geert Wilders, absent à l’audience. Le tribunal d’arrondissement de Schipol vient de le reconnaître coupable de discrimination abusive et d’injures collectives, mais sans qu’il lui soit pour autant imposé de sanction, l’énoncé du jugement constituant à cet égard une peine suffisante, selon les magistrats du siège.
De notre bureau de Bruxelles,
Les faits ne sont pas contestés : il y a deux ans, Geert Wilders a, au cours d’une harangue enflammée, posé la question de pure rhétorique à ses auditeurs, tous gagnés à sa cause : « Voulez-vous chez nous plus ou moins de Marocains ? » La salle hurle « Moins ! Moins ! Moins ! », et Wilders de promettre : « Alors, on va s’en occuper ! ».
Pas moins de 6 400 plaintes individuelles et collectives ont été déposées. Le ministère public a poursuivi l’intéressé notamment du chef d’incitation à la haine, chef pour lequel il a été relaxé.
Lors d’un procès précédent de nature comparable, Geert Wilders avait été relaxé. Au cours de ce procès-ci, le prévenu a lancé à l’adresse des magistrats : « Si vous me condamnez, vous condamnez la moitié des Pays-Bas », allusion aux sondages favorables à son parti, dans la perspective des législatives de l’an prochain. Le président du tribunal a jugé ces propos « indignes d’un élu ».
RFI
De notre bureau de Bruxelles,
Les faits ne sont pas contestés : il y a deux ans, Geert Wilders a, au cours d’une harangue enflammée, posé la question de pure rhétorique à ses auditeurs, tous gagnés à sa cause : « Voulez-vous chez nous plus ou moins de Marocains ? » La salle hurle « Moins ! Moins ! Moins ! », et Wilders de promettre : « Alors, on va s’en occuper ! ».
Pas moins de 6 400 plaintes individuelles et collectives ont été déposées. Le ministère public a poursuivi l’intéressé notamment du chef d’incitation à la haine, chef pour lequel il a été relaxé.
Lors d’un procès précédent de nature comparable, Geert Wilders avait été relaxé. Au cours de ce procès-ci, le prévenu a lancé à l’adresse des magistrats : « Si vous me condamnez, vous condamnez la moitié des Pays-Bas », allusion aux sondages favorables à son parti, dans la perspective des législatives de l’an prochain. Le président du tribunal a jugé ces propos « indignes d’un élu ».
RFI