La Ligue algérienne pour la Défense des droits de l’Homme a rendu public son rapport annuel sur l’Etat des droits de l’homme en Algérie en 2016
Dans le cadre de la célébration du 68ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) présente un Rapport annuel sur l’Etat des droits de l’homme en Algérie dans l’année 2016 dans l’Algérie, Le moins que l'on puisse dire est que le rapport établi par M. Houari Kaddour secrétaire national charge des dossiers spécialisés de la LADDH est dramatique et accablant !
Le système algérien a voulu entretenir l’illusion d’un changement là où la réalité est marquée par la continuité dans la répression, les violations des libertés publiques et des droits de l’Homme. Les algériennes et algériens qui revendiquent le respect de leurs droits aussi bien civils et politiques, qu’économiques, sociaux et culturels font l’objet de discriminations, d’arrestations. Depuis 10 decembre2015 jusqu'à 07 décembre 2016, les revendications sociales sont d’ailleurs de plus en plus nombreuses, et d’importantes manifestations pour réclamer l’amélioration du niveau de vie.
Le droit au logement :
La politique du logement social dont l’Etat cherche à travers elle à alléger la crise dans le secteur n’a point diminué de son ampleur du fait qu’elle n’a pas été à la hauteur des attentes et les revendications contestataires sont demeurées telles quelles, sans évoquer la maffia de l’immobilier prépondérante dans ce contexte. Et ce au moment où le phénomène des constructions anarchiques s’est amplifié par l’intermédiaire de lobbys acheminant des individus déshérités dans le but d’opérations de business et qui continuent d’activer sans que les autorités interviennent pour éradiquer ce fléau.
A tel point que l’extension de ces constructions anarchiques dans le territoire national, suscite des interrogations quant à leur prolifération illicite à plus forte raison que certains particuliers sont passés maitres dans l’appropriation de la propriété publique et la spoliation, tout autant, de terrains privés et la construction de leurs édifices sans permis d’autorisation légale, contrevenant aux lois en usage.
Le droit à la santé :
Le bureau national de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) reproche la gestion anarchique dans ce secteur et ce qui en résulte comme absence totale de statistiques d’évaluations exactes des besoins en matière de santé publique.
De même que le bureau national de la LADDH a relevé la faiblesse du financement du secteur de la santé publique et une hausse relative des dépenses en matière de soins médicaux familles Algériennes, des déboursements avoisinant les 48 °/° de dépenses sociales pour subvenir aux besoins des traitements sanitaires. Ceci en raison de l’échec des dispositifs de l’assistance sanitaire et des services publics annexes de la prévention dans ce contexte où les frais de traitements sont extrêmement couteux pour l’humble citoyen aux modestes revenus. Alors que parallèlement, la situation dans les hôpitaux laisse à désirer compte tenu du manque de spécialistes, de moyens logistiques appropriés, de la hausse des frais de traitements et du manque des médicaments, sans évoquer les contradictions relevées dans la gestion financière des centres de santé et des salles de soins.
Les droits de l’enfant :
Malgré que l’Algérie ait paraphé la convention des droits de l’enfant et ses deux protocoles annexes, force est de constater que la situation de l’enfance à s’est davantage dégradée avec notamment la consommation des alcaloïdes, les agressions sexuelles sur les enfants et leur exploitation dans le travail. De même que le bureau national de la LADDH déplore certains dépassements attentant aux droits de l’enfance, en signalant entre autres :
1. Près de 5 800 enfants, âgés entre un et dix-huit ans, ont fait l’objet de violences, d’agressions physiques, d’abus sexuels, de meurtres ou d’enlèvements, perpétrés par des adultes, au cours de l’année 2015, selon la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
• 3542 ont fait l’objet d’agressions physiques
• 1536 ont été victimes d’agressions sexuelles
• 1536 autres ont subi différentes formes de maltraitances.
• 84 enfants auraient fait l’objet d’un kidnapping ou d’une tentative de détournement ; tans disque au cours de l’année 2016 en a enregistré plus 220 d’une tentative de détournement, dont 08 assassinat après leur kidnapping
• 20 auraient été victimes d'homicides volontaires (dont 4 filles et 16 garçons)
• 15 L'assassinat après leur kidnapping
2. la délinquance juvénile a enregistré 4 247 affaires ayant impliqué 5 484 enfants dont 5 300 garçons et 184 filles.
3. 400.000 enfants non scolarisés en âge d'être scolarisés en Algérie
4. 200 000 enfants exploités dans le marché noir
5. 20.000 enfants résidant dans les rues, ces SDF à la fleur de l'âge
6. 45 000 sont sans identité connue.
7. plus de 350.000 enfants souffrant d’un retard de croissance dû à la malnutrition.
Parité entre les sexes:
L’égalité entre les sexes et la bonne gouvernance, ne peuvent être soustrait des questions de genre alors la participation de la femme à la vie publique et économique en Algérie reste en déca du rôle qui aurait du être le sien en l’absence de toute volonté qui intégrerait la femme dans le développement comme acteur et bénéficiaire .D’après les associations des femmes algériennes
D'ailleurs l'Algérie se classe 120ème selon le "Global Gender Gap Report 2016", publié par le World Economic Forum le 26 octobre dernier.
Violence contre les femmes :
La violence contre la femme est parmi les préoccupations majeures le bureau national de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH), elle s’inscrit en droite ligne des revendications féminines et dénonce par tous moyens appropriés, la violation de ces droits et plaident pour l’élimination de toutes les formes de discrimination contre les femmes. Dans ce contexte la majorité des femmes agressé ou battues ne le déclare pas, Elles s’enferment dans un mutisme fataliste .
D'après les statistique la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a donné des chiffres effarants quant à l’ampleur du phénomène. Plus de 8461 cas de violences faites aux femmes durant les 10 mois 2016.
suite...
Dans le cadre de la célébration du 68ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) présente un Rapport annuel sur l’Etat des droits de l’homme en Algérie dans l’année 2016 dans l’Algérie, Le moins que l'on puisse dire est que le rapport établi par M. Houari Kaddour secrétaire national charge des dossiers spécialisés de la LADDH est dramatique et accablant !
Le système algérien a voulu entretenir l’illusion d’un changement là où la réalité est marquée par la continuité dans la répression, les violations des libertés publiques et des droits de l’Homme. Les algériennes et algériens qui revendiquent le respect de leurs droits aussi bien civils et politiques, qu’économiques, sociaux et culturels font l’objet de discriminations, d’arrestations. Depuis 10 decembre2015 jusqu'à 07 décembre 2016, les revendications sociales sont d’ailleurs de plus en plus nombreuses, et d’importantes manifestations pour réclamer l’amélioration du niveau de vie.
Le droit au logement :
La politique du logement social dont l’Etat cherche à travers elle à alléger la crise dans le secteur n’a point diminué de son ampleur du fait qu’elle n’a pas été à la hauteur des attentes et les revendications contestataires sont demeurées telles quelles, sans évoquer la maffia de l’immobilier prépondérante dans ce contexte. Et ce au moment où le phénomène des constructions anarchiques s’est amplifié par l’intermédiaire de lobbys acheminant des individus déshérités dans le but d’opérations de business et qui continuent d’activer sans que les autorités interviennent pour éradiquer ce fléau.
A tel point que l’extension de ces constructions anarchiques dans le territoire national, suscite des interrogations quant à leur prolifération illicite à plus forte raison que certains particuliers sont passés maitres dans l’appropriation de la propriété publique et la spoliation, tout autant, de terrains privés et la construction de leurs édifices sans permis d’autorisation légale, contrevenant aux lois en usage.
Le droit à la santé :
Le bureau national de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) reproche la gestion anarchique dans ce secteur et ce qui en résulte comme absence totale de statistiques d’évaluations exactes des besoins en matière de santé publique.
De même que le bureau national de la LADDH a relevé la faiblesse du financement du secteur de la santé publique et une hausse relative des dépenses en matière de soins médicaux familles Algériennes, des déboursements avoisinant les 48 °/° de dépenses sociales pour subvenir aux besoins des traitements sanitaires. Ceci en raison de l’échec des dispositifs de l’assistance sanitaire et des services publics annexes de la prévention dans ce contexte où les frais de traitements sont extrêmement couteux pour l’humble citoyen aux modestes revenus. Alors que parallèlement, la situation dans les hôpitaux laisse à désirer compte tenu du manque de spécialistes, de moyens logistiques appropriés, de la hausse des frais de traitements et du manque des médicaments, sans évoquer les contradictions relevées dans la gestion financière des centres de santé et des salles de soins.
Les droits de l’enfant :
Malgré que l’Algérie ait paraphé la convention des droits de l’enfant et ses deux protocoles annexes, force est de constater que la situation de l’enfance à s’est davantage dégradée avec notamment la consommation des alcaloïdes, les agressions sexuelles sur les enfants et leur exploitation dans le travail. De même que le bureau national de la LADDH déplore certains dépassements attentant aux droits de l’enfance, en signalant entre autres :
1. Près de 5 800 enfants, âgés entre un et dix-huit ans, ont fait l’objet de violences, d’agressions physiques, d’abus sexuels, de meurtres ou d’enlèvements, perpétrés par des adultes, au cours de l’année 2015, selon la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
• 3542 ont fait l’objet d’agressions physiques
• 1536 ont été victimes d’agressions sexuelles
• 1536 autres ont subi différentes formes de maltraitances.
• 84 enfants auraient fait l’objet d’un kidnapping ou d’une tentative de détournement ; tans disque au cours de l’année 2016 en a enregistré plus 220 d’une tentative de détournement, dont 08 assassinat après leur kidnapping
• 20 auraient été victimes d'homicides volontaires (dont 4 filles et 16 garçons)
• 15 L'assassinat après leur kidnapping
2. la délinquance juvénile a enregistré 4 247 affaires ayant impliqué 5 484 enfants dont 5 300 garçons et 184 filles.
3. 400.000 enfants non scolarisés en âge d'être scolarisés en Algérie
4. 200 000 enfants exploités dans le marché noir
5. 20.000 enfants résidant dans les rues, ces SDF à la fleur de l'âge
6. 45 000 sont sans identité connue.
7. plus de 350.000 enfants souffrant d’un retard de croissance dû à la malnutrition.
Parité entre les sexes:
L’égalité entre les sexes et la bonne gouvernance, ne peuvent être soustrait des questions de genre alors la participation de la femme à la vie publique et économique en Algérie reste en déca du rôle qui aurait du être le sien en l’absence de toute volonté qui intégrerait la femme dans le développement comme acteur et bénéficiaire .D’après les associations des femmes algériennes
D'ailleurs l'Algérie se classe 120ème selon le "Global Gender Gap Report 2016", publié par le World Economic Forum le 26 octobre dernier.
Violence contre les femmes :
La violence contre la femme est parmi les préoccupations majeures le bureau national de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH), elle s’inscrit en droite ligne des revendications féminines et dénonce par tous moyens appropriés, la violation de ces droits et plaident pour l’élimination de toutes les formes de discrimination contre les femmes. Dans ce contexte la majorité des femmes agressé ou battues ne le déclare pas, Elles s’enferment dans un mutisme fataliste .
D'après les statistique la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a donné des chiffres effarants quant à l’ampleur du phénomène. Plus de 8461 cas de violences faites aux femmes durant les 10 mois 2016.
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