Rédigée de la prison civile à Sétif.
Louange à Dieu Unique !
A monsieur le procureur de la République à Sétif,
Après la formule d’usage ; j’ai l’honneur de vous exposer ma conduite envers les Ouled Mokrane et de vous faire connaître les circonstances et les motifs de ma fuite avec eux, ainsi que tout ce qui s’est passé pendant mon séjour parmi eux ; en un mot de vous retracer les réponses aux questions que vous m’avez posées.
Dès qu’une colonne expéditionnaire sortie de Sétif pour marcher contre le Bach-Agha Mokrani, je me disposai à me joindre aux Caïds qui suivaient cette colonne. Je pris conseil à cet effet du Lieutenant Ahmed Ben Zidan, Caïd du Guergour qui me dit approuver mon dessein. J’achetai aussitôt un cheval du Caïd Si Mohamed Aktouf, Caïd des Béni Ourtilan pour le prix de onze cent cinquante francs et je convins avec Ben Zidan que je viendrais le rejoindre à la colonne avec ma suite et que je resterais attaché à sa personne. Aussitôt mes préparatifs terminés, je me mis en route et je rejoignis la colonne à Bordj Bou Arréridj où elle venait d’arriver.
Le lendemain de mon arrivées, les goums arabes commandés par les Caïds une troupe de chasseurs furent envoyés contre les Ouled Khellouf, je me joignis à l’expédition et je me joignis au combat que se livra jusqu’au soir.
Le lendemain de cette expédition, la colonne toute entière s’avança sur le Bordj Medjana, le Bach-Agha voulut résister à la colonne et des engagements eurent lieu jusqu’au soir. La colonne campa sur les positions du Bordj où elle passa la nuit et la journée du lendemain ; et le jour suivant, elle se dirigea sur Sera.
Arrivée à un endroit nommé Soumafe, un combat s’engagea et dura jusqu’à la nuit. C’est dans ce combat que vingt insurgés furent faits prisonniers il avait assisté de ce combat en tirant avec Ben Zidan, Si Mohamed Taher Aktouf Si Ahmed Ben Djeddou et monsieur le capitaine Olivier, Mon intention bien arrêtée était de rester à la colonne tant que durerait l’expédition. Mais le lendemain matin, monsieur le Colonel Bouvalet me fit appeler, ainsi que mon collègue Si Seddik Ben El Hadj Tayeb, Cadi de Takitount, et en la présence de Ben Zidan, il nous demanda pourquoi nous étions venus ainsi nous joindre à la colonne malgré nos fonctions de Cadi.
Je lui répondis que nous étions désireux de prouver notre bon vouloir en participant aux combats et que d’autre part nous avions craint en restant au milieu des populations, de devenir l’objet de suspicions dans le cas où des événements viendraient à se passer dans nos tribus. Le colonel nous enjoignit de partir sans retard avant la nuit.
Je fus surpris de cette mesure. J’étais bien monté, j’avais avec moi trois cavaliers que j’avais armés et équipés à mes frais et le colonel m’ordonnait de me retirer alors qu’il supportait à la colonne des Cheikhs et d’autres gens n’ayant pour monture que des mulets et ne pouvant être d’aucune aide dans le combats. Je ne puis m’expliquer cet ordre qu’en admettant que le colonel, considérant que nous étions pas du Makhzen, voulait nous éviter des fatigues auxquelles nous n’étions pas accoutumés.
Je reviens donc à ma demeure et je trouvai les gens de ma tribu surexcités par les propos qui circulaient. Beaucoup de gens étaient allés rejoindre le Bach-Agha pour combattre dans les bandes insurgées. D’autres se rendaient auprès de Si Aziz Ben Haddad qui déjà, à ce moment, faisait ses préparatifs.
D’autres enfin se munissaient de provisions nécessaires pour se mettre en marche. Un grand nombre des habitants de mon village de Louta-Takourt, étaient déjà partis et pour la plupart se trouvaient avec le Bach-Agha. Un nommé Si Mohamed BenMamar, Mokaddem des Khouans, demeurant dans mon village, faisais des provisions de munitions qu’il envoyait charger sur son mulet.
En présence de tous ces préparatifs, je songeais aux moyens de me rendre à Sétif avec ma femme. Voyant qu’il me serait impossible d’échapper au danger même par la ruse, je me rendis un certain jour auprès de Si Lakhdar Ben Ouari, frère du Caïd Sid, à Maoaklan, et je lui demandai ce qu‘il avait résolu de faire dans le cas où il serait attaqué par les insurgés, s’il voulait rester et se défendre dans son Bordj, que dans ce cas, je ferais de même et me défendrais dans ma maison ; ou bien s’il se décidait à se réfugier à Sétif, de vouloir bien m’en prévenir afin que je puisse me munir d’une tente de voyage pour le suivre. Si Lakhdar me répondit être décidé à rester dans le pays et à défendre la propriété de sa famille jusqu’à la mort. Je quittai Si Lakhdar, confiant dans ses paroles et je repris le chemin de ma demeure.
Arrivé à l’oued Sebt, je fis la rencontre de Si Larbi Ben Laala, Cadi des Béni Abbés, et de Si Seddik Ben El Hadj Tayeb, Cadi de Takitount qui étaient descendus chez Lakhdar Ben Abderrahman El Adjabi ; ils me dirent qu’ils se rendaient à Sétif et m’engagèrent à les y accompagner, je leur répondis qu’il me restait encore quelques dispositions à prendre pour les miens mais que dans deux ou trois jours, je le rejoindrais à Sétif.
Je désirais partir avec ma femme, je ne vis même pas la possibilité de m’échapper seul. Je me décidai à attendre comme Si Lakhdar Ben Ouari, comptant sur la parole qu’il m’avait donnée,
Je résolus de résister avec lui si nous étions attaqués ou de fuir avec lui.
Au bout de quelques jours, une colonne commandée par les Ouled Mokrane vint camper dans les Ouled Abdellah, et la colonne de Si Aziz Ben Cheïkh El Haddad arriva à Dra Larbaa. Je fus informé un matin que les Ouled Abid avait pris la fuite abandonnant leurs Bordjs pendant la nuit. Je montai aussitôt à cheval, accompagné d’un domestique monté sur une mule et emportant ce qui m’était nécessaire pour me rendre à Sétif. Le chemin, je répondais à tous ceux qui me demandaient où j’allais, que je rejoignais la colonne des Ouled Mokrane.
Le mezzouar village où j’habitais nommé Ameur Ben Brahim, ayant deviné sans doute mon intention de me rendre à Sétif a dû se rendre avant mon départ à la colonne des Ouled Mokrane accompagné du nommé Abdelkader Ben Abderrahman des Béni Adjab, car dans la matinée, je fus arrêté par des cavaliers des Ouled Mokrane au nombre de huit parmi lesquels se trouvait El Hocine Ben Bou Sadia et Ben Rabah Ben Goutal les seuls sont les noms me soient connus. Avec eux, se trouvaient deux cavaliers du pays et de trente a quarante fantassins du village des Megarba, tribu des BéniYala, tous armés de fusils. Cette troupe attendait mon passage près de l’Oued Sebt.
Les cavaliers me demandèrent où j’allais, je leur répondis que je rejoignais la colonne de Bou-Mezrag. Tu mens, repris l’un d’eux, tu cherches à gagner Sétif, Bou-Mezrag nous envoie pour nous emparer de tes biens et nous saisir de ta personne. aussitôt Ben Rabah Ben Goutal se jeta sur moi, m’enleva mon fusil des mains et me fit descendre de mon cheval que monta El Hocine Ben Bou Sadia. Ben Rabah Ben Goutal me pris ensuite mes deux pistolets et abdelkader Ben Abderahman El Adjbi ainsi qu’un autre cavalier étranger du goum vint me dire que El Hocine Ben Bou Sadia me demandait cent douros pour laisser mes biens et me conserver la vie sauve. Je répondis que je n’avais pas d’argent sur moi en ce moment, mais que si l’on voulait me conduire à ma demeure, je trouverais la somme. Ils me dirent que s’il en étais ainsi, j’allais être tué et mes biens seraient pillés.
Le même temps, Ben Rabah Ben Goutal arma son fusil et voulut le décharger sur moi, mais il en fut empêché par El Hocine Ben Bou Sadia, par Ameur Ben Brahim et par Abdelkader Ben Abderrahman. Je remis aussitôt les cent douros demandés à El Houcine Ben Bou Sadia. On me fis monté le cheval de Abdelkader qui était complètement épuisé et celui ci monta la jument de El Hocine Ben Bou Sadia et on m’emmena dans la direction de Maoaklan.
Le chemin, des ordres furent donnés aux contingents de s’emparer de mes troupeaux de moutons et de se les partager. Arrivés à Maoaklan, je ne trouvai pas Bou-Mzrag. Il n’y avait là en fait de Ouled Mokrane que lakhdar Ben Abderrahman et Ben Guendouz ; il y avait aussi quelques Ouled Illes, entre autres Ahmed Ben Séghir Ben Illes ainsi que Si Aziz Ben Cheïkh El Haddad.
Je me plaignais aux Ouled Mokrane de ce que m’avait pris El Hocine Ben Bou Sadia, ils me répondirent qu’ils ne pouvaient rien y faire. Je m’adressai alors à Si Aziz et mon cheval me fût rendu, j’ignore si c’est par les ordres de Si Aziz ou si mes ravisseurs le rendirent de leur gré. Mais mes objets qui m’avaient été pris ainsi que mon argent ne me furent jamais rendus. A partir de ce moment, je restai à la colonne des insurgés obligé de la suivre dans tous ses mouvement jusqu’au jour leur colonne était venue camper dans les Béni Ourtilan, ils m’ordonnèrent de transporter ma famille dans la Medjana ; j’obtins de l’installer dans El Mayen.
Louange à Dieu Unique !
A monsieur le procureur de la République à Sétif,
Après la formule d’usage ; j’ai l’honneur de vous exposer ma conduite envers les Ouled Mokrane et de vous faire connaître les circonstances et les motifs de ma fuite avec eux, ainsi que tout ce qui s’est passé pendant mon séjour parmi eux ; en un mot de vous retracer les réponses aux questions que vous m’avez posées.
Dès qu’une colonne expéditionnaire sortie de Sétif pour marcher contre le Bach-Agha Mokrani, je me disposai à me joindre aux Caïds qui suivaient cette colonne. Je pris conseil à cet effet du Lieutenant Ahmed Ben Zidan, Caïd du Guergour qui me dit approuver mon dessein. J’achetai aussitôt un cheval du Caïd Si Mohamed Aktouf, Caïd des Béni Ourtilan pour le prix de onze cent cinquante francs et je convins avec Ben Zidan que je viendrais le rejoindre à la colonne avec ma suite et que je resterais attaché à sa personne. Aussitôt mes préparatifs terminés, je me mis en route et je rejoignis la colonne à Bordj Bou Arréridj où elle venait d’arriver.
Le lendemain de mon arrivées, les goums arabes commandés par les Caïds une troupe de chasseurs furent envoyés contre les Ouled Khellouf, je me joignis à l’expédition et je me joignis au combat que se livra jusqu’au soir.
Le lendemain de cette expédition, la colonne toute entière s’avança sur le Bordj Medjana, le Bach-Agha voulut résister à la colonne et des engagements eurent lieu jusqu’au soir. La colonne campa sur les positions du Bordj où elle passa la nuit et la journée du lendemain ; et le jour suivant, elle se dirigea sur Sera.
Arrivée à un endroit nommé Soumafe, un combat s’engagea et dura jusqu’à la nuit. C’est dans ce combat que vingt insurgés furent faits prisonniers il avait assisté de ce combat en tirant avec Ben Zidan, Si Mohamed Taher Aktouf Si Ahmed Ben Djeddou et monsieur le capitaine Olivier, Mon intention bien arrêtée était de rester à la colonne tant que durerait l’expédition. Mais le lendemain matin, monsieur le Colonel Bouvalet me fit appeler, ainsi que mon collègue Si Seddik Ben El Hadj Tayeb, Cadi de Takitount, et en la présence de Ben Zidan, il nous demanda pourquoi nous étions venus ainsi nous joindre à la colonne malgré nos fonctions de Cadi.
Je lui répondis que nous étions désireux de prouver notre bon vouloir en participant aux combats et que d’autre part nous avions craint en restant au milieu des populations, de devenir l’objet de suspicions dans le cas où des événements viendraient à se passer dans nos tribus. Le colonel nous enjoignit de partir sans retard avant la nuit.
Je fus surpris de cette mesure. J’étais bien monté, j’avais avec moi trois cavaliers que j’avais armés et équipés à mes frais et le colonel m’ordonnait de me retirer alors qu’il supportait à la colonne des Cheikhs et d’autres gens n’ayant pour monture que des mulets et ne pouvant être d’aucune aide dans le combats. Je ne puis m’expliquer cet ordre qu’en admettant que le colonel, considérant que nous étions pas du Makhzen, voulait nous éviter des fatigues auxquelles nous n’étions pas accoutumés.
Je reviens donc à ma demeure et je trouvai les gens de ma tribu surexcités par les propos qui circulaient. Beaucoup de gens étaient allés rejoindre le Bach-Agha pour combattre dans les bandes insurgées. D’autres se rendaient auprès de Si Aziz Ben Haddad qui déjà, à ce moment, faisait ses préparatifs.
D’autres enfin se munissaient de provisions nécessaires pour se mettre en marche. Un grand nombre des habitants de mon village de Louta-Takourt, étaient déjà partis et pour la plupart se trouvaient avec le Bach-Agha. Un nommé Si Mohamed BenMamar, Mokaddem des Khouans, demeurant dans mon village, faisais des provisions de munitions qu’il envoyait charger sur son mulet.
En présence de tous ces préparatifs, je songeais aux moyens de me rendre à Sétif avec ma femme. Voyant qu’il me serait impossible d’échapper au danger même par la ruse, je me rendis un certain jour auprès de Si Lakhdar Ben Ouari, frère du Caïd Sid, à Maoaklan, et je lui demandai ce qu‘il avait résolu de faire dans le cas où il serait attaqué par les insurgés, s’il voulait rester et se défendre dans son Bordj, que dans ce cas, je ferais de même et me défendrais dans ma maison ; ou bien s’il se décidait à se réfugier à Sétif, de vouloir bien m’en prévenir afin que je puisse me munir d’une tente de voyage pour le suivre. Si Lakhdar me répondit être décidé à rester dans le pays et à défendre la propriété de sa famille jusqu’à la mort. Je quittai Si Lakhdar, confiant dans ses paroles et je repris le chemin de ma demeure.
Arrivé à l’oued Sebt, je fis la rencontre de Si Larbi Ben Laala, Cadi des Béni Abbés, et de Si Seddik Ben El Hadj Tayeb, Cadi de Takitount qui étaient descendus chez Lakhdar Ben Abderrahman El Adjabi ; ils me dirent qu’ils se rendaient à Sétif et m’engagèrent à les y accompagner, je leur répondis qu’il me restait encore quelques dispositions à prendre pour les miens mais que dans deux ou trois jours, je le rejoindrais à Sétif.
Je désirais partir avec ma femme, je ne vis même pas la possibilité de m’échapper seul. Je me décidai à attendre comme Si Lakhdar Ben Ouari, comptant sur la parole qu’il m’avait donnée,
Je résolus de résister avec lui si nous étions attaqués ou de fuir avec lui.
Au bout de quelques jours, une colonne commandée par les Ouled Mokrane vint camper dans les Ouled Abdellah, et la colonne de Si Aziz Ben Cheïkh El Haddad arriva à Dra Larbaa. Je fus informé un matin que les Ouled Abid avait pris la fuite abandonnant leurs Bordjs pendant la nuit. Je montai aussitôt à cheval, accompagné d’un domestique monté sur une mule et emportant ce qui m’était nécessaire pour me rendre à Sétif. Le chemin, je répondais à tous ceux qui me demandaient où j’allais, que je rejoignais la colonne des Ouled Mokrane.
Le mezzouar village où j’habitais nommé Ameur Ben Brahim, ayant deviné sans doute mon intention de me rendre à Sétif a dû se rendre avant mon départ à la colonne des Ouled Mokrane accompagné du nommé Abdelkader Ben Abderrahman des Béni Adjab, car dans la matinée, je fus arrêté par des cavaliers des Ouled Mokrane au nombre de huit parmi lesquels se trouvait El Hocine Ben Bou Sadia et Ben Rabah Ben Goutal les seuls sont les noms me soient connus. Avec eux, se trouvaient deux cavaliers du pays et de trente a quarante fantassins du village des Megarba, tribu des BéniYala, tous armés de fusils. Cette troupe attendait mon passage près de l’Oued Sebt.
Les cavaliers me demandèrent où j’allais, je leur répondis que je rejoignais la colonne de Bou-Mezrag. Tu mens, repris l’un d’eux, tu cherches à gagner Sétif, Bou-Mezrag nous envoie pour nous emparer de tes biens et nous saisir de ta personne. aussitôt Ben Rabah Ben Goutal se jeta sur moi, m’enleva mon fusil des mains et me fit descendre de mon cheval que monta El Hocine Ben Bou Sadia. Ben Rabah Ben Goutal me pris ensuite mes deux pistolets et abdelkader Ben Abderahman El Adjbi ainsi qu’un autre cavalier étranger du goum vint me dire que El Hocine Ben Bou Sadia me demandait cent douros pour laisser mes biens et me conserver la vie sauve. Je répondis que je n’avais pas d’argent sur moi en ce moment, mais que si l’on voulait me conduire à ma demeure, je trouverais la somme. Ils me dirent que s’il en étais ainsi, j’allais être tué et mes biens seraient pillés.
Le même temps, Ben Rabah Ben Goutal arma son fusil et voulut le décharger sur moi, mais il en fut empêché par El Hocine Ben Bou Sadia, par Ameur Ben Brahim et par Abdelkader Ben Abderrahman. Je remis aussitôt les cent douros demandés à El Houcine Ben Bou Sadia. On me fis monté le cheval de Abdelkader qui était complètement épuisé et celui ci monta la jument de El Hocine Ben Bou Sadia et on m’emmena dans la direction de Maoaklan.
Le chemin, des ordres furent donnés aux contingents de s’emparer de mes troupeaux de moutons et de se les partager. Arrivés à Maoaklan, je ne trouvai pas Bou-Mzrag. Il n’y avait là en fait de Ouled Mokrane que lakhdar Ben Abderrahman et Ben Guendouz ; il y avait aussi quelques Ouled Illes, entre autres Ahmed Ben Séghir Ben Illes ainsi que Si Aziz Ben Cheïkh El Haddad.
Je me plaignais aux Ouled Mokrane de ce que m’avait pris El Hocine Ben Bou Sadia, ils me répondirent qu’ils ne pouvaient rien y faire. Je m’adressai alors à Si Aziz et mon cheval me fût rendu, j’ignore si c’est par les ordres de Si Aziz ou si mes ravisseurs le rendirent de leur gré. Mais mes objets qui m’avaient été pris ainsi que mon argent ne me furent jamais rendus. A partir de ce moment, je restai à la colonne des insurgés obligé de la suivre dans tous ses mouvement jusqu’au jour leur colonne était venue camper dans les Béni Ourtilan, ils m’ordonnèrent de transporter ma famille dans la Medjana ; j’obtins de l’installer dans El Mayen.
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