vers l’an 1365-1366, Ibn Khaldoun qui a séjourné à Béjaïa a étudié l'organisation tribale et la spécificité des tribus berbères de la région . Il recensait entre autre comme tribu les Ath Djebbar(1) à cinq lieux de Béjaïa dans la classification des tribus . Cette tribu implantée sur la rive gauche de l’oued Sahel ( soummam) est d’ailleurs confirmée par la situation de MARMOL avec comme rive droite la tribu Imçissen. La formation et classification évoquée démarre chronologiquement à partir des dynasties SENHADJA et ZERITES. Cette tribu s’est dispersée en trois sections plus tard et composée des sections Ath Mzal, Açeumeur et Ath Mançour. La prise de Béjaïa par les Turcs est intervenue en juin 1555, commandée alors par le commandant Salah Raïs . Il faut rendre à l’évidence qu’antérieurement la région était sous l’autorité de l’espagnole ALOZO DE PERALTA.
Vers 1626, commençait à se poser le problème des Kull oughlis, l’odjak avait en effet chassées d'Alger les enfants nés de père Turc et de mère Algérienne en leur interdisant d’entrer dans les milices. Ceux dont la mère étaient Kabyle sont venus se réfugier chez leur oncle maternel, notamment en basse Kabylie déjà peuplée comme évoqué par les (tribus)Ath Djebbar (Ath Mzal, Ath Mansour et Açeumeur). Ces kull oughlis se sont implantés à proximité des habitations déjà existantes et ce n’est que lors des opérations du sénatus consult officialisée le 1er Mars 1866 que la rive fût dénommée Beni Ouaghlis en fonction de ces hameaux diversifiés leur appartenant et largement disparates dans la région.
N/B : certains Beni Ouaghlis sont rattachés au même titre que Imzalen à la tribu d'origine Ouled Abdel Djebbar circonscription sectorielle n°79. Tandis que d'autres plus nombreux sont rattachés à la circonscription sectorielle n°80 dénommée Beni-Ouaghlis.
Le senatus consulte confirme que la tribu des Beni-Ouaghlis contrairement aux autres n’est pas découpée mais regroupé en un seul douar qui porte désormais cette appellation . En effet, Il faut préciser également que le maréchal Bugeaud qui campait à Sidi Moussa de Tinbdar le 15 Mai 1847 prit d’assaut et attaqua le village d’Azrou, Ath Aîdel, Illoula et Beni Oughlis. La plus grande partie des villages fût brûlée et le cheptel saisi. Les populations qui échappèrent aux massacres s’étaient réfugiées dans les montagnes voisines presque toutes inaccessibles. Ceci explique un nouveau regroupement de cette tribu durant la décennie suivante.
(1)Selon Charles-Robert Ageron ( la France en Kabylie page 124) :
On avait d’autre part rattaché à ce cercle après 1866 la caïdat qui couvrait la confédération des Ouled abd El djebbar en 13 tribus, 34 fractions et 10 Cheikhs tous placés sous la férule du caïd Ou Rabah ben Cheikh en poste depuis 1849.
Vers 1626, commençait à se poser le problème des Kull oughlis, l’odjak avait en effet chassées d'Alger les enfants nés de père Turc et de mère Algérienne en leur interdisant d’entrer dans les milices. Ceux dont la mère étaient Kabyle sont venus se réfugier chez leur oncle maternel, notamment en basse Kabylie déjà peuplée comme évoqué par les (tribus)Ath Djebbar (Ath Mzal, Ath Mansour et Açeumeur). Ces kull oughlis se sont implantés à proximité des habitations déjà existantes et ce n’est que lors des opérations du sénatus consult officialisée le 1er Mars 1866 que la rive fût dénommée Beni Ouaghlis en fonction de ces hameaux diversifiés leur appartenant et largement disparates dans la région.
N/B : certains Beni Ouaghlis sont rattachés au même titre que Imzalen à la tribu d'origine Ouled Abdel Djebbar circonscription sectorielle n°79. Tandis que d'autres plus nombreux sont rattachés à la circonscription sectorielle n°80 dénommée Beni-Ouaghlis.
Le senatus consulte confirme que la tribu des Beni-Ouaghlis contrairement aux autres n’est pas découpée mais regroupé en un seul douar qui porte désormais cette appellation . En effet, Il faut préciser également que le maréchal Bugeaud qui campait à Sidi Moussa de Tinbdar le 15 Mai 1847 prit d’assaut et attaqua le village d’Azrou, Ath Aîdel, Illoula et Beni Oughlis. La plus grande partie des villages fût brûlée et le cheptel saisi. Les populations qui échappèrent aux massacres s’étaient réfugiées dans les montagnes voisines presque toutes inaccessibles. Ceci explique un nouveau regroupement de cette tribu durant la décennie suivante.
(1)Selon Charles-Robert Ageron ( la France en Kabylie page 124) :
On avait d’autre part rattaché à ce cercle après 1866 la caïdat qui couvrait la confédération des Ouled abd El djebbar en 13 tribus, 34 fractions et 10 Cheikhs tous placés sous la férule du caïd Ou Rabah ben Cheikh en poste depuis 1849.
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