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Le regard de 250 entrepreneurs marocains et français sur l’Afrique subsaharienne

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  • Le regard de 250 entrepreneurs marocains et français sur l’Afrique subsaharienne

    (Agence Ecofin) - 150 dirigeants marocains d’entreprises et une centaine de leurs confrères français ont été interrogés par le cabinet Bearing Point sur leur perception et leur approche des pays d’Afrique subsaharienne.

    Pour les Marocains, le premier critère de choix d’implantation dans un pays africain est la stabilité politique et économique. Pour les Français, c’est le potentiel du marché. La stabilité ne vient pour eux qu’en 3e position. Pour les deux, l’environnement des affaires, souvent mis en avant dans les arguments de promotion économique, ne vient qu’au 6e rang des préoccupations.

    Autre élément de différenciation, les entreprises marocaines sont davantage tournées vers l’export : 63% des Marocains interrogés sont actifs dans la distribution et seulement 2% dans l’industrie de transformation. Alors que 37% seulement pour les Français opérent dans la distribution pour 18% qui transforment sur place.






    Les Marocains se distinguent également des Français par leur tendance centralisatrice. Ils sont 64% à diriger leurs filiales africaines depuis leur siège, contre 44% pour les Français, qui préfèrent des directions régionales.

    En revanche, Marocains et Français ont la même perception sur les 3 principaux risques que présentent les pays d’Afrique subsaharienne, à savoir les risques sécuritaires, de corruption et politiques





    Les principales difficultés rencontrées font également consensus : pour l’essentiel il s’agit de la faiblesse des institutions, des administrations et des tissus économiques.




    Par ailleurs, Marocains et Français estiment tous les deux que la qualité de leurs produits ou de leurs services constitue leur principal atout face à la concurrence locale.

    Les entrepreneurs marocains et français ne s’intéressent pas tout à fait aux mêmes pays africains. Le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Gabon apparaissent comme la terre promise des sujets de Mohammed VI, alors que l’Eldorado subsaharien des entreprises tricolores se situe plutôt, dans l’ordre, en Côte d’Ivoire, au Cameroun et au Sénégal.








    Dernière élément de comparaison, en Afrique subsaharienne, les entreprises françaises s’estiment en concurrence avec leurs consoeurs africaines, européennes, asiatiques et, dans une moindre mesure, américaines. Les marocaines ajoutent à cette liste les entreprrises russes, moyen-orientales et même sud-américaines.
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