Houlin Zhao, secrétaire général de l'Union internationale des télécommunications (UIT), a souligné, hier lors de son passage à «L’invité de la rédaction» de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, que «l’Algérie a fait beaucoup de progrès.
En 2015, parmi 170 pays, le pays occupait la 112e place, passant rapidement au 103e rang en 2016, alors qu’il est difficile d’avancer d’une position à une autre».Cependant, a-t-il ajouté, «il faut passer à la phase du développement du contenu local, c’est le point faible de l’Algérie». Il a signalé, lors de sa visite à Alger, que l'Algérie «est le pays arabe le plus dynamique dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC)».
Il relève, aussi, que plus de la moitié de la population mondiale est connectée à internet, soit 3,8 milliards d’individus, cependant, l’introduction des TIC ne s’est pas réalisée à la même vitesse, à travers tous les pays. Selon les estimations, il faudra investir davantage en infrastructures de réseau pour pouvoir connecter 1,5 milliard de personnes supplémentaires.«Les technologies améliorent nos vies», a-t-il insisté. Mais en Algérie, nous sommes plus consommateurs de téléphonie mobile que d’internet et il faut encourager les applications locales.
Contacté pour nous donner son éclairage, Younès Grar, observateur de l’évolution des TIC en Algérie, a déclaré que c’est «une bonne chose que le gouvernement algérien reconnaisse le rapport de l’UIT, parce qu’auparavant quand on citait que l’Algérie était mal classée, on allait toujours vers le sens que c’est un complot ou des chiffres erronés.
Maintenant que l’Algérie a avancé de 9 places, on reconnaît ce rapport. C’est un bon repère pour chaque pays pour savoir s’il a avancé ou régressé». Les responsables du MPTIC doivent étudier les différents indicateurs adoptés par l’UIT, qui a rédigé ce rapport, et voir concrètement quels sont les indicateurs où on a avancé et ceux où on a stagné. La connexion à internet, qui est passée de 8 millions en 2014 à 18 millions d’abonnés 3G en 2015, est l’indicateur essentiel qui a aidé l’Algérie à progresser dans ce classement.
Par contre, au niveau des indicateurs «services électroniques», il y a beaucoup de choses à faire. Tout ce qui concerne la connexion, l’infrastructure, c’est beaucoup plus de l’installation, de l’achat d’équipements, il n’y a pas vraiment un grand effort fait par l’Etat, mais dans le domaine du contenu, c’est un travail qui doit être fait par les ministères, les administrations et les entreprises.
Il ne faut pas s’attendre à ce que les constructeurs étrangers viennent créer nos sites web et nos plateformes informatiques. Il faut une volonté réelle pour lancer ces différents services comme l’ont fait les ministère de l’Intérieur et de la Justice, mais il faut dupliquer ces services et ne pas rester au niveau de deux ou trois services électroniques, lancer le commerce électronique et mettre en exécution la loi sur la certification et la signature électronique.
Il faut y aller rapidement, car tout retard se fera ressentir et cela ralentira le développement des TIC. Les pouvoirs publics doivent s’adapter à la nouvelle réalité s’ils veulent jouer un rôle pertinent et positif. Ils devraient surtout avoir pour rôle de faciliter l’apparition d’écosystèmes dynamiques en travaillant en étroite relation avec les acteurs de ces écosystèmes, notamment les entrepreneurs, les investisseurs, les entreprises, les leaders locaux et les personnages servant de modèle. Il est essentiel de mesurer les effets des TIC sur la société et d’observer comment ces technologies sont employées pour promouvoir le développement si l’on veut élaborer des politiques publiques efficaces.
Source: El Watan
En 2015, parmi 170 pays, le pays occupait la 112e place, passant rapidement au 103e rang en 2016, alors qu’il est difficile d’avancer d’une position à une autre».Cependant, a-t-il ajouté, «il faut passer à la phase du développement du contenu local, c’est le point faible de l’Algérie». Il a signalé, lors de sa visite à Alger, que l'Algérie «est le pays arabe le plus dynamique dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC)».
Il relève, aussi, que plus de la moitié de la population mondiale est connectée à internet, soit 3,8 milliards d’individus, cependant, l’introduction des TIC ne s’est pas réalisée à la même vitesse, à travers tous les pays. Selon les estimations, il faudra investir davantage en infrastructures de réseau pour pouvoir connecter 1,5 milliard de personnes supplémentaires.«Les technologies améliorent nos vies», a-t-il insisté. Mais en Algérie, nous sommes plus consommateurs de téléphonie mobile que d’internet et il faut encourager les applications locales.
Contacté pour nous donner son éclairage, Younès Grar, observateur de l’évolution des TIC en Algérie, a déclaré que c’est «une bonne chose que le gouvernement algérien reconnaisse le rapport de l’UIT, parce qu’auparavant quand on citait que l’Algérie était mal classée, on allait toujours vers le sens que c’est un complot ou des chiffres erronés.
Maintenant que l’Algérie a avancé de 9 places, on reconnaît ce rapport. C’est un bon repère pour chaque pays pour savoir s’il a avancé ou régressé». Les responsables du MPTIC doivent étudier les différents indicateurs adoptés par l’UIT, qui a rédigé ce rapport, et voir concrètement quels sont les indicateurs où on a avancé et ceux où on a stagné. La connexion à internet, qui est passée de 8 millions en 2014 à 18 millions d’abonnés 3G en 2015, est l’indicateur essentiel qui a aidé l’Algérie à progresser dans ce classement.
Par contre, au niveau des indicateurs «services électroniques», il y a beaucoup de choses à faire. Tout ce qui concerne la connexion, l’infrastructure, c’est beaucoup plus de l’installation, de l’achat d’équipements, il n’y a pas vraiment un grand effort fait par l’Etat, mais dans le domaine du contenu, c’est un travail qui doit être fait par les ministères, les administrations et les entreprises.
Il ne faut pas s’attendre à ce que les constructeurs étrangers viennent créer nos sites web et nos plateformes informatiques. Il faut une volonté réelle pour lancer ces différents services comme l’ont fait les ministère de l’Intérieur et de la Justice, mais il faut dupliquer ces services et ne pas rester au niveau de deux ou trois services électroniques, lancer le commerce électronique et mettre en exécution la loi sur la certification et la signature électronique.
Il faut y aller rapidement, car tout retard se fera ressentir et cela ralentira le développement des TIC. Les pouvoirs publics doivent s’adapter à la nouvelle réalité s’ils veulent jouer un rôle pertinent et positif. Ils devraient surtout avoir pour rôle de faciliter l’apparition d’écosystèmes dynamiques en travaillant en étroite relation avec les acteurs de ces écosystèmes, notamment les entrepreneurs, les investisseurs, les entreprises, les leaders locaux et les personnages servant de modèle. Il est essentiel de mesurer les effets des TIC sur la société et d’observer comment ces technologies sont employées pour promouvoir le développement si l’on veut élaborer des politiques publiques efficaces.
Source: El Watan
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