Tweet
Etats-Unis Le président élu a dévoilé presque tous les noms de sa future équipe. La liste est édifiante.
l fallait s’y attendre: le futur cabinet ministériel de Donald Trump est carrément haut en couleur. Même s’il reste encore quelques personnalités à choisir, le président qui gouvernera les Etats-Unis à partir du 20 janvier a désormais dévoilé la plupart des noms importants (voir ci-contre). Surtout depuis la nomination ce mercredi de Rick Perry, gouverneur de l’Etat pétrolier du Texas, à la tête du Ministère de l’énergie. Et cela juste après avoir confirmé mardi le choix de Rex Tillerson, patron du géant ExxonMobil, pour les Affaires étrangères. C’est-à-dire un proche de Vladimir Poutine.
Fait remarquable, ce cabinet sera le plus riche de tous les temps. On y trouve une ribambelle d’héritiers, de patrons d’entreprise et de financiers sortis tout droit de Wall Street – y compris de la banque Goldman Sachs tant décriée par Donald Trump durant la campagne électorale. Encore faudra-t-il que ces membres de l’élite économique de la première puissance mondiale se plient à tout un arsenal de règles édictées pour éviter de possibles conflits d’intérêts. Des règles qui, curieusement, ne s’appliquent pas au président élu. Celui-ci a simplement promis lundi sur Twitter qu’il va «abandonner» ses affaires à ses fils et à d’autres cadres avant le 20 janvier. Mais contrairement à la coutume, il n’a pas publié ses déclarations d’impôt.
Autre point controversé: Donald Trump veut confier le Pentagone à James Mattis, un ancien général qui a pris sa retraite en 2013, alors qu’il faut en principe être revenu à la vie civile depuis sept ans minimum. Il a aussi nommé deux autres anciens généraux: John Kelly à la Sécurité intérieure et Michael Flynn comme conseiller pour la sécurité nationale. Sans parler d’anciens gradés tels que l’iranophobe Mike Pompeo à la direction de la CIA ou encore Stephen Bannon, conseiller stratégique malgré ses liens supposés avec l’extrême droite.
Souvent homophobes, généralement anti-avortement, tels sont les ministres choisis. Ça promet!
Les ministres de Trump en une phrase
DIPLOMATIE - Rex Tillerson PDG du géant pétrolier et gazier ExxonMobil, il a été décoré par Poutine de «l’Ordre de l’amitié» en 2012 suite au contrat avec Rosneft.
ENERGIE - Rick Perry Gouverneur du Texas pétrolier, il avait estimé durant un débat présidentiel en 2011 qu’il faudrait se débarrasser du… Ministère de l’énergie.
ENVIRONNEMENT - Scott Pruitt Promoteur des énergies fossiles, ce «climato-sceptique» veut que l’Agence de protection de l’environnement cesse de réglementer.
SANTE - Tom Price Chirurgien orthopédique, il est fermement opposé à l’avortement et veut détricoter la réforme de l’assurance-maladie surnommée «Obamacare».
EDUCATION - Betsy DeVos Richissime donatrice du Parti républicain, elle milite pour des «charter schools», écoles privées subventionnées par l’Etat.
TRAVAIL - Andy Puzder C’est le patron de CKE, une chaîne de restauration rapide accusée par le Ministère du travail de violer les règles sur les heures supplémentaires.
JUSTICE - Jeff Sessions Ce sénateur de l’Alabama s’était jadis vu refuser un poste de juge fédéral à cause de propos sur le Ku Klux Klan qui semblaient le banaliser.
LOGEMENT - Ben Carson Neurochirurgien, il a critiqué les programmes sociaux financés par… le Ministère du logement et du développement urbain.
FINANCES - Steven Mnuchin Gérant de hedge funds, il a œuvré dix-sept ans au sein de la banque Goldman Sachs, qui a contribué à la crise mondiale de 2007.
COMMERCE - Wilbur Ross Ce milliardaire de 79 ans est opposé à l’accord de libre-échange nord-américain (NAFTA). Sa fortune vient de la revente de firmes en difficulté.
SECURITE - John Kelly A la tête de la Sécurité intérieure, cet ancien général pour l’Amérique latine sera chargé des frontières et de l’immigration.
DEFENSE - James Mattis Surnommé «Mad Dog» (chien enragé), ce général à la retraite est connu pour son franc-parler et sa défiance vis-à-vis du régime iranien.
(24 heures)
l fallait s’y attendre: le futur cabinet ministériel de Donald Trump est carrément haut en couleur. Même s’il reste encore quelques personnalités à choisir, le président qui gouvernera les Etats-Unis à partir du 20 janvier a désormais dévoilé la plupart des noms importants (voir ci-contre). Surtout depuis la nomination ce mercredi de Rick Perry, gouverneur de l’Etat pétrolier du Texas, à la tête du Ministère de l’énergie. Et cela juste après avoir confirmé mardi le choix de Rex Tillerson, patron du géant ExxonMobil, pour les Affaires étrangères. C’est-à-dire un proche de Vladimir Poutine.
Fait remarquable, ce cabinet sera le plus riche de tous les temps. On y trouve une ribambelle d’héritiers, de patrons d’entreprise et de financiers sortis tout droit de Wall Street – y compris de la banque Goldman Sachs tant décriée par Donald Trump durant la campagne électorale. Encore faudra-t-il que ces membres de l’élite économique de la première puissance mondiale se plient à tout un arsenal de règles édictées pour éviter de possibles conflits d’intérêts. Des règles qui, curieusement, ne s’appliquent pas au président élu. Celui-ci a simplement promis lundi sur Twitter qu’il va «abandonner» ses affaires à ses fils et à d’autres cadres avant le 20 janvier. Mais contrairement à la coutume, il n’a pas publié ses déclarations d’impôt.
Autre point controversé: Donald Trump veut confier le Pentagone à James Mattis, un ancien général qui a pris sa retraite en 2013, alors qu’il faut en principe être revenu à la vie civile depuis sept ans minimum. Il a aussi nommé deux autres anciens généraux: John Kelly à la Sécurité intérieure et Michael Flynn comme conseiller pour la sécurité nationale. Sans parler d’anciens gradés tels que l’iranophobe Mike Pompeo à la direction de la CIA ou encore Stephen Bannon, conseiller stratégique malgré ses liens supposés avec l’extrême droite.
Souvent homophobes, généralement anti-avortement, tels sont les ministres choisis. Ça promet!
Les ministres de Trump en une phrase
DIPLOMATIE - Rex Tillerson PDG du géant pétrolier et gazier ExxonMobil, il a été décoré par Poutine de «l’Ordre de l’amitié» en 2012 suite au contrat avec Rosneft.
ENERGIE - Rick Perry Gouverneur du Texas pétrolier, il avait estimé durant un débat présidentiel en 2011 qu’il faudrait se débarrasser du… Ministère de l’énergie.
ENVIRONNEMENT - Scott Pruitt Promoteur des énergies fossiles, ce «climato-sceptique» veut que l’Agence de protection de l’environnement cesse de réglementer.
SANTE - Tom Price Chirurgien orthopédique, il est fermement opposé à l’avortement et veut détricoter la réforme de l’assurance-maladie surnommée «Obamacare».
EDUCATION - Betsy DeVos Richissime donatrice du Parti républicain, elle milite pour des «charter schools», écoles privées subventionnées par l’Etat.
TRAVAIL - Andy Puzder C’est le patron de CKE, une chaîne de restauration rapide accusée par le Ministère du travail de violer les règles sur les heures supplémentaires.
JUSTICE - Jeff Sessions Ce sénateur de l’Alabama s’était jadis vu refuser un poste de juge fédéral à cause de propos sur le Ku Klux Klan qui semblaient le banaliser.
LOGEMENT - Ben Carson Neurochirurgien, il a critiqué les programmes sociaux financés par… le Ministère du logement et du développement urbain.
FINANCES - Steven Mnuchin Gérant de hedge funds, il a œuvré dix-sept ans au sein de la banque Goldman Sachs, qui a contribué à la crise mondiale de 2007.
COMMERCE - Wilbur Ross Ce milliardaire de 79 ans est opposé à l’accord de libre-échange nord-américain (NAFTA). Sa fortune vient de la revente de firmes en difficulté.
SECURITE - John Kelly A la tête de la Sécurité intérieure, cet ancien général pour l’Amérique latine sera chargé des frontières et de l’immigration.
DEFENSE - James Mattis Surnommé «Mad Dog» (chien enragé), ce général à la retraite est connu pour son franc-parler et sa défiance vis-à-vis du régime iranien.
(24 heures)
Commentaire