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LE PROJET DU GAZODUC ALGER-LAGOS MAINTENU. Le Maroc perd sa grande bataille

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  • LE PROJET DU GAZODUC ALGER-LAGOS MAINTENU. Le Maroc perd sa grande bataille

    Par Saïd BOUCETTA - Jeudi 15 Decembre

    Le jour-même de la déclaration du vice-président du Nigeria sur le gazoduc Alger-Lagos, une réunion présidée par Mohammed VI planchait, à Casablanca, sur la faisabilité du projet.
    Le gazoduc Alger-Lagos n'est pas enterré, contrairement à ce que le Maroc voulait faire admettre, il y a quelques jours. Ce megaprojet panafricain destiné à donner une ouverture sur la Méditerranée au gaz nigérian a été abordé avant-hier à Alger. Le vice-président du Nigeria en visite en Algérie a évoqué ce grand chantier à l'issue de l'entretien que lui a accordé le président de la République. Yemi Osinbajo a également rappelé la route de l'Unité africaine, la dorsale économique du continent et la liaison par fibre optique entre les capitales des deux pays Alger et Abudja, un projet qui a vu le jour dans le cadre du Nepad.
    Le séjour algérois du vice-président du Nigeria intervient quelques jours après la visite du roi Mohammed VI à Abudja où il a été question du lancement d'un gazoduc maroco-nigérian. Le projet que le gouvernement marocain n'a pas manqué de qualifier d'«historique» semble donc compromis avant même la première rencontre entre experts des deux pays. Il faut savoir que la coïncidence faisant bien les choses, le jour-même de la déclaration du vice-président du Nigeria sur le gazoduc Alger-Lagos, une réunion présidée par Mohammed VI planchait, à Casablanca, sur la faisabilité du projet, rapporte l'hebdomadaire marocain Tel Quel.
    De fait, dans la guerre de position que se livrent les deux pays, pensant jouer le rôle d'un «géant africain», le Maroc a placé la barre trop haut, en voulant concurrencer l'Algérie sur un projet structurant pour l'Afrique. Or, dans ce domaine précisément, l'Algérie a plusieurs longueurs d'avance sur son voisin de l'Ouest, au regard des investissements déjà réalisés et ceux encore en chantier, en sus d'une vision stratégique établie de longue date, aux origines de l'Organisation de l'Unité africaine, jusqu'à l'UA qui a vu l'Algérie mettre en oeuvre l'axe Alger-Abuja- Johannesburg.
    Le Royaume marocain a tenté de briser ledit axe en proposant au Nigeria un projet titanesque, avec l'espoir d'entrer dans la cour des grands africains et compter ainsi parmi les pays-leaders dans la perspective du développement futur du continent noir.
    Quelques jours après l'essai du roi Mohammed VI, le Nigeria revient à sa position initiale et annonce son intérêt pour le projet dans sa première formule. Il y a lieu de rappeler à ce propos que le gazoduc algéro-nigérian a fait l'objet d'une étude de faisabilité technique et financière complète. Son coût tourne autour de 20 milliards de dollars. Le projet a buté sur le refus du Nigeria de préciser à la partie algérienne sa capacité de production réelle aux fins d'évaluer la rentabilité effective d'une telle installation.
    L'allusion directe à ce projet à partir d'Alger est un message à l'endroit du Maroc quant à l'échec de sa tentative de détourner un vieux projet panafricain à des fins, jusque-là, inavouables. Peut-on voir dans ce revirement une intervention algérienne? Il serait naïf de ne pas envisager cette option, sachant la célérité avec laquelle cette «affaire» a été traitée et les coïncidences qui en disent long sur la déculottée du Royaume alaouite sur un sujet majeur.
    Ainsi, cette défaite cuisante remet le Maroc à sa place et apporte une preuve supplémentaire de l'efficience de la démarche de l'Algérie qui, malgré un retard accusé dans son implication directe en Afrique, garde sa puissance politico-économique intacte.
    Il faut dire que la marque de confiance exprimée par le géant nigérian à l'endroit de l'Algérie et la volonté mise en avant pour trouver de réelles opportunités de partenariat entre les deux pays, renforcent l'axe Alger-Abuja et donnent à l'Algérie la possibilité de constituer l'une des locomotives de la croissance économique du continent, appelée à devenir, dans une échéance plus ou moins proche, la nouvelle usine du monde.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Ces gens on un sérieux problème ........
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      Quels gens ?

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      • #4
        LE PROJET DU GAZODUC ALGER-LAGOS MAINTENU. Le Maroc perd sa grande bataille
        Momo s'est nourri de faux espoirs que l'état de santé de boutef lui ouvrit un boulevard tout fleuri devant lui pour reprendre à son compte , même les plus chers projets qui ont nourris des décennies les leaders africains, notamment algeriens de Boumédienne à Boutef. Mal lui en a pris, le roi de Maroc, sprinteur découvert sur le tard, se croit, il suffit d’accélérer sur la ligne d'arrivée en organisant une réunion d'urgence pour mettre sur rail son rêve fou & piquer au voisin de surcroît! Le marathonien Boutef lui rappelle le B.A. BA de la discipline et de l'art de la politique, un long fleuve qu'il faut négocier avec professionnalisme ses méandres & ses écueils pas évident à la portée de l'amateurisme onirique dont fait preuve le grand roi sidna
        Dernière modification par pioto, 15 décembre 2016, 13h56.

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        • #5
          Qui croire Pioto

          محمد السادس ترأس الثلاثاء، في الدار البيضاء جلسة عمل خصصت لمشروع خط أنابيب الغاز، الذي تقرر في لقاء جمع بين ملك المغرب والرئيس النيجيري محمد بوخاري على هامش مؤتمر المناخ في نوفمبر/تشرين الثاني الماضي، ووضعت اللمسات الأخيرة عليه في العاصمة النيجيرية قبل أيام".

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          • #6
            Qui croire Pioto

            محمد السادس ترأس الثلاثاء، في الدار البيضاء جلسة عمل خصصت لمشروع خط أنابيب الغاز، الذي تقرر في لقاء جمع بين ملك المغرب والرئيس النيجيري محمد بوخاري على هامش مؤتمر المناخ في نوفمبر/تشرين الثاني الماضي، ووضعت اللمسات الأخيرة عليه في العاصمة النيجيرية قبل أيام".


            Des chantiers de gazoducs/ pipeline transfrontaliers, partout dans le Monde y compris entre les grands pays Canada-USA, Russie-UE,... sans oublier le dernier à l'origine de la guerre en Syrie et son banquier Qatar ça a demandé au bas mot
            plusieurs années rien que dans la négociation.Alors gober les fantasmes & gros mensonges de tes journaux, non merci.
            Tu crois que le Maroc qui a rompu toute relation effective avec le Nigeria depuis bien longtemps, il lui suffit d'un visite de son roi et hop il décroche la timbale !
            Attention aux négoces des virages trop serrés, le roi va trop vite et avec sa djellaba & son Coran à la main dans son périple, s'est pas trop conseillé !
            Dernière modification par pioto, 15 décembre 2016, 13h51.

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            • #7
              Quels gens ?
              ceux qui réfléchissent longtemps pour pondre un titre pareil :

              LE PROJET DU GAZODUC ALGER-LAGOS MAINTENU. Le Maroc perd sa grande bataille

              il faut vraiment être un malade mental et un abruti complet pour oser ecrire ce genre d'aneries , comme si la réussite d'un projet ne dépend que de l'échec d'un autre.

              Momo s'est nourri de faux espoirs
              paniquez pas les gars , le gazoduc Nigeria-maroc est tout juste en phase d'etude de faisabilité, si ca aboutit dans 15_20 ans ca serait déjà pas mal .....

              travaillez de votre coté et cessez cette paranoia
              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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              • #8
                paniquez pas les gars , le gazoduc Nigeria-maroc est tout juste en phase d'etude de faisabilité, si ca aboutit dans 15_20 ans ca serait déjà pas mal .....

                travaillez de votre coté et cessez cette paranoia
                Pas de paranoïa chez les Algériens,ce qui relève de pathologique il faut se demander plutôt qu'est ce qui se passe dans la tête des marocains du moins sa propagande médiatique qui fête non stop les exploits politico-économiques de roi Don Quichotte, version maghrébine.

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                • #9
                  La politique économique marocaine n'a jamais eu de considération pour l'Algérie si les banques marocaines, les assureurs, les industriels, les transporteurs, etc... sont allés en Afrique c'est pour faire du business. Ils ne sont pas allés pour contrer les opérateurs algériens puisqu'ils ne sont pas présent en Afrique. L'Algérie n'est pas un concurrent du Maroc sur ce marché. Idem pour le gazoduc si le Maroc décide de porter ce projet (qui reste neanmoins peu probable à mon sens) ce n'est pas forcément contre l'Algérie c'est avant tout pour son indépendance énergétique et mettre en place un projet panafricain qui profite à toute une région du continent. L'Algérie aimé se poster en victime !

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                  • #10
                    Desertec-bis n'aura pas lieu.
                    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                    • #11
                      Idem pour le gazoduc si le Maroc décide de porter ce projet (qui reste neanmoins peu probable à mon sens) ce n'est pas forcément contre l'Algérie c'est avant tout pour son indépendance énergétique et mettre en place un projet panafricain qui profite à toute une région du continent. L'Algérie aimé se poster en victime !
                      Un peu de serieux, le Maroc et les éventuels pays intéressés par ce gazoduc, tu crois ils ont les moyens de financer un projet à plus de 30 milliards de $?
                      Tu vois les Européens ou les khalijis le financer alors qu'ils rentrent en conflit avec leur intérêt, notamment des Qataris. Les rois de la péninsule, ils acceptent facilement de lâcher le Qatar pour le Maroc, en faire plus de lui leur obligé, alors qui va leur servir de chair à canon à l'avenir qui s'annonce pas sans trop de vagues à l'horizon de l'orient!
                      La question, c'est que le Maroc voit une échéance de renégociation de ses contrats gaziers avec l’Algérie pointait à la vitesse grand V. Il y aura pas cette fois le "boukhalfi hchicha taleb miicha" Chadli (le généreux & sans aspérités) en face. Les négociations se font sans cadeaux du coté algérien alors le roi avec cette sortie de gazoduc dans l’intérêt de l'Afrique ouest c'est que de la poudre aux yeux , il se croit malin et brandir une carte de chantage contre le diktat algérien, il peut toujours en rêver, ses sujets avec !

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                      • #12
                        le Maroc est client, que ca soit gaz dz ou nigérian ou même de l'Alaska, on paye ce qu'on achète, et si le projet est faisable , eh ben ca se fera...l'avis dz est insignifiant....comme tjr d'ailleurs

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                        • #13
                          Irridium a tout à fait raison ,le Nigéria est un pays producteur de gaz et cherche des clients pour vendre ,il peut construire d'autres Gazoducs vers d'autres destinations comme le font d'autres pays comme la Russie ,chaque pays cherche à sécuriser ses ventes et donc ses recettes ,le Gazoduc qui passe par l'Algérie arrange plus le Nigéria qui sont concurrents ,le Maroc est dépourvu de gaz et présente un projet qui va jusqu'à l'UE que les nigérians ont acceptés

                          tu crois ils ont les moyens de financer un projet à plus de 30 milliards de $?
                          c'est un chiffre irréel tant que les études n'ont pas été faites et le tracé choisi

                          pour information le gazoduc le plus long du monde est réalisé moins que ça


                          Il faut dire que l’ouvrage est à l’image de l’Empire du milieu : immense. Avec ses 8 819 kilomètres de canalisations, le WEPII est encore à ce jour, selon les sources consultées, le plus long gazoduc du monde. Construit au coût de 21 milliards $US, il est composé d’une canalisation principale et de huit conduites de dérivation, toutes en acier de type X80 et d’un diamètre de 1 219 millimètres, pour une capacité de transport maximale de 30 milliards de mètres cubes (Gm3) de gaz naturel par année.


                          constas

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                          • #14
                            le Maroc est client, que ca soit gaz dz ou nigérian ou même de l'Alaska, on paye ce qu'on achète, et si le projet est faisable , eh ben ca se fera...l'avis dz est insignifiant....comme tjr d'ailleurs
                            Alors pour que ça soit pris au serieux, il faut repondre aux questions evidentes:
                            Le projet couteux qui va le financer, je vois mal le Maroc & avec quoi.
                            La Mauritanie, dans quelques années elle ambitionne d'approvisionner l'Europe avec son propre gaz, je vois mal qu'elle accepte de faire la courte échelle aux rêves du roi qui a maintes fois montrait combien du bien il en voulait à ce pays avec quel dédain il la traite .
                            Pourquoi l'Algérie, elle se laisse faire,alors ce que cherche momo n'est rien que contrarier un vieux projet algérien !
                            Dernière modification par pioto, 15 décembre 2016, 15h16.

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                            • #15
                              c'est un chiffre irréel tant que les études n'ont pas été faites et le tracé choisi

                              pour information le gazoduc le plus long du monde est réalisé moins que ça
                              Estimation en gros, vu que celui d'Algérie-Nigeria, long de 4400 km aux dernières évaluations a été révisé à 20 milliards $. L'hypothétique gazoduc Maroc -Nigeria en question est de plus de 6000km avec une topographie moins avantageuse que le Sahara algérien, il descendra pas à moins de 30 milliards de $.
                              Qui va mettre la main à la poche, le roi et sa holding? Il va miser sa fortune dans ce projet ou préférè garder sa main mise sur des affaires beaucoup moins risquées et surtout fort juteuses !
                              Dernière modification par pioto, 15 décembre 2016, 15h26.

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