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PLUS DE 2 500 TERRORISTES ONT FUI L’RAK ET LA SYRIE VERS L’Afrique Alerte au Sahel

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  • PLUS DE 2 500 TERRORISTES ONT FUI L’RAK ET LA SYRIE VERS L’Afrique Alerte au Sahel

    L’Afrique est dans la tourmente. Le Sahel encore plus. Des données effarantes communiquées ou confirmées hier, lors de l’ouverture des travaux de la 10e réunion annuelle des Points focaux du CAERT (Centre africain d’études et de recherches sur le terrorisme) donnent froid dans le dos et renseignent sur l’ampleur des dangers qui pourraient surprendre l’Algérie et tous les pays africains confrontés au phénomène du terrorisme.
    Abla Chérif - Alger (Le Soir) - Dans son allocution, Smaïl Chergui, commissaire à la paix et la sécurité de l’Union africaine (UA), éclaire d’emblée l’assistance en fournissant des détails qui se veulent une réponse aux questions de l’heure.
    Précis, concis, il révèle que près de 2 500 à 5 000 terroristes fuyant l’Irak et la Syrie, deux pays engagés dans une guerre sans merci contre Daesh, «peuvent se retrouver en Afrique» et informe «qu’une partie d’entre eux est déjà arrivée en Somalie». «La situation qui prévaut dans certains pays de la région, et notamment en Libye, donne également lieu à un déplacement des terroristes. Là aussi certains sont probablement déjà arrivés au Sahel.»
    L’assemblée ne frémit pas, elle applaudit. Les experts africains en matière de terrorisme, des attachés de défense, et même les ambassadeurs présents sont, sans doute, au fait de la situation. La Libye n’est pas présente. «Sans doute en raison de la situation qui prévaut dans ce pays», tente d’expliquer un représentant des affaires étrangères. Mais les autres représentants des pays membres de l’UA sont là.
    L’ambassadeur malien et l’attaché de défense de ce pays font un léger passage à la pause-café puis s’éloignent sans donner le temps aux journalistes de poser des questions. Les règles protocolaires le veulent ainsi et les travaux se tiendront à huis clos jusqu’à la fin de la rencontre. Mais les propos tenus par Smaïl Chergui éclairent à eux seuls les récentes interrogations nées après la diffusion d’une information annonçant un accrochage entre des militaires algériens et un groupe de terroristes à la frontière algéro-malienne.
    L’annonce en avait été faite par le ministère de la Défense qui révélait, à la même occasion, la mort d’un terroriste étranger ainsi que la découverte, dans la même zone, d’une importante cache d’armes. Le communiqué du MDN, qui fournissait très peu de détails sur l’affaire, avait alors soulevé un certain nombre d’interrogations. Les questions se posaient avec acuité car une situation d’une gravité sans précédent venait de se dérouler à l’est et au centre du pays où un regain d’activisme terroriste avait provoqué la mort d’un policier, à Constantine, et de trois citoyens égorgés puis brûlés dans un faux barrage à Aïn Defla.
    Des sources sécuritaires affirmaient alors qu’une soixantaine de terroristes, avec à leur tête un élément se revendiquant de Daesh, s’étaient introduits dans la région. Des experts en matière de sécurité n’y voyaient qu’une seule explication : des éléments armés, provenant des zones limitrophes avec l’Algérien, s’étaient probablement introduits pour tenter de réactiver les réseaux dormants et isolés. Dans leur analyse, ils se basaient particulièrement sur le fameux rapport transmis par Ban Ki-moon au Conseil de sécurité pour faire part de son inquiétude au sujet d’informations indiquant une remontée de terroristes de Daesh, en fuite de Libye, vers les pays voisins dont l’Algérie. C’était en juillet dernier.
    Hier, le commissaire à la paix et la sécurité au sein de l’Union africaine révélait, quant à lui, que «ces terroristes étaient probablement arrivés au Sahel». La menace ne concerne pas seulement l’Algérie donc, mais tous les pays voisins, ceux du Sahel. A titre d’exemple, il cite le Niger, frontalier avec trois pays, qui «mène une lutte féroce contre le terrorisme avec des moyens réduits amputant même une partie du budget réservé à l’éducation pour des besoins sécuritaires».
    Le Burkina Faso est dans une situation pratiquement similaire. «Au cours de l’année précédente, 1 696 attaques terroristes ont eu lieu à travers le monde, indique à nouveau Smaïl Chergui, le plus gros de ces attentats s’est déroulé en Afrique comme on le sait.»
    Pour toutes ces raisons, le directeur du CAERT et représentant spécial de l’UA pour la coopération antiterroriste a soulevé la nécessité de se pencher sérieusement sur les origines du phénomène. «Même s’il est inacceptable et condamnable, le terrorisme a des origines que nous devons définir afin de pouvoir mieux lutter contre ce phénomène qui menace gravement le continent.» Une menace qui a poussé Smaïl Chergui à appeler à une mobilisation internationale pour l’Afrique et le Sahel.
    Le CAERT, dont le siège a été ouvert à Alger en 2004, a été créé par l’Union africaine pour faire face à la menace terroriste à travers des recommandations. Son objectif est également de procéder à une intensification des relations entre les pays membres. La dernière réunion a été organisée en décembre 2015.
    A. C.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    Il faut que notre ANP y veille jours et nuits car ces terros sont imprévisibles et peuvent agir à tout moment
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #3
      biensur ce sont les mercenaire gheraybo et co ,
      les pleureuses qui ont tout fait pour les offrir droit de libre circulation
      المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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      • #4
        biensur ce sont les mercenaire gheraybo et co ,
        les pleureuses qui ont tout fait pour les offrir droit de libre circulation
        Les fous guerriers de sa majesté rentrent au bercail. Ils ont perdu la partie et lâché par leur sponsor. Le roi "ami de la Syrie" a joué et perdu et il n'a tiré aucun profit comme il a tant espéré avec la Libye. Ils sont marocains, ils ont même pas besoin d'un geste humanitaire et se faire régulariser par sa majesté!
        Souhaitons les la bienvenue !

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