PTB, août 2002
FAQ 1 - Le communisme : c'est quoi ?
Que veulent les communistes ? Qu'est-ce que le communisme ? Qu'est-ce que le capitalisme ?
· D'abord il faut définir ce que nous entendons par capitalisme.
· La caractéristique la plus importante de notre société est le fait qu'une petite classe ou groupe, les capitalistes, possède les moyens de production de la société. Du fait qu'elle possède tous les moyens de production, elle détermine comment l'économie doit tourner en fonction de son propre profit.
· Ce petit groupe de capitalistes détermine sur le plan économique, le sort de millions de travailleurs, qu'il peut mettre au chômage pour sauver ses profits. C'est pourquoi nous dirons que le capitalisme, c'est la dictature économique du capital contre les travailleurs.
· Sous le capitalisme, il existe de très grands besoins et nécessités pour lesquels personne ne produit. Sous le capitalisme, la production est développée dans un seul but: non pas répondre aux besoins des gens mais augmenter le profit des capitalistes.
· La course aux profits entre capitalistes entraîne ceux-ci à se livrer une concurrence à mort. Cette concurrence impitoyable débouche sur de gigantesques destructions et gaspillages.
· La concurrence ne reste pas cantonnée entre capitalistes individuels. Elle se mène entre blocs de patrons, puis entre pays, et finalement entre groupes de pays. Les crises économiques débouchent alors sur des crises politiques majeures et finalement sur la guerre. Aussi longtemps que le capitalisme et l'impérialisme existent, ils entraîneront donc inévitablement des guerres. Contre les pays du tiers monde qui essaient de se développer indépendamment (Irak, Libye, Yougoslavie...), contre les pays communistes (URSS, Vietnam, Cuba, Corée, Chine), et finalement entre les blocs impérialistes eux-mêmes comme lors de la première guerre mondiale (1914-1918).
· La dictature économique du capital constitue la base d'une dictature idéologique, culturelle et morale exercée par la bourgeoisie. Le meilleur exemple de cette dictature est la place que la télévision se voit attribuer dans notre société. Si on veut exprimer aujourd'hui ce qu'est la culture dans notre société, on sort le mot «télévision». Le culte de la police et de la violence, le culte de l'individualisme et le culte du style de vie de la bourgeoisie occupent une position centrale dans les séries et feuilletons télévisés. Chaque fois, les histoires tournent autour de l'individualisme et de l'égoïsme. Tel est l'image du monde que l'on tente de nous inculquer et que nous percevons.
· Le fondement du socialisme et du communisme par contre se situe en premier lieu dans la propriété collective des moyens de production.
· L'économie est alors basée sur les besoins des travailleurs, de la collectivité. Le progrès est réalisé par une recherche commune d'une plus haute productivité et d'une meilleure approche du travail. Le communisme est basé sur le principe de la collectivité à tous les niveaux, également dans l'entreprise. Chaque entreprise est placée sous le contrôle des travailleurs. Les transports, les écoles, les hôpitaux, les télécommunications sont entièrement publics et accessibles à tous.
· Le communisme, c'est aussi la nécessité de lutter contre les exploiteurs. L'histoire nous apprend que les capitalistes n'acceptent pas leur défaite quand ils sont renversés. Après les premières victoires des travailleurs, ils mettent tout en œuvre pour reconquérir leur paradis perdu. Pour cela, ils ne reculent devant rien.
· Bien que les travailleurs soient au pouvoir, la lutte des classes continue à se poursuivre sous le socialisme. Les anciens exploiteurs disposent pour cela d'un certain nombre d'avantages. Ils connaissent les techniques de production et les secrets militaires depuis plus longtemps. Ils entretiennent des relations entre eux ainsi que des contacts avec l'étranger. Ils peuvent compter sur le soutien des pays capitalistes et impérialistes où le socialisme n'a pas encore triomphé. Et enfin, ils essaient en permanence de mettre à profit le comportement hésitant de ceux qui balancent toujours entre le capitalisme et le socialisme.
· C'est pourquoi les travailleurs doivent être vigilants et exercer la dictature du prolétariat. C'est-à-dire de maintenir le pouvoir des travailleurs, de la majorité en réprimant la minorité des exploiteurs, anciens et nouveaux.
· La motivation sous le communisme consiste donc en la satisfaction des besoins des gens par le biais d'une économie planifiée. Un plan national bien étudié définit les besoins et les priorités.
Socialisme et communisme
Pour être précis il faut distinguer le socialisme du communisme. Le socialisme est la société basée sur la propriété collective des moyens de production qui est instaurée après la prise du pouvoir par les travailleurs. Les classes existent toujours, ainsi que l'Etat. C'est la période historique de transition vers le communisme. Le communisme quant à lui est une société sans classes sociales, basée sur une économie très développée qui permet de répondre à l'ensemble des besoins de toute la population. Dans l'ensemble des questions et réponses nous utilisons le terme communisme et socialisme indistinctement.
FAQ 2 - Le communisme : une expérience ratée ?
Le mur est tombé, le communisme a échoué, pourquoi encore le défendre ?
Les meilleures forteresses se prennent de l'intérieur. Au cœur des années 1950 un tournant crucial a eu lieu dans le mouvement communiste, c'est l'émergence et la prise du pouvoir des «révisionnistes » à la direction du plus grand pays communiste, l'Union soviétique. Dans un monde encore largement sous l'emprise du capitalisme, Krouchtchev, dirigeant des "révisionnistes" a pris le pouvoir en disant que la lutte des classes était terminée en URSS, que le communisme allait bientôt triompher. Ce qui a miné toute vigilance contre tous ceux qui continuaient à lutter pour le capitalisme.
Avec l'appui de l'impérialisme américain et européen, les forces procapitalistes se sont développées petit à petit en Europe de l'Est et en Russie. Il leur aura fallu 35 ans pour démanteler tous les acquis du socialisme, aboutissant à la chute du mur et à la restauration complète du capitalisme. Ce n'est pas donc pas le communisme en soi qui a échoué, c'est le révisionnisme.
Cependant des pays se basant sur le communisme existent encore. C'est en maintenant pour l'essentiel les principes communistes, principalement la dictature du prolétariat sur les exploiteurs, que Cuba, la Chine, la Corée du Nord, le Laos et le Vietnam continuent à résister aux agressions impérialistes et à pourvoir aux besoins de leurs populations. Voici ce qu'on peut ainsi lire dans les rapports de l'ONU : «La mortalité due à la maternité est 17 fois plus basse à Cuba que la moyenne mondiale.» «Si l'Inde offrait les mêmes soins de santé que la Chine, on pourrait sauver chaque année 1,4 million d'enfants. » «Dans la période 87-98, le nombre de pauvres dans les pays capitalistes développés a augmenté de 340 millions, tandis que le nombre baissait de 153 millions en Chine et au Vietnam. »
Le capitalisme n'a rien à offrir à l'immense majorité des travailleurs. On voit maintenant dans les pays de l'Est et en Russie que même un socialisme malade offrait encore bien plus au peuple que le capitalisme. La catastrophe économique et sociale apportée par la restauration du capitalisme est hallucinante, la mortalité a grimpé en flèche, ainsi que la pauvreté et le chômage, la mafia contrôle une grande partie de l'économie ; la drogue, l'alcool, la violence sont devenus le lot quotidien des jeunes. La production de l'ex-Union soviétique était en 1999 à 57% du niveau de 1990 (et celle de l'Ukraine même à 39%). Sa population a diminué de 6 millions d'habitants en 8 ans, la mortalité est deux fois plus importante que la natalité, l'espérance de vie a chuté de 64 à 61 ans, 60% de la population a un revenu inférieur au minimum vital.
Le capitalisme et l'impérialisme poussent l'exploitation, la domination, la répression et la terreur à leurs extrêmes limites. Ils creusent ainsi leurs propres tombes. En effet, ils préparent l'émergence de mouvements révolutionnaires anti-impérialistes et anticapitalistes partout dans le monde, d'une ampleur mondiale jamais vue dans l'histoire. En tirant les leçons des premières expériences de construction du socialisme au 20ème siècle, ces révolutions permettront d'établir le socialisme au niveau mondial au 21ème siècle.
FAQ 1 - Le communisme : c'est quoi ?
Que veulent les communistes ? Qu'est-ce que le communisme ? Qu'est-ce que le capitalisme ?
· D'abord il faut définir ce que nous entendons par capitalisme.
· La caractéristique la plus importante de notre société est le fait qu'une petite classe ou groupe, les capitalistes, possède les moyens de production de la société. Du fait qu'elle possède tous les moyens de production, elle détermine comment l'économie doit tourner en fonction de son propre profit.
· Ce petit groupe de capitalistes détermine sur le plan économique, le sort de millions de travailleurs, qu'il peut mettre au chômage pour sauver ses profits. C'est pourquoi nous dirons que le capitalisme, c'est la dictature économique du capital contre les travailleurs.
· Sous le capitalisme, il existe de très grands besoins et nécessités pour lesquels personne ne produit. Sous le capitalisme, la production est développée dans un seul but: non pas répondre aux besoins des gens mais augmenter le profit des capitalistes.
· La course aux profits entre capitalistes entraîne ceux-ci à se livrer une concurrence à mort. Cette concurrence impitoyable débouche sur de gigantesques destructions et gaspillages.
· La concurrence ne reste pas cantonnée entre capitalistes individuels. Elle se mène entre blocs de patrons, puis entre pays, et finalement entre groupes de pays. Les crises économiques débouchent alors sur des crises politiques majeures et finalement sur la guerre. Aussi longtemps que le capitalisme et l'impérialisme existent, ils entraîneront donc inévitablement des guerres. Contre les pays du tiers monde qui essaient de se développer indépendamment (Irak, Libye, Yougoslavie...), contre les pays communistes (URSS, Vietnam, Cuba, Corée, Chine), et finalement entre les blocs impérialistes eux-mêmes comme lors de la première guerre mondiale (1914-1918).
· La dictature économique du capital constitue la base d'une dictature idéologique, culturelle et morale exercée par la bourgeoisie. Le meilleur exemple de cette dictature est la place que la télévision se voit attribuer dans notre société. Si on veut exprimer aujourd'hui ce qu'est la culture dans notre société, on sort le mot «télévision». Le culte de la police et de la violence, le culte de l'individualisme et le culte du style de vie de la bourgeoisie occupent une position centrale dans les séries et feuilletons télévisés. Chaque fois, les histoires tournent autour de l'individualisme et de l'égoïsme. Tel est l'image du monde que l'on tente de nous inculquer et que nous percevons.
· Le fondement du socialisme et du communisme par contre se situe en premier lieu dans la propriété collective des moyens de production.
· L'économie est alors basée sur les besoins des travailleurs, de la collectivité. Le progrès est réalisé par une recherche commune d'une plus haute productivité et d'une meilleure approche du travail. Le communisme est basé sur le principe de la collectivité à tous les niveaux, également dans l'entreprise. Chaque entreprise est placée sous le contrôle des travailleurs. Les transports, les écoles, les hôpitaux, les télécommunications sont entièrement publics et accessibles à tous.
· Le communisme, c'est aussi la nécessité de lutter contre les exploiteurs. L'histoire nous apprend que les capitalistes n'acceptent pas leur défaite quand ils sont renversés. Après les premières victoires des travailleurs, ils mettent tout en œuvre pour reconquérir leur paradis perdu. Pour cela, ils ne reculent devant rien.
· Bien que les travailleurs soient au pouvoir, la lutte des classes continue à se poursuivre sous le socialisme. Les anciens exploiteurs disposent pour cela d'un certain nombre d'avantages. Ils connaissent les techniques de production et les secrets militaires depuis plus longtemps. Ils entretiennent des relations entre eux ainsi que des contacts avec l'étranger. Ils peuvent compter sur le soutien des pays capitalistes et impérialistes où le socialisme n'a pas encore triomphé. Et enfin, ils essaient en permanence de mettre à profit le comportement hésitant de ceux qui balancent toujours entre le capitalisme et le socialisme.
· C'est pourquoi les travailleurs doivent être vigilants et exercer la dictature du prolétariat. C'est-à-dire de maintenir le pouvoir des travailleurs, de la majorité en réprimant la minorité des exploiteurs, anciens et nouveaux.
· La motivation sous le communisme consiste donc en la satisfaction des besoins des gens par le biais d'une économie planifiée. Un plan national bien étudié définit les besoins et les priorités.
Socialisme et communisme
Pour être précis il faut distinguer le socialisme du communisme. Le socialisme est la société basée sur la propriété collective des moyens de production qui est instaurée après la prise du pouvoir par les travailleurs. Les classes existent toujours, ainsi que l'Etat. C'est la période historique de transition vers le communisme. Le communisme quant à lui est une société sans classes sociales, basée sur une économie très développée qui permet de répondre à l'ensemble des besoins de toute la population. Dans l'ensemble des questions et réponses nous utilisons le terme communisme et socialisme indistinctement.
FAQ 2 - Le communisme : une expérience ratée ?
Le mur est tombé, le communisme a échoué, pourquoi encore le défendre ?
Les meilleures forteresses se prennent de l'intérieur. Au cœur des années 1950 un tournant crucial a eu lieu dans le mouvement communiste, c'est l'émergence et la prise du pouvoir des «révisionnistes » à la direction du plus grand pays communiste, l'Union soviétique. Dans un monde encore largement sous l'emprise du capitalisme, Krouchtchev, dirigeant des "révisionnistes" a pris le pouvoir en disant que la lutte des classes était terminée en URSS, que le communisme allait bientôt triompher. Ce qui a miné toute vigilance contre tous ceux qui continuaient à lutter pour le capitalisme.
Avec l'appui de l'impérialisme américain et européen, les forces procapitalistes se sont développées petit à petit en Europe de l'Est et en Russie. Il leur aura fallu 35 ans pour démanteler tous les acquis du socialisme, aboutissant à la chute du mur et à la restauration complète du capitalisme. Ce n'est pas donc pas le communisme en soi qui a échoué, c'est le révisionnisme.
Cependant des pays se basant sur le communisme existent encore. C'est en maintenant pour l'essentiel les principes communistes, principalement la dictature du prolétariat sur les exploiteurs, que Cuba, la Chine, la Corée du Nord, le Laos et le Vietnam continuent à résister aux agressions impérialistes et à pourvoir aux besoins de leurs populations. Voici ce qu'on peut ainsi lire dans les rapports de l'ONU : «La mortalité due à la maternité est 17 fois plus basse à Cuba que la moyenne mondiale.» «Si l'Inde offrait les mêmes soins de santé que la Chine, on pourrait sauver chaque année 1,4 million d'enfants. » «Dans la période 87-98, le nombre de pauvres dans les pays capitalistes développés a augmenté de 340 millions, tandis que le nombre baissait de 153 millions en Chine et au Vietnam. »
Le capitalisme n'a rien à offrir à l'immense majorité des travailleurs. On voit maintenant dans les pays de l'Est et en Russie que même un socialisme malade offrait encore bien plus au peuple que le capitalisme. La catastrophe économique et sociale apportée par la restauration du capitalisme est hallucinante, la mortalité a grimpé en flèche, ainsi que la pauvreté et le chômage, la mafia contrôle une grande partie de l'économie ; la drogue, l'alcool, la violence sont devenus le lot quotidien des jeunes. La production de l'ex-Union soviétique était en 1999 à 57% du niveau de 1990 (et celle de l'Ukraine même à 39%). Sa population a diminué de 6 millions d'habitants en 8 ans, la mortalité est deux fois plus importante que la natalité, l'espérance de vie a chuté de 64 à 61 ans, 60% de la population a un revenu inférieur au minimum vital.
Le capitalisme et l'impérialisme poussent l'exploitation, la domination, la répression et la terreur à leurs extrêmes limites. Ils creusent ainsi leurs propres tombes. En effet, ils préparent l'émergence de mouvements révolutionnaires anti-impérialistes et anticapitalistes partout dans le monde, d'une ampleur mondiale jamais vue dans l'histoire. En tirant les leçons des premières expériences de construction du socialisme au 20ème siècle, ces révolutions permettront d'établir le socialisme au niveau mondial au 21ème siècle.
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