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Complexe sidérurgique d'El Hadjar: lancement prochain du 2ème haut fourneau

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  • Complexe sidérurgique d'El Hadjar: lancement prochain du 2ème haut fourneau

    ANNABA- Les essais techniques à chaud du haut fourneau n°2 du complexe sidérurgique Sider El Hadjar (Annaba) dont les travaux de réhabilitation et de modernisation affichent 90 % du taux d’avancement seront effectués "dans les prochains jours", apprend-on de responsables du complexe.

    Du résultat de ces essais à chaud sur ce fourneau, qui représente le coeur battant de la chaîne de la production du complexe, dépendra la fixation de la date de reprise de la production, à l’arrêt depuis plus de 12 mois, selon les mêmes responsables.

    Le complexe avait été mis à l’arrêt en juin 2015 pour permettre l’engagement des travaux de réhabilitation et de modernisation dans le cadre du plan d’investissement engagé au profit du complexe pour un montant financier de près d’un milliard dollars dont 900 millions dollars pour la réhabilitation, l’équipement et la modernisation du haut fourneau n°2 et des unités de production.

    Ce plan a été décidé après la chute du niveau de production du complexe sidérurgique à moins 300.000 tonnes/an d’acier liquide ayant conduit à la résiliation de l’accord de partenariat et la reprise par l’Etat de la totalité du capital du complexe devenu filiale du groupe public Imetal sous l’appellation de complexe Sider El Hadjar.

    Cette opération de réhabilitation permettra au complexe de produire vers 2017-2018 environ 1,6 million tonnes d’acier liquide. Elle a été parallèlement accompagnée d’un plan de formation ayant notamment ciblé les travailleurs du haut fourneau et les cadres gérants en vue de développer les modes de gestion et s’adapter aux nouveaux équipements.

    Le complexe Sider El Hadjar qui s’étend sur 800 hectares emploie actuellement 4.900 travailleurs. L’installation de son haut fourneau date de 1969.

    Maghreb Management

  • #2
    C'est rentable cette chose ?? ....... ou c'est juste pour dire qu'on fait de la sidérurgie .??
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      C'est rentable cette chose ??
      A 300.000 tonnes/an, je ne sais pas. Mais dans un passé récent, cette usine (lorsqu'elle produisait aux alentours du million de tonne) le fut et exportait au Maroc son acier.

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      • #4
        C'est rentable cette chose ?? ....... ou c'est juste pour dire qu'on fait de la sidérurgie .??

        Avec 1,6 millions de tonnes/an ça le sera. Même si ce complexe reste modeste comparé à Bellara (4 millions de tonnes prevus) et Oran (Toslayi: 3millions de tonnes prevus).

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        • #5
          Avec 1,6 millions de tonnes/an ça le sera.
          Les abrutis d'Arcelor mittal sont donc passé à côté d'une bonne affaire .....
          " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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          • #6
            Arcellor Mittal n'a pas voulu investir dans la réhabilitation du site, tanpis pour eux c'est maintenant chose faite. En tous cas le turc Toyasli (Oran), les qataris (Jijel) et les chinois (Mostaganem) font une bonne affaire c'est sûr avec l'explosion de la consommation d'acier en algérie et la mise en production du gisement de TINDOUF

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            • #7
              Les essais techniques à chaud du haut fourneau n°2 du complexe sidérurgique Sider El Hadjar (Annaba) seront effectués "dans les prochains jours"
              Selon les sidérurgistes du complexe, les essais techniques à chaud seraient «une grande supercherie». Les dirigeants de Sider El Hadjar vont mettre en place des cowpers en chauffe pour donner l’impression que le haut fourneau est en essai technique réel. Ce n’est qu’un feu de paille pour tromper l’assistance.

              http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=391629

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              • #8
                Le challenge raté du complexe

                Outre les ultimatums dépassés quant au redémarrage du haut-fourneau d'El Hadjar et ses unités, c'est l'avalanche de scandales enregistrés au sein de l'entité, qui confirme la non-reprise des activités de la sidérurgie à Annaba.

                C'est le cas de le dire dans ce cas de figure où les appréhensions du collectif des travailleurs se sont avérées justes. A l'arrêt depuis une année déjà, le démarrage des unités de production au sein du complexe sidérurgique n'est pas pour demain.

                Pour preuve, ce dernier vol enregistré la semaine écoulée, ciblant des outils, voire des pièces censées donner le coup du démarrage au HF et ses unités d'accompagnement. Ces derniers, abrités dans l'ACO 1 (aciérie à oxygène N°1), et composés de 18 gigantesques disjoncteurs avec afficheurs et trois automates, d'une technologie ultrasophistiquée, ont volés la semaine dernière. Ce vol, jusqu'à la mise sous presse, n'a pas encore livré tous ses secrets. Pour preuve, une enquête engagée par les éléments de la Gendarmerie nationale et la police scientifique relevant de la sûreté de wilaya d'Annaba, pour tenter d'élucider ce vol qui comme par hasard vient de cibler des équipements stratégiques pour le fonctionnement des installations électriques et de régulation.

                En somme, ces équipements de la CO1, servent d'intermédiaires entre le HF et les autres unités AMA, LAC, LAF et TSS entre autres, comme précisée par une source interne au complexe. Estimé à 17 milliards de centimes, ce matériel volé vient allonger la liste des vols dans le complexe. Signalons que l'usine vient d'enregistrer le troisième acte en l'intervalle de 6 mois! Une situation intrigante quant on sait que les équipements volés contiennent toutes les données des cycles de fonctionnement des installations. En l'absence de ses équipements, l'aciérie ne pourra jamais être remise en marche.

                Il faut dire que depuis que l'Etat algérien a récupéré le complexe sidérurgique d'El-Hadjar, ce dernier n'a fait que «produire» des scandales. Après les contraintes techniques survenues au niveau de la «circulaire», pièce maîtresse du haut-fourneau N°2 du complexe, lors de l'opération de réhabilitation, prise en charge par l'Etat, après sa renationalisation, la situation était liée à la défaillance de Ferretti, société italienne qui, bien que n'ayant pas rempli sa mission convenablement, après une présence de deux mois sur le site du complexe Imétal, s'est orientée vers l'arbitrage international et empoché un conséquent dédommagement.

                Puis vint le tour de Pirson, leader mondial dans les réfections, amorçant les travaux de rénovation des équipements du géant de l'acier. Cette opération n'a pas été sans conséquences sur le montant du marché. D'où, après une évaluation de 17 millions de dollars, la facture a été revue à la hausse d'environ 37 millions de dollars, dont 12 millions de dollars rien que pour la société britannique. Les 22 millions restants ont été répartis entre les autres sociétés étrangères et les sous-traitants algériens du complexe d'El Hadjar. Sans omettre de rappeler les difficultés de gestion et financières notamment d'Imettal El Hadjar. Situation affectée notons-le, par le financement des équipes spécialisées d'Afrique du Sud, Russie et Espagne, qui ont touché chacune un milliard de dollars, rien que pour une étude de diagnostic.

                Comme si ces défaillances de la réhabilitation du poumon du complexe ne suffisaient pas, pour que vienne s'ajouter ce troisième vol, apportant le coup de grâce à ce complexe orphelin d'une réelle politique de prise en charge, loin de toute considération mafieuse. C'est à se demander pour ce dernier cas de vol, s'il s'agit d'un acte de sabotage accompli par SMS, la société italienne qui, après l'échec de sa mission, a emporté ces équipements. Une thèse peu probable, car, comment n'a-t-on pas vu sortir des gigantesques disjoncteurs et trois automates? Autre probabilité, caractérisée par certains, de plus plausible, celle d'un vol orchestré avec une haute complicité incriminant dans ce sens la direction du complexe d'Imettal et/ ou la direction du groupe! La similitude des faits, le vol en l'occurrence, nous font rappeler le départ de Ferretti, en emportant avec elle le dossier d'assurance empêchant de ce fait la société mixte algéro-britannique, de procéder à l'opération d'essai. Du moins, c'est ce qui devait l'être...

                D'une manière ou d'une autre, ni le dossier d'assurance, encore moins les équipements volés, n'auraient pu faire renaître le complexe de ses cendres, car l'acte de sabotage comme rapporté par centaines sources est la seule alternative pour cacher le ratage d'une mission vouée à l'échec dès le départ. «Ils ont dépensé tous les fonds de l'investissement et du CPE, ils sont à court d'idées pour se justifier. Alors, le seul moyen est de saboter carrément l'opération», nous dit sous l'anonymat, un cadre de la direction générale d'Imettal et d'ajouter «tous les ultimatums donnés n'ont été que mensonge pour gagner du temps, pour bien se remplir les poches. Le redémarrage du complexe est le dernier de leurs soucis.

                Et ceci n'est un secret pour personne». Notre interlocuteur a tenu à préciser que l'approche de la date butoir quant à la reprise de fonction du HF, soit le mois de novembre 2016, a contraint ceux qui ont été sommés par le Premier ministre d'assumer cette responsabilité faute de quoi..., à trouver une solution pour faire face au retard du redémarrage du HF et ses annexes. En attendant l'aboutissement de l'enquête, le complexe sommeille dans le noir après un gaspillage de fonds au bonheur d'un staff de gestion, qui jusqu'à la mise sous presse est loin de tout compte à rendre envers les hautes sphères de l'état.

                Wahida BAHRI - 29 Novembre 2016 - l'Expression

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                • #9
                  hakimcasa
                  Selon les sidérurgistes du complexe, les essais techniques à chaud seraient «une grande supercherie». Les dirigeants de Sider El Hadjar vont mettre en place des cowpers en chauffe pour donner l’impression que le haut fourneau est en essai technique réel. Ce n’est qu’un feu de paille pour tromper l’assistance.
                  Figure toi gros malin que le fourneau n'a pas été réhabilité par SIDER,mais par une société Luxembourgeoise spécialisée dans les haut fourneaux .

                  En plus pour savoir que le haut fourneau marche,on ne regarde pas la fumée qui sort par la cheminée,mais par la coulée d'acier qui se déverse par sa bouche .

                  Pour ne plus avaler des couleuvres grosses comme des anacondas,va faire des cherches sur les tours Cowber avant de venir raconter des bêtises .
                  "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

                  Commentaire


                  • #10
                    Source: el watan


                    12,7 milliards de dinars de déficit et cessation de paiement à Sider El Hadjar

                    Le complexe sidurérurgique Sider El Hadjar de Annaba est en cessation de paiement. Pis, sa trésorerie s enregistrait, fin novembre 2016, un déficit de 12,7 milliards de dinars.


                    Selon le suivi mensuel des principaux agrégats financiers, dont El Watan détient une copie, aucune réalisation n’a été enregistrée depuis novembre 2015, date de l’arrêt de l’usine. «Les agrégats présentés en novembre 2016 se basent sur des valeurs économiques et financières intermédiaires qui ne sont pas encore régulièrement arrêtés. Les valeurs affichées sont de ce fait bien loin des résultats réels négatifs que devrait afficher la société en fin d’exercice 2016.

                    Toutefois, ces agrégats restent suffisamment significatifs et éloquents pour démontrer les situations de faillite et de cessation de paiement qu’enregistre Sider El Hadjar en référence aux dispositions du code du commerce en ses articles 715 alinéa 20 et 215», analyse un commissaire aux comptes spécialisé. A la lecture de ce document, la production totale est de 0% et le haut fourneau est toujours à l’arrêt. Paradoxalement, le chiffre d’affaires a atteint 4% des prévisions alors que la production est nulle.

                    Curieusement aussi, seuls les frais de personnel ont atteint une augmentation de 7% dans une société qui a enregistré, selon les chiffres présentés, 0% de taux de réalisation. «Cela est dû au fait que la société vend essentiellement des stocks produits les années antérieures», expliquent des cadres commerciaux de l’entreprise. Même l’excédent brut d’exploitation (EBE) non définitif enregistre un déficit de 9,5 milliards de dinars. Le résultat net serait autrement plus important en y incorporant toutes les provisions réglementaires.

                    Ainsi Sider El Hadjar consolide son état de faillite, conformément à la réglementation en vigueur. «La société aurait, de ce fait, besoin d’un assainissement complémentaire à hauteur de 3,5 milliards de dinars pour absorber les déficits et recapitaliser cette entreprise, soit 350 millions de dollars environ», tranchent-ils. Cette situation intervient à quelques jours de la visite du ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, pour assister aux essais techniques à chaud avant le redémarrage du haut fourneau (HF), à l’arrêt depuis plus d’une année. Or, les sidérurgistes dénoncent «une grande supercherie».

                    Échecs

                    «Devant leurs échecs répétitifs, les dirigeants de Sider El Hadjar vont mettre en place des cowpers en chauffe pour donner l’impression que le HF est en essai technique réel. Ce n’est qu’un feu de paille pour tromper l’assistance. On ne cessera jamais de répéter que le HF ne redémarrera pas avant mars 2017, si toutes les conditions requises sont réunies», affirment-ils. Et si l’entreprise Sider El Hadjar est déficitaire de 12,7 milliards de dinars, il n’en demeure pas moins que le groupe Imetal, dont elle est une filiale, présente également un résultat déficitaire de 14,5 milliards de dinars.

                    C’est ce que confirme le procès-verbal de l’assemblée générale ordinaire (AGO) du 17 octobre 2016 du groupe Imetal, dédiée à l’examen des comptes sociaux de l’exercice 2015. Il a été également abordé dans la résolution n°10 de ce PV le recours au recrutement des cadres retraités : «L’AGO de l’EPE Imetal rappelle les dispositions de l’instruction du Premier ministre relative à la retraite et mande le conseil d’administration à l’effet de surseoir à tout recrutement ou renouvellement de contrats de retraités au niveau du groupe et ses filiales.

                    Le recours au recrutement des cadres retraités est à titre exceptionnel et doit d’abord requérir l’accord préalable du ministère de l’Industrie et des Mines». Abdelmalek Sellal et son ministre de l’Industrie et des Mines n’ignorent certainement pas que le PDG d’Imetal, Ahmed Yazid Touati, est un retraité de Batimetal. Au moins trois autres cadres retraités sont actuellement en exercice dans ce même groupe. Les 27 filiales d’Imetal sont également concernées par ce recrutement «à titre exceptionnel» qui est devenu pratiquement une règle


                    El Watan

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                    • #11
                      Je vous envie !

                      Vous êtes experts en tout !

                      Chapeau !

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                      • #12
                        Le complexe a été réhabilité et recommencera à produire en 2017, le reste c'est du blabla.

                        Commentaire


                        • #13
                          la mise en production du gisement de TINDOUF
                          ça fait des décennies qu'on entend ça.

                          Commentaire


                          • #14
                            Envoyé par sami9313
                            Le complexe a été réhabilité et recommencera à produire en 2017, le reste c'est du blabla.
                            Il ne faut pas se vexer. On voulait juste signaler les versions contradictoires (Maghreb Emergent d'une part, l'Expression et El Watan de l'autre). Les uns disent tout va pour le mieux, les autres disent rien ne va !

                            Qui croire ?

                            Après l'affaire de "rahmat rabbi", on a le droit de ne plus tout gober.

                            C'est tout. oeilfermé

                            Commentaire


                            • #15
                              ça fait des décennies qu'on entend ça.
                              Osvaldo est connecté maintenant Signaler un message hors-charte
                              Les experts marocains sont tous penchés sérieusement sur le projet et sa rentabilité.
                              Ils ont conclus à l'unanimité, si on s'entête à le faire sans passer par un port marocain c'est l'échec assuré.Comme on est prudent et échaudé par plusieurs insuccès, il est normal qu'on bouge pas !

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