Annonce

Réduire
Aucune annonce.

RND: Ouyahia défend Ali Haddad et le gouvernement

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • RND: Ouyahia défend Ali Haddad et le gouvernement

    Le secrétaire général du RND et non moins ministre d'Etat, chef de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia a été, hier, encore une fois, dans son rôle naturel de défense des tenants du pouvoir

    et de tous ceux qui gravitent autour des centres de décision.

    S'exprimant à l'occasion d'une conférence de presse organisée au siège du RND à Alger, à l'issue d'une session ordinaire du parti, Ahmed Ouyahia a, clairement, apporté son soutien à son «ami» Ali Haddad que certains donnent partant pour cause des «couacs» qui ont eu lieu lors du Forum africain de l'Investissement et des Affaires et qui avaient contraint, faut-il le rappeler, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal ainsi que tous ses ministres à quitter, précipitamment, la salle des conférences.

    Ouyahia qui reconnaît qu'il y'a eu des dysfonctionnements en matière «de management» de la manifestation économique, soutient que ce forum a été l'occasion de donner un coup de départ aux relations économiques entre l'Algérie et l'Afrique. Les attaques contre son «ami» Ali Haddad sont, parfois, distillées sciemment par des cercles qu'il n'a pas nommés.

    Ahmed Ouyahia, qui sous-entend qu'il n'est pas une girouette que le vent fait tourner, a défendu le patron du FCE en soulignant que Haddad est victime de certaines personnes qui ont exploité les couacs survenus lors de ce forum africain pour décocher des flèches empoisonnées contre lui et même contre le gouvernement.

    Pour Ahmed Ouyahia, il faut regarder le forum africain de deux manières. «Soit nous disons que notre pays a réussi à rassembler des centaines d'investisseurs, d'entreprises et d'hommes d'affaires Africains soit on s'éternise sur le couac» a déclaré le patron du RND qui conseille de surmonter toute cette histoire.

    A une question du ‘Quotidien d'Oran' de savoir comment un conseiller du Roi du Maroc, suspecté d'avoir des accointances avec les réseaux de trafic de drogue, a été invité à ce forum, Ahmed Ouyahia a infirmé cette information en soulignant que le concerné lui-même a déclaré qu'il n'a jamais été convié à la manifestation organisée au Centre international des conférences. Le secrétaire général du RND a, par ailleurs, réitéré, sans ambages, le soutien de son parti au chef de l'Etat et au gouvernement Sellal, même si, affirme-t-il, aucune alliance avec un quelconque parti n'est, pour le moment, envisageable pour les législatives de 2017.

    Ahmed Ouyahia ne veut pas, cependant, s'avancer sur un éventuel 5ème mandat de Bouteflika, comme cela est suggéré par certains cercles proches du pouvoir.

    «Nous soutenons notre président. Le pays est pour le moment bien dirigé, en dépit de certaines lacunes», a déclaré Ouyahia qui a tenu à saluer la décision des partis de l'opposition de prendre part aux prochaines élections. Le patron du RND n'a pas, cependant, omis de critiquer sévèrement cette même opposition qui passe son temps, selon lui, à critiquer les démarches du gouvernement, sans jamais apporter des solutions de rechange.

    Les augmentations décidées dans le cadre de la loi de finances sont inévitables de l'avis du SG du RND qui explique que le pays sera déficitaire, l'année prochaine, de quelque 1.200 milliards de DA, soit l'équivalent de 10 milliards de dollars.

    Ahmed Ouyahia, qui était dans un passé récent «allergique» à l'idée d'un financement international, a affirmé clairement que le pays n'a pas d'autre choix que d'aller vers des emprunts à l'étranger pour surmonter la crise financière. Le chef de cabinet de Bouteflika a rappelé, à ce sujet, ce qui avait déjà été annoncé à savoir : que le pays a contracté un crédit de près d'un milliard de dollars auprès de la BAD (Banque africaine de développement). Toujours au volet économique, Ahmed Ouyahia, avec l'assurance qu'on lui connaît, affirme, en outre, que les IDE (Investissement direct étranger) sont en nette progression et cela grâce à la règle 51/49%, promulguée, faut-il le rappeler, également, dans la loi de finances complémentaire de 2009, quand il était à la tête du gouvernement.

    Pour ceux qui ont critiqué la décision de l'Algérie d'accorder au Fonds monétaire international (FMI) 1 milliard de dollars pour renflouer ses caisses, Ouyahia va à contre courant de tout le monde en affirmant que cet argent n'est jamais sorti des fonds de réserve de l'Algérie. Le patron du RND, qui suggère que la situation financière et économique du pays est «maitrisable», avoue, toutefois, que l'Etat trouve d'énormes difficultés à lutter contre l'évasion fiscale et à récupérer les impôts. Interrogé sur la mort du journaliste Mohamed Tamalt en prison, le secrétaire général du RND, qui s'incline devant la mémoire du défunt et présente ses condoléances à sa famille, affirme qu'il faut laisser la justice faire son travail, en toute indépendance. Pour Ahmed Ouyahia, il faut arrêter, selon ses propres termes «d'égarer».

    Relancé justement sur cette affaire qui défraie, encore, la chronique du fait que ni le code de l'information de 2012 et encore moins la constitution ne prévoit de peine de prison pour le journaliste pour ses écrits, le chef du RND renvoie l'assistance au code pénal, semant ainsi, en quelque sorte, le désarroi au sein de l'assistance, qui s'interroge comment un texte de loi peut-il être en porte à faux avec la loi fondamentale?

    Enfin sur la question de l'arrestation de centaines de migrants subsahariens, Ahmed Ouyahia a clairement fait savoir que l'Algérie est en droit de prendre des dispositions pour faire face au phénomène de migrants, en situation irrégulière.

    «Quand il y a une explosion de violence comme cela s'est passé à Dely Brahim, entre des jeunes de ce quartier et des Africains, les Autorités algériennes sont en droit de prendre certaines mesures», a déclaré le patron du RND qui rappelle toutefois, que notre pays a été un pays de refuge pour des milliers d'Africains depuis son indépendance, en 1962, notamment pour ceux fuyant les catastrophes naturelles comme la sécheresse et les conflits armés.
    par Z. Mehdaoui
    Quotidien d'Oran
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    El Moudjahid et Ennahar des opportunistes
    https://scontent.xx.fbcdn.net/v/t1.0...d5&oe=58E2CA9F

    Commentaire


    • #3
      toujours aussi nul

      Commentaire


      • #4
        Ouyahia RND conférence de presse complète

        Commentaire

        Chargement...
        X