Tweet
La Chine a décidé de rendre aux Etats-Unis la sonde sous-marine dont elle s'était emparé jeudi en mer de Chine méridionale. Le Pentagone avait fait connaître son objection à ce qu'il avait qualifié de « saisie illégale » dans les eaux internationales. Même si l'incident semble être résolu à l'amiable, il reste tout de même significatif des tensions qui existent entre Pékin et Washington, tensions qui pourraient encore s'accentuer sous la présidence Trump.
Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Pas de détails encore sur la façon dont le drone sera remis à la marine américaine, ni quand. Mais cette affaire conclue sans trop de casse apparente ne manquera pas de laisser des traces. Les sinologues y voient un signe supplémentaire de la Chine de mettre la main sur la majeure partie de cette zone stratégique.
Washington, qui veut préserver la liberté de navigation, envoie donc régulièrement des navires ou des avions à proximité des îlots contrôlés par les Chinois. La saisie du drone sous-marin pourrait aussi être un avertissement adressé au prochain président Donald Trump, qui n'a pas été tendre pour la Chine pendant sa campagne, et l'a irritée à deux reprises depuis son élection : d'abord en acceptant un appel de la présidente de Taïwan - du jamais vu depuis 1979 - et ensuite en remettant en question la politique d'une Chine unique.
« Unpresidented »
Le magnat new-yorkais n'a pas très bien pris la confiscation de la sonde sous-marine et samedi matin, il écrivait dans un tweet - avant que Pékin eut accepté de rendre la sonde : « La Chine vole un drone dans les eaux internationales et le ramène chez elle dans un acte sans précédent. »
Mais si Trump est fâché avec la Chine, il l'est aussi avec l'orthographe : son tweet est surtout devenu une source de moquerie sur les réseaux sociaux en raison d'une grosse faute sur le mot « sans précédent », la deuxième erreur en quelques jours.
RFI
Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Pas de détails encore sur la façon dont le drone sera remis à la marine américaine, ni quand. Mais cette affaire conclue sans trop de casse apparente ne manquera pas de laisser des traces. Les sinologues y voient un signe supplémentaire de la Chine de mettre la main sur la majeure partie de cette zone stratégique.
Washington, qui veut préserver la liberté de navigation, envoie donc régulièrement des navires ou des avions à proximité des îlots contrôlés par les Chinois. La saisie du drone sous-marin pourrait aussi être un avertissement adressé au prochain président Donald Trump, qui n'a pas été tendre pour la Chine pendant sa campagne, et l'a irritée à deux reprises depuis son élection : d'abord en acceptant un appel de la présidente de Taïwan - du jamais vu depuis 1979 - et ensuite en remettant en question la politique d'une Chine unique.
« Unpresidented »
Le magnat new-yorkais n'a pas très bien pris la confiscation de la sonde sous-marine et samedi matin, il écrivait dans un tweet - avant que Pékin eut accepté de rendre la sonde : « La Chine vole un drone dans les eaux internationales et le ramène chez elle dans un acte sans précédent. »
Mais si Trump est fâché avec la Chine, il l'est aussi avec l'orthographe : son tweet est surtout devenu une source de moquerie sur les réseaux sociaux en raison d'une grosse faute sur le mot « sans précédent », la deuxième erreur en quelques jours.
RFI