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Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté à l'unanimité lundi 19 décembre une résolution française prévoyant de déployer des observateurs à Alep, en Syrie, pour superviser l'évacuation de la ville, toujours officiellement suspendue, et l'assistance humanitaire. Les grandes puissances mondiales ont pu trouver un accord à l'issue de longues tractations à huit clos. Ce n'était plus arrivé depuis le début du conflit en 2011. La Russie a bloqué à six reprises des projets de résolution occidentaux sur la Syrie, plus récemment le 8 octobre et 5 décembre.
Cette résolution "doit permettre le plein respect du droit international humanitaire en Syrie après tant de manoeuvres dilatoires et d'obstruction", a déclaré François Hollande dans un communqué. Elle "doit également ouvrir la voie au cessez-le-feu et à la négociation de la solution politique qui sont tant attendus par le peuple syrien et l’ensemble de la communauté internationale", a ajouté le Président.
L'évacuation des civils a repris
Deuxième plus grande ville du pays, Alep est un enjeu stratégique dans cette guerre. La ville est divisée en deux grandes zones : les quartiers ouest pro-Assad, et les quartiers est, plus favorables aux rebelles. Un accord sur l'évacuation des civils avait pu être trouvé mardi 13 décembre mais il évait été suspendu vendredi par le régime.
Ce lundi, les évacuations semblent avoir repris. "En incluant les 4 500 personnes parties depuis minuit, 12 000 civils ont évacué au total les zones sous le contrôle de l’opposition", a tweeté Mevlut Cavusoglu, le ministre turc des Affaires étrangères. Plusieurs dizaines d'autocars, transportant des milliers de personnes, ont quitté lundi matin l'enclave d'Alep-Est et ont gagné des zones rurales à l'ouest de la ville, sous le contrôle des rebelles, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Selon l'Onu, il resterait environ 40.000 civils, et entre 1.500 et 5.000 combattants avec leurs familles, dans cette zone d'Alep. Le régime de Bachar al-Assad devrait annoncé la reprise totale d'Alep dès la fin des évacuations. L'une de ses plus importantes victoires depuis le début du confli voilà cinq ans.
LCI
Cette résolution "doit permettre le plein respect du droit international humanitaire en Syrie après tant de manoeuvres dilatoires et d'obstruction", a déclaré François Hollande dans un communqué. Elle "doit également ouvrir la voie au cessez-le-feu et à la négociation de la solution politique qui sont tant attendus par le peuple syrien et l’ensemble de la communauté internationale", a ajouté le Président.
L'évacuation des civils a repris
Deuxième plus grande ville du pays, Alep est un enjeu stratégique dans cette guerre. La ville est divisée en deux grandes zones : les quartiers ouest pro-Assad, et les quartiers est, plus favorables aux rebelles. Un accord sur l'évacuation des civils avait pu être trouvé mardi 13 décembre mais il évait été suspendu vendredi par le régime.
Ce lundi, les évacuations semblent avoir repris. "En incluant les 4 500 personnes parties depuis minuit, 12 000 civils ont évacué au total les zones sous le contrôle de l’opposition", a tweeté Mevlut Cavusoglu, le ministre turc des Affaires étrangères. Plusieurs dizaines d'autocars, transportant des milliers de personnes, ont quitté lundi matin l'enclave d'Alep-Est et ont gagné des zones rurales à l'ouest de la ville, sous le contrôle des rebelles, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Selon l'Onu, il resterait environ 40.000 civils, et entre 1.500 et 5.000 combattants avec leurs familles, dans cette zone d'Alep. Le régime de Bachar al-Assad devrait annoncé la reprise totale d'Alep dès la fin des évacuations. L'une de ses plus importantes victoires depuis le début du confli voilà cinq ans.
LCI
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