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Ismail Chergui ferme la porte au Maroc

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    Ismail Chergui ferme la porte au Maroc





    Le Haut Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine (U.A) Smail Chergui a pratiquement fermé la porte d’accès au royaume du Maroc au sein de l’organisation continentale. «L’adhésion à l’Union africaine est régie par des critères clairs et sans préalable aucun. Toute partie désirant adhérer à l’Union devra se considérer comme le reste des membres avec les mêmes droits et obligations», a expliqué le diplomate algérien lors d’une conférence de presse à la fin des travaux du 4eSéminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique.

    On remarquera que M. Chergui a précisé utilement qu’il s’agit d’adhésion et non pas de «réintégration» comme veut l’imposer la propagande du makhzen. En effet, le Maroc a claqué la porte de l’organisation de l’unité africaine (OUA) qui entre temps a disparu pour laisser la place à une nouvelle organisation dénommée l’Union Africaine (UA) depuis le sommet d’Alger en 1999.
    Du coup, si le Maroc souhaite rejoindre l’UA il est tenu de soumettre sa demande d’adhésion aux membres et non pas une simple opération de «réintégration» d’un fauteuil qu’il a laissé vide au sein d’une autre organisation. Il va de soi qu’il n’a aucun droit de poser des conditions comme par exemple exiger le renvoi de la république sahraouie, qui est membre fondateur, comme il l’a fait récemment à Malabo. C’est un peu ce que rappelle à juste titre Smail Chergui comme préalable à toute demande d’adhésion dans une allusion évidente au Maroc.
    «Les Africains ne cessent de réitérer l’importance de l’Union en tant qu’outil pour la protection du continent et la relance de son développement. Ils ne sont pas prêts à mettre cette importante organisation dans une situation délicate dont elle se passerait en pareille conjoncture », a-t-il ajouté dans une déclaration à l’APS. En creux, le diplomate algérien suggère que la démarche du Maroc est porteuse de danger sur la cohésion de l’U.A
    «L’union africaine est forte de son statut et de ses décisions auxquelles se réfèrent les États membres et se soumet tout État désirant y appartenir. Partant de là, est bienvenu celui qui respecte ces critères mais pas au détriment d’un autre État et sans préalable aucun car les lois de l’organisation ne permettent pas cela », a-t-il ajouté excluant par-là les conditions posées par Rabat. Voilà qui a le mérite d’être clair.
    Adhésion et non pas «réintégration»
    Le Makhzen sait désormais à quoi s’en tenir s’il veut faire le pas. La RASD est, et restera un membre à part entière de l’organisation continentale. Le Maroc qui s’est retiré de l’OUA en 1984 pour précisément protester contre l’admission de la RASD est donc mal engagé.
    Son ministre des Affaires étrangères, l’irascible Salaheddine Mezouar a étonné tout le monde, il y a quelques semaines, en déclarant qu’il n’a jamais été question pour Rabat d’exiger le renvoi de la RASD. Une déclaration bizarre, intervenue quelques jours après que son pays se soit retiré de la conférence économique arabo-africaine de Malabo en compagnie de ses amis du Golfe.
    A moins que le makhzen ne soit arrivé à la conclusion qu’il ne fera jamais plier l’UA et qu'à ce titre, il préfère tactiquement afficher profil bas le temps de mettre les pieds dans cette organisation.


    algerie1


  • #2
    qu'est ce que c'est ennuyant....y a que votre diplomatie qui saute comme des pop corn....

    Commentaire

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