La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) s’est prononcée, ce mercredi 21 décembre, contre l’annulation de l’accord de libre-échange conclu en 2012 entre l’Union européenne et le Maroc. Pour justifier sa décision, l’instance indique que « les accords d’association de libéralisation conclus entre l’UE et le Maroc ne sont pas applicables au Sahara occidental ». Par là même, elle reconnait le fait que ce territoire ne fait pas partie du Maroc, estime l’avocat du Front Polisario.
« L’arrêt qui a été rendu ce matin est une décision d’une importance particulière. On peut dire que justice est rendue au peuple sahraoui », affirme Me Gilles Devers, contacté par TSA. « La Cour considère et démontre qu’il y a deux territoires distincts, avec deux souverainetés distinctes. Qu’un accord qui est signé par l’Union européenne avec le Maroc ne s’applique qu’au territoire du Maroc et que ce qui concerne le Sahara occidental relève d’une autre souveraineté avec une autre représentation », ajoute l’avocat du Front Polisario.
Selon l’avocat, cette décision « évoque de manière très claire le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Et le fait que toute exploitation économique au Sahara occidental doit dépendre du consentement du peuple sahraoui ».
Me Gilles Devers parle donc d’une victoire juridique pour le Front Polisario. « Maintenant avec le mécanisme du droit nous pouvons faire appliquer les règles juridiques », soutient l’avocat.
« L’arrêt qui a été rendu ce matin est une décision d’une importance particulière. On peut dire que justice est rendue au peuple sahraoui », affirme Me Gilles Devers, contacté par TSA. « La Cour considère et démontre qu’il y a deux territoires distincts, avec deux souverainetés distinctes. Qu’un accord qui est signé par l’Union européenne avec le Maroc ne s’applique qu’au territoire du Maroc et que ce qui concerne le Sahara occidental relève d’une autre souveraineté avec une autre représentation », ajoute l’avocat du Front Polisario.
Selon l’avocat, cette décision « évoque de manière très claire le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Et le fait que toute exploitation économique au Sahara occidental doit dépendre du consentement du peuple sahraoui ».
Me Gilles Devers parle donc d’une victoire juridique pour le Front Polisario. « Maintenant avec le mécanisme du droit nous pouvons faire appliquer les règles juridiques », soutient l’avocat.
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