Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L’Amiral Kouznetzov et les relations militaires stratégiques algéro-russes

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L’Amiral Kouznetzov et les relations militaires stratégiques algéro-russes

    En route vers la Syrie, le groupe aéronaval russe doit se ravitailler après le passage de Gibraltar. Mais il éprouve des difficultés à le faire après les refus des Espagnols et des Maltais de l’approvisionner en carburants. On évoque des pressions des USA et de l’Otan. Les regards se tournent alors inéluctablement vers l’ami algérien qui entretient des relations militaires étroites avec la Russie. Information prise, aucune escale n’est prévue pour l’instant dans un port algérien. Reste que la question n’est pas de savoir si le groupe aéronaval, qui comprend le porte-avions Amiral Kuznetzov et un certain nombre d’unités d’appui et de logistique, accostera ou non sur la côte algérienne. Il s’agit plutôt de savoir si nos autorités accepteraient de le ravitailler. Dans cette affaire, qui n’est pas si banale que ça, l’Algérie se retrouve assise entre deux chaises. Il lui est difficile de ne pas porter assistance à l’ami stratégique russe. Comme il lui est délicat de se mettre en porte-à-faux avec les Occidentaux qui ont des moyens de pression sensibles : le blé et les futurs éventuels crédits financiers dont elle auraient éventuellement besoin. Mais au vu des relations importantes avec la Russie, fondées notamment sur un «partenariat stratégique» et un appui militaire russe permanent et de qualité, il serait assez difficile pour nos dirigeants de faire la sourde oreille au besoin du groupe naval russe. D’ailleurs, pourrait-on refuser à nos grands amis russes ce que nous avons déjà consenti aux Français à travers les opérations Serval Et Barkhane au Mali ? Gageons donc qu’une solution de compromis serait vite trouvée : le groupe naval ne ferait pas escale en Algérie, mais pourrait envoyer un ravitailleur pour faire le plein. Le passage de l’Amiral Kouznetzov est donc l’occasion d’un focus sur ce que ce sont, dans la réalité historique et la profondeur stratégique, les relations bilatérales, militaires plus précisément depuis l’ère soviétique. Il est vrai qu’elles remontent au début de la guerre d’Indépendance même si elles ont un peu mal débuté. Alors que la majorité des pays progressistes soutenaient la Révolution algérienne, l’URSS, elle, avait fait le pari de ne pas mécontenter le général de Gaulle qui donnait du fil à retordre à l’Otan et aux Etats-Unis. L’Union Soviétique a certes appuyé l’inscription de la question algérienne à l’ordre du jour du Conseil de sécurité de l’ONU en juin 1956. Mais c’est sous l’impulsion de Khrouchtchev, à partir de 1960, que l’URSS a soutenu diplomatiquement le FLN, reconnu le GPRA et commencé à accueillir les cadres de l’ALN dans différents secteurs de formation. Mais il n’y a pas que ça et nous, Algériens, sommes redevables à l’URSS de tant de choses. Comme, par exemple, le fait qu’elle fut le seul pays à avoir envoyé des contingents entiers de soldats volontaires pour déminer les frontières avec la Tunisie et le Maroc et permettre à la vie de revenir dans des régions désertées par leurs habitants. Jusqu’à la chute du Mur de Berlin, des milliers de coopérants russes sont venus enseigner ou occuper des postes en Algérie, et l’Union soviétique a formé des milliers d’Algériens, surtout dans les domaines techniques et scientifiques. Et surtout ne jamais oublier la coopération militaire, dense et exemplaire. L’Algérie est, derrière l’Inde, le second importateur d’équipements militaires de Russie. Avec une enveloppe d’un minimum de dix milliards de dollars, c’est un véritable partenariat stratégique que les deux pays ont établi sous les ères Poutine-Bouteflika. L’Algérie est même privilégiée par rapport aux autres pays arabes dans la vente d’équipements sensibles. A ce jour, l’ANP est toujours la seule armée dans le monde arabe à disposer de missiles anti-aériens S300PMU2, et elle a été la première armée à acquérir des avions Yak 130, ainsi que les systèmes de défense anti-aériens Pantsir Janus. Entre autres. Reste que l’on pourrait reprocher à nos amis russes le fait de n’avoir jamais accepté d’installer des usines d’armement de pointe en Algérie. Reproche qui prend une nouvelle signification au moment où des partenaires occidentaux acceptent un certain transfert technologique vers notre pays. Par ailleurs, le fâcheux épisode des Mig-29SMT d’occasion, mais maquillés en neuf et vendus en l’état à l’ANP, a envenimé un moment le climat de bonne coopération militaire entre les deux pays. Mais pas assez pour en faire aujourd’hui un frein et refuser de prêter assistance à la mission de l’Amiral Kouznetzov.
    N. K.

    latribunedz

  • #2
    Rien encore qui confirme ou laisse à penser que l'Algérie a ravitaillé le porte avion russe .
    ceci étant ,un groupe naval se déplace toujours avec ses bateaux ravitailleurs de type tankers , on n'en voit pas un groupement pareil sans au préalable garantir une autonomie de quelques mois en pleine mer.
    je ne vois donc toujours pas d'ou tu tiens tes allégations !!?
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

    Commentaire


    • #3
      envoyer un ravitailleur pour faire le plein
      une navette aurait été plus juste.

      je peux t'assurer que les russes n'ont que l'algerie en méditerranée pour se ravitailler,durant la periode de ce conflit.
      ps;j’éviterais de parler des enfants syriens(histoire d’éviter ce que tu sais).
      Le porte-avions russe «Amiral Kouznetsov» se trouve au large des côtes de l'Algérie :
      La flotte russe dirigée par le porte-avions « Amiral Kouznetsov » a atteint aujourd’hui les côtes de l'Algérie mais sans pénétrer ses eaux territoriales suite au refus d'Alger d'autoriser une escale pour ravitaillement par crainte d'une implication indirecte dans le conflit syrien.
      Cependant - et comme annoncé dans un article précédant - le pétrolier « Serguey Osipov », charger de ravitailler le porte-avions, à pu accosté hier au port d’Oran.
      La mission du groupe naval russe s’est compliquée depuis une semaine après le refus de l'Espagne et de Malte de ravitailler en carburant le port-avions russe, sous les pressions des Etats-Unis et de l'OTAN.
      Alliée de longue date avec Moscou, Alger qui cherche aussi a garder des relations normales avec l'Occident, à trouvé un compromis qui arrange tout le monde : pas d'accostage pour le porte-avions, ravitaillement en carburant autorisée pour un navire civil.
      Par ailleurs, la gigantesque armada russe, qui comporte l'unique porte-avions russe, un croiseur à propulsion nucléaire, deux navires anti-sous-marins et quatre navires de soutien, sera rejoint par trois sous-marins nucléaires d'attaque russes pour effectuer, selon l'agence de presse russe Interfax, des exercices militaires aéronavales le 3 et le 4 novembre prochain au Nord-Est de l’Algérie, près des côtes de Jijel.
      L'Amiral Kouznetsov, habituellement basé à Severomorsk, dans la mer de Barents, sera déployé à Tartous en Syrie, où la Russie a annoncé s'apprêter à transformer ses installations portuaires en base navale permanente.


      tous avec la syrie

      Dernière modification par Mjid, 21 décembre 2016, 16h22.

      Commentaire


      • #4
        L'Algérie ravitaille la flotte russe en carburant aprés le refus de l'Espagne et Malte



        Le Porte avion russe en algerie 2016

        Dernière modification par Mjid, 21 décembre 2016, 16h25.

        Commentaire


        • #5
          Bon,ok ,y'a rien de sérieux ,ce sont juste des commérages habituels .
          de plus je ne vois pas ce qui empêche la Russie,grande productrice de pétrole d'envoyer des pétroliers ravitailleurs de Russie directement .
          il faudrait chercher autre chose pour impliquer l’Algérie .
          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

          Commentaire


          • #6

            donc la flotte russe a juste fait une visite d'amitié aux algériens!!?
            il faudrait chercher autre chose pour impliquer l’Algérie .
            elle est évidente cette implication,seulement elle l'est pas pour ceux qui ne veulent pas la reconnaitre.
            Dernière modification par Mjid, 21 décembre 2016, 16h33.

            Commentaire


            • #7
              L'une des grandes qualités de l'Algérie est qu'elle a été toujours non-alignée.
              وإن هذه أمتكم أمة واحدة

              Commentaire


              • #8
                L’Algérie à la rescousse de l’Amiral Kusnetzov?




                28/10/2016
                La mission du groupe aéronaval russe en route vers la Syrie s’est compliquée depuis trois jours juste avant le passage du détroit de Gibraltar, après que les autorités espagnoles n’aient pas accordé le droit d’accoster au porte avion Amiral Kusnetzov au port de Ceuta, qui lui aurait permis un ravitaillement en carburant. Hier, c’est Malte qui emboîte le pas à l’Espagne et clos l’option. En off, des officiels des deux pays évoquent des pressions des Etats-Unis et de l’OTAN sur les pays susceptibles de venir en aide la flottille. Alors que l’Espagne avait le plus normalement du monde accueilli en escale deux corvettes russes il y a une dizaine de jours.
                Après la décision de Malte, les regards se sont naturellement tournées vers l’Algérie, qui entretient de bonne relations militaires avec Moscou. Ce matin nous avons posé la question officiellement aux autorités militaires concernant une escale du porte-avion russe en Algérie et nous avons pu obtenir cette réponse : « il n’y a aucune escale de prévue à l’heure actuelle ». Off the record un officiel des Affaires Etrangères Algériens nous a confirmé les différentes requêtes des Russes concernant l’escale et celles de l’OTAN pour refuser. Selon lui l’Algérie est obligée de ménager la poule et la chèvre car elle souhaite jouer un rôle déterminant dans la paix en Syrie mais surtout au Yémen qui serait selon lui à portée de main.
                Selon nos informations une solution intermédiaire aurait été trouvée. Le groupe aéronaval ne fera pas escale en Algérie mais pourra envoyer un ravitailleur pour littéralement faire le plein dans un port algérien.
                L’info est confirmée sur Twitter par l’auteur Babak Taghvaee, qui désigne le pétrolier Sergey Ospirov, comme étant le navire chargé de l’opération de ravitaillement.
                On ne sait pas si il aura lieu lors de l’exercice annoncé par le MOD russe qui aura lieu au large de la ville algérienne de Jijel à partir du 3 novembre ou avant?
                Le groupe aéronaval russe comporte outre le porte avions Amiral Kustenzov, le croiseur nucléaire Piotr Veliky et le déstroyer Severomorsk, ainsi que de deux navires logistiques d’accompagnement. Il n’est pas exclu qu’il soit suivi d’un ou deux sous-marins nucléaires d’attaque (Akula III probablement).
                L’Amiral Kusnetzov transporte dans ses soutes et sur son pont des Su 33, des Mig 29 KUB et des Su 25 UTG d’attaque au sol.
                menadefense

                Commentaire


                • #9
                  L'une des grandes qualités de l'Algérie est qu'elle a été toujours non-alignée.
                  pas sûr!!
                  L'Algérie se repositionne...

                  Avec la crise syrienne qui s’éternise et les espoirs d’une résolution pacifique – ou tout du moins, d’un retour à une relative accalmie en Libye – qui se font très distants, l’Algérie devrait d’ores et déjà commencer à suspecter qu’elle pourrait très vite se retrouver dans les viseurs anglo-américains.
                  De plus en plus d’éléments indiquent que c’est précisément ce qu’elle fait.
                  Après avoir survécu à une tentative de déstabilisation durant les révolutions colorées dites des « printemps arabes, » d’inspiration et d’orchestration occidentale, l’Algérie fait tout ce qu’elle peut pour renforcer sa sécurité à l’intérieur, autour et sur ses frontières. C’est pourquoi elle accroît sa coopération avec son pays voisin la Tunisie, cible des terroristes soutenus par l’occident et les nations du CCG (Conseil de Coopération du Golfe, ndt).
                  Après avoir réagi très vite et avec une main de fer, toutes les tentatives de perturbation du gouvernement algérien ont été repoussées pendant le cours des révolutions colorées et des déstabilisations conçues par les États-Unis. Pourtant, bien que les quelques manifestations du style « printemps arabe » aient été inefficaces et qu’elles n’aient pas duré longtemps, l’Algérie ne s’est pas simplement reposée sur ses lauriers par la suite. En fait, l’Algérie a choisi de renforcer sa sécurité, d’améliorer ses capacités militaires, et de travailler en coopération avec ses voisins pour s’assurer de ne pas devenir une proie facile de futures déstabilisations et autres révolutions colorées.
                  L’Algérie s’attache également à approfondir ses relations avec la Russie et tous les pays qui font partie de ce bloc non-officiel mais évident, contre L’OTAN. En d’autres termes, l’Algérie se rapproche d’une adhésion à ce groupe de nations multi-polaires qui essaient d’agir comme contrepoids des puissances de L’OTAN.
                  On trouve deux exemples marquants du renforcement de la coopération entre l’Algérie et cette alliance anti-OTAN dans le récent approvisionnement de 40 hélicoptères d’attaque russes pour l’Algérie et la récente visite diplomatique du gouvernement algérien en Syrie.
                  L’hélicoptère connu sous le nom de « Night Hunter » en Russie, a la réputation d’être l’un des meilleurs mondiaux, capable d’exécuter des missions aussi bien en journée que de nuit, et dans des conditions météo des plus difficiles. L’hélicoptère est livré avec une possibilité de modification MI-28NE qui permet à l’appareil de pouvoir être piloté depuis le cockpit du pilote et le cockpit du pilote opérateur.
                  La livraison de ces hélicoptères russes à l’Algérie n’a rien de nouveau. En 2005-2006, la Russie avait fourni à l’Algérie 28 chasseurs Su-30MKA, 16 avions d’entraînement Yak-130 et 185 tanks T90S. En 2015, un contrat avait été signé entre les deux pays pour la livraison de 14 chasseurs Su-30MKA, prévue pour 2016-2017. Cette acquisition d’hélicoptères MI-28 est liée à un accord bilatéral entre la Russie et l’Algérie.
                  « Les militaires algériens sont satisfaits de la qualité des armes russes, qui ont fait leurs preuves dans les conditions très spécifiques du pays, particulièrement dans le désert avec des températures extrêmement élevées et des tempêtes de sable. Il y a donc de bonnes perspectives quant au prolongement d’une coopération rapprochée dans le domaine militaro-technique, sur une vaste gamme d’approvisionnements, » déclarait Alexandre Zolotov, l’ambassadeur russe en Algérie, dans une interview à RIA Novosti.
                  Bien que ces livraisons ne soient pas d’un grand intérêt médiatique en soi, le contexte dans lequel elles ont lieu mérite d’être discuté.
                  L’Algérie est bien sûr de plus en plus préoccupée par l’accumulation des méfaits de l’EI dans la région, notamment en Libye et en Tunisie, et elle se concentre sur la sécurité de ses frontières avec les deux pays touchés mais aussi avec le Niger et le Mali pour les mêmes raisons. Le gouvernement algérien, qui a su réagir rapidement aux menaces terroristes pas le passé, craint peut-être que l’EI puisse perpétrer d’éventuelles attaques à l’intérieur de ses frontières, en lien avec le positionnement futur de l’Occident contre la structure gouvernementale du pays.
                  En février, l’Algérie et la Russie se sont engagées dans un plan de renforcement de la coopération sur les plans militaire et économique.
                  Concernant la Syrie, le lundi 25 avril 2016 marque la première visite officielle de responsables algériens dans le pays depuis 2011, signalant également une tendance au resserrement des liens et de la coopération avec le pays en conflit, malgré les pleurs et les cris des États-Unis et de l’OTAN. Plus tôt, en mars, le ministre syrien des affaires étrangères Walid Mu’allem avait rendu visite à la capitale algérienne avec pour but déclaré d’approfondir et de renforcer les relations économiques entre les deux pays.
                  Ainsi le décrit Ulson Gunnar dans son article intitulé, « Washington’s Fake War on ISIS ‘Moves’ To Libya » – (La Fausse Guerre de Washington contre l’EI se "déplace" en Libye, ndt) :
                  « L’EI n’est non seulement plus en sécurité en Syrie, mais le pays est devenu pour eux un cimetière dans lequel ils sont enterrés vivants. Et ce n’est pas grâce à une campagne anti-terreur menée par Washington et ses alliés, mais grâce aux opérations rapides et efficaces de Moscou, Téhéran et leurs alliés à Damas. En effet, avec la coupure des voies d’approvisionnement de l’EI vers leurs sources en Turquie et le refoulement de leurs troupes qui sont repoussées à travers le territoire syrien, la liquidation de leurs forces en Syrie est en très bonne voie. De la même façon en Irak, les simulacres d’opérations US pour stopper l’EI ont ouvert la voie à des coopérations plus importantes entre Baghdad, Téhéran et Damas.
                  Ce qui se voulait être une tentative de division et de destruction de l’aire d’influence iranienne à travers la région, se révèle être en fait ce qui va la galvaniser.
                  Exfiltrer les groupes de mercenaires de l’EI en dehors de la région est important pour s’assurer qu’ils puissent vivre et participer à d’autres combats. En les déplaçant en Libye, Washington et ses alliés espèrent qu’ils seront suffisamment hors de portée de la coalition montante qui les affronte réellement dans la région du Levant. Plus encore, les mobiliser en Libye permet à d’autres « projets » laissés en reste suite aux « printenmps arabes » d’être revisités, comme la déstabilisation et la destruction de l’Algérie, de la Tunisie et peut-être même en vue d’une nouvelle tentative pour déstabilser et détruire l’Egypte.
                  La présence de l’EI en Libye pourrait également être utilisée comme un prétexte pour une intervention militaire bien plus large et illimitée des forces U.S. et européennes avec leurs alliés du golfe persique, à travers toute l’Afrique. Comme les États-Unis l’ont fait en Syrie, en conduisant des opérations pendant plus d’un an et demi complètement en vain, mais qui ont permis d’installer des forces sous proxy pour continuer d’affaiblir et de menacer les nations ciblées, ils pourraient procéder de la même manière avec l’EI en Libye avec une propagation inévitable et prévisible vers l’extérieur. »
                  En effet, Gunnar résume en somme ce que l’Algérie sait et craint vis à vis de l’EI et des plans Anglo-américain/OTAN pour l’hégémonie mondiale. Cela explique pourquoi l’Algérie se prépare pour un potentiel repositionnement sur l’Occident en terme de zones de combat, qui se déplace de la Syrie vers la Libye et plus encore vers l’ouest.
                  Bien que ce ne soit pas une nouvelle renversante, l’affection croissante de l’Algérie pour le bloc de nations lié à la Russie est un nouveau signe de la perte d’influence de Washington à travers le monde et de la faillite de plus en plus grande de la position tenue par les U.S.A et l’OTAN.
                  Par Brandon Turbeville pour Activist Post
                  Repris par Russia Insider
                  Traduction Meta TV International

                  Commentaire


                  • #10
                    donc la flotte russe a juste fait une visite d'amitié aux algériens!!?
                    as-tu une preuve du contraire ou vas-tu nous la faire à la russian tv ?

                    Commentaire


                    • #11
                      t'as l'article de jeune afrique.
                      Conflit syrien : les ports de Méditerranée ferment leurs portes aux bateaux de guerre russes

                      28 octobre 2016 à 16h34 — Mis à jour le 28 octobre 2016 à 18h27
                      Où va pouvoir se ravitailler l’impressionnante escadre de huit bateaux de guerre russes qui fait route en ce moment vers la Méditerranée orientale ? Les dernières possibilités de ravitaillement se situent sur la côte sud de la Méditerranée, en Égypte ou en Algérie par exemple.

                      Madrid qui, en septembre, avait donné son accord pour accueillir trois de ses bâtiments dans le port de Ceuta, enclave espagnole sur la côte marocaine proche de Gibraltar, a finalement signifié à Moscou son refus mercredi 26 octobre. Et Malte, qui ouvre d’habitude ses ports aux navires russes a annoncé le lendemain avoir décliné une demande similaire.
                      Parti le 15 octobre de Severomorsk, dans le nord de la Russie, l’Amiral Kuznetsov, unique porte-avion de la flotte russe, a d’abord longé les côtes européennes, sous l’escorte vigilante des flottes norvégiennes puis britanniques et françaises, avant de passer les colonnes d’Hercule pour aller rejoindre en Syrie la dizaine de bâtiments russes qui appuient les opérations de Damas et de Moscou contre l’insurrection anti-Assad.
                      Dans ses flancs, des dizaines d’hélicoptères et de Mig 29. Autour de lui, un croiseur à propulsion nucléaire, deux navires anti-sous-marins et quatre navires de soutien. Une flotte gourmande en hydrocarbure mais qui voit se fermer une à une ses possibles escales.

                      Pourtant, Ceuta à elle seule, a déjà accueilli 57 fois des bâtiments russes depuis 2011, souligne le média proche du Kremlin Russia Today. Et leurs marins avaient leurs habitudes dans les ports d’Espagne, de Malte, de Tunisie, d’Égypte ou encore de Grèce.
                      Inquiétude de l’Otan et de l’Union européenne
                      Le 26 octobre, alors que l’armada venait de franchir le détroit de Gibraltar, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, expliquait la cause de ce mauvais accueil : « Nous sommes inquiets de voir cette flottille utilisée comme plate-forme pour intensifier les attaques russes sur Alep et que la Russie aggrave ainsi les violences en Syrie. »
                      Si Moscou répliquait le lendemain que la flotte en route pour la Syrie n’y allait pas pour bombarder Alep, les tracts récemment largués sur la ville insurgée par les aviations russes et syriennes semblaient pourtant annoncer l’arrivée de cette force de destruction majeure, promettant notamment à la population civile d’être « annihilée » si elle ne quitte pas cet endroit en urgence.
                      L’inquiétude de l’Otan fait écho à celle exprimée neuf jours avant par les 28 ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne, déclarant dans un communiqué que les bombardements russes et syriens sur Alep « pourraient constituer des crimes de guerre ».
                      Marie Yared, chef de campagne à l’ONG Avaaz qui s’est mobilisée pour empêcher le ravitaillement de la flotte de guerre russe explique : « L’Otan et l’UE mettent le maximum de pression sur les États membres pour qu’ils ferment leur port. Au nord de la Méditerranée, Chypre qui n’est pas membre de l’Otan pourrait être une option, mais elle appartient à l’Union européenne et est trop proche de la destination finale. »
                      « Si j’étais eux, j’irais en Libye »
                      Les dernières possibilités de ravitaillement se situent donc sur la côte sud. À l’heure où nous écrivons, l’escadre était au large de l’autre enclave espagnol de Melilla à l’est de la côte marocaine, sur le point de quitter les eaux du royaume chérifien
                      Restent donc les ports d’Algérie, de Tunisie, de Libye et d’Egypte et les experts de l’Otan et de l’UE en sont réduits à s’interroger sur les démarches actuelles de Moscou. Alliées de l’Otan, l’Égypte et la Tunisie sont sous surveillance mais Le Caire a récemment montré sa complicité avec le Kremlin en soutenant une résolution russe sur le conflit syrien, à la grande rage de son parrain saoudien.
                      Les ports pétroliers libyens sont passés sous le contrôle du général Haftar, maître de l’Est et qui bénéficie du soutien politique, matériel et militaire de Moscou.
                      Partenaire historique de l’URSS puis de la Russie, l’Algérie pourrait-elle fournir un havre ? Une experte, interrogée par Marie Yared, lui confiait : « Si j’étais eux, j’irais en Libye. » Car, si le pays est livré à la guerre, ses ports pétroliers sont passés sous le contrôle du général Haftar, maître de l’Est et qui bénéficie du soutien politique, matériel et militaire de Moscou. Mais Haftar est aussi soutenu par l’Occident.
                      À ses alliés nord-Africains de l’Otan, le Secrétaire général de l’organisation a donc adressé cette mise en garde polie le 26 octobre : « Chaque allié est en droit de prendre ses propres décisions, de façon individuelle. J’ai envoyé un signal très clair par rapport à l’inquiétude de l’Alliance dans le cas où ce matériel serait utilisé en Syrie. »

                      j'epere qu'il arrivera(toi aussi) a t'ouvrir les yeux sur la connivence de la junte avec les destructeurs de Alep.

                      Commentaire


                      • #12
                        en gros, c'est une question ...et on attend la réponse

                        ça risque de prendre du temps ....j'ai mon chat malade à m'occuper

                        Commentaire


                        • #13
                          procède par élimination ,pour ne pas perdre du temps
                          t'as les indices en haut.

                          Commentaire


                          • #14
                            Je ne vois pas pourquoi on répond a ce torchon,quand on sait que le futur président des USA et un ami des russes,son secrétaire d’état(MAE)un ami intime de poutine,qu'en France tous les candidats sérieux a la présidentielle sont pour la levée des sanctions contre la Russie l’Algérie en aidant les Russes s’attire l'amitié des USA,et voila qu'on fait tout un plat sur une éventuelle aide en carburant a la Russie.
                            Concernant les enfants syriens,l’Algérie a les main propres,elle ne participe pas au massacres des enfants yemenites,et si on l'aurait écouter des le départ,peut-être que la crise n'aurait pas pris cette ampleur en Syrie.

                            Je rappelle que Assad est toujours la et plus puissant qu'au début de la crise,et que les Hollande,Obama,Cameron qui ne voulaient pas entendre parler de négociations tant que Assad est au pouvoir,demandent aujourd'hui une négociation.
                            C'est malsains d’applaudir les massacres des enfants yemenites et pleurer celui des enfants syriens.

                            Commentaire


                            • #15
                              elle est évidente cette implication,seulement elle l'est pas pour ceux qui ne veulent pas la reconnaitre.
                              il y'a des bases aérienne de la coalition internationale(OTAN) qui intervient en Syrie dans des pays jordanie ,Turquie,Qatar,EAU..etc : ça c'est une implication.
                              Il y'a des bases aériennes de la russie en Iran ,Syrie :ça c'est une implication.
                              Ily'a des troupes iraniennes ,libanaises chiites ,afghanes (milices)..etc :ça c'est une implication.
                              il 'a des avions de la coalition dite arabe qui intervient en syrie, irak et yemen :Maroc ,Arabie saoudite ,Qatar ,EAU ..etc :ça c'est une implication .

                              il n'ya aucun soldat Algérien,d’infanterie,de marine ou aviateur en opération hors des frontières algériennes (hors opérations spéciales en lybie ou au mali),
                              et encore moins en Syrie : il n'y a donc aucune implication algérienne et encore moins une responsabilité algérienne dans le drame syrien,c'est clair,net et précis .
                              ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                              On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X