Tweet
Par Malika Boussouf
Il est des jours comme ça où j’adore m’arrêter sur ces comptes rendus qui transforment en fait savoureux l’histoire de ces femmes qui mettent en péril leur vie en osant braver l’interdit.
Je ne parle pas là d’une first lady américaine ou d’une ministre de la Défense allemande qui refusent de se voiler comme souhaité par l’Etat rétrograde dont elles foulent le sol et avec lequel leur pays entretient des relations économiques d’envergure. Des bédouins faits rois, dont elles ne cachent pas mépriser le comportement épouvantable à l’égard des femmes. Celles-là disposent pleinement de tous leurs droits et sont habituées à ne pas faire cas des rares réactions misogynes qui s’expriment lorsqu’elles tentent de donner la preuve que le pays se porte bien mieux lorsqu’elles sont là ! Je voulais juste ne pas laisser passer l’occasion, si rare, de raconter les exploits d’une jeune Saoudienne qui aura défié, avant d’être jetée en prison, le regard concupiscent qui se planque, lui, derrière la charia, pour mieux enterrer un féminisme montant dans les harems du royaume.
Quel meilleur moyen de rester, partout et toujours visible, au détriment de leur enfermement à elles ! La belle Malek Al-Shehri, âgée de 20 ans, a retiré son voile, enfilé une jupe et s’est empressée de faire une photo qu’elle a aussitôt postée sur Twitter, bien consciente des violentes représailles qu’elle aurait à subir et tout ce dont elle aurait à répondre. Ce billet est dédié aux femmes qui refusent de céder à la volonté de ceux qui ne leur reconnaissent pas leurs droits fondamentaux. Je ne désespère pas d’aider, à ma manière, à faire, un jour, entendre raison à celles qui contribuent à reproduire le système et à faire vivre les décisions autoritaires guidées par un obscurantisme qui gagne du terrain, contrairement à ce que l’on aimerait croire. Il faut dire que lorsque les femmes se mettent en tête de rattraper le retard relatif à l’exercice du pouvoir, elles commencent par obéir aux ordres émis par l’autorité masculine avant de reproduire le modèle revu et corrigé en recommandations plus hard encore que celles dictées par l’inspiration masculine.
M. B.
Il est des jours comme ça où j’adore m’arrêter sur ces comptes rendus qui transforment en fait savoureux l’histoire de ces femmes qui mettent en péril leur vie en osant braver l’interdit.
Je ne parle pas là d’une first lady américaine ou d’une ministre de la Défense allemande qui refusent de se voiler comme souhaité par l’Etat rétrograde dont elles foulent le sol et avec lequel leur pays entretient des relations économiques d’envergure. Des bédouins faits rois, dont elles ne cachent pas mépriser le comportement épouvantable à l’égard des femmes. Celles-là disposent pleinement de tous leurs droits et sont habituées à ne pas faire cas des rares réactions misogynes qui s’expriment lorsqu’elles tentent de donner la preuve que le pays se porte bien mieux lorsqu’elles sont là ! Je voulais juste ne pas laisser passer l’occasion, si rare, de raconter les exploits d’une jeune Saoudienne qui aura défié, avant d’être jetée en prison, le regard concupiscent qui se planque, lui, derrière la charia, pour mieux enterrer un féminisme montant dans les harems du royaume.
Quel meilleur moyen de rester, partout et toujours visible, au détriment de leur enfermement à elles ! La belle Malek Al-Shehri, âgée de 20 ans, a retiré son voile, enfilé une jupe et s’est empressée de faire une photo qu’elle a aussitôt postée sur Twitter, bien consciente des violentes représailles qu’elle aurait à subir et tout ce dont elle aurait à répondre. Ce billet est dédié aux femmes qui refusent de céder à la volonté de ceux qui ne leur reconnaissent pas leurs droits fondamentaux. Je ne désespère pas d’aider, à ma manière, à faire, un jour, entendre raison à celles qui contribuent à reproduire le système et à faire vivre les décisions autoritaires guidées par un obscurantisme qui gagne du terrain, contrairement à ce que l’on aimerait croire. Il faut dire que lorsque les femmes se mettent en tête de rattraper le retard relatif à l’exercice du pouvoir, elles commencent par obéir aux ordres émis par l’autorité masculine avant de reproduire le modèle revu et corrigé en recommandations plus hard encore que celles dictées par l’inspiration masculine.
M. B.