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Léopold Eyharts un astronaute français de 48 ans aura le bonheur et la chance de séjourner durant deux mois, cet automne, à bord de la Station spatiale internationale(ISS).
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L'information n'est pas encore officielle mais Jean-Jacques Dordain, le directeur général de l'Agence spatiale européenne (ESA), l'a confirmé avant-hier soir en marge de la réunion des chefs des agences partenaires de la Station spatiale internationale (ISS) : l'astronaute français, Léopold Eyharts prendra place, en octobre prochain, à bord de la navette Discovery qui doit acheminer le module scientifique européen Columbus vers l'ISS.
Ancien pilote de chasse, âgé de 48 ans, Léopold Eyharts sera le premier Français à aller dans l'espace depuis Philippe Perrin, en juin 2002. Ce sera également sa deuxième mission, neuf ans après avoir séjourné trois semaines sur Mir, l'ancienne station orbitale russe, en février 1998.
Cette fois Léopold Eyharts restera deux mois en orbite, à près de 400 km d'altitude. « Il sera chargé d'assurer la mise en route de Columbus », a précisé M. Dordain. Un second astronaute européen, l'Allemand Hans Schlegel, participera aussi à cette mission STS-122, jugée cruciale pour l'Europe spatiale.
Un chantier pharaonique
D'un coût estimé à 880 millions d'euros, supporté principalement par l'Allemagne (41 %), l'Italie (25 %) et la France (21 %), le laboratoire Columbus permettra de réaliser en continu, et non plus seulement au coup par coup, des expériences scientifiques en microgravité dans des domaines variés (biologie, dynamique des fluides, sciences des matériaux).
Après avoir connu bien des avatars (il devait à l'origine être lancé en 1992...), cet imposant module de 13 tonnes, permettra d'élever l'ESA au rang de « copropriétaire » à part entière de l'ISS, aux côtés des Américains, des Russes, des Canadiens, puis des Japonais dont le laboratoire Kibo sera arrimé à la station en décembre 2007.
La réunion des chefs d'agence a également permis d'avaliser le calendrier d'assemblage de l'ISS, particulièrement serré cette année. Ce chantier pharaonique doit être terminé en 2010, date à laquelle les navettes américaines cesseront de voler. La station est prévue pour fonctionner au moins jusqu'en 2015 et doit servir à préparer les futures missions habitées vers la Lune et Mars.
Par le Figaro
Pour mieux le connaître: Léopold Eyharts
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L'information n'est pas encore officielle mais Jean-Jacques Dordain, le directeur général de l'Agence spatiale européenne (ESA), l'a confirmé avant-hier soir en marge de la réunion des chefs des agences partenaires de la Station spatiale internationale (ISS) : l'astronaute français, Léopold Eyharts prendra place, en octobre prochain, à bord de la navette Discovery qui doit acheminer le module scientifique européen Columbus vers l'ISS.
Ancien pilote de chasse, âgé de 48 ans, Léopold Eyharts sera le premier Français à aller dans l'espace depuis Philippe Perrin, en juin 2002. Ce sera également sa deuxième mission, neuf ans après avoir séjourné trois semaines sur Mir, l'ancienne station orbitale russe, en février 1998.
Cette fois Léopold Eyharts restera deux mois en orbite, à près de 400 km d'altitude. « Il sera chargé d'assurer la mise en route de Columbus », a précisé M. Dordain. Un second astronaute européen, l'Allemand Hans Schlegel, participera aussi à cette mission STS-122, jugée cruciale pour l'Europe spatiale.
Un chantier pharaonique
D'un coût estimé à 880 millions d'euros, supporté principalement par l'Allemagne (41 %), l'Italie (25 %) et la France (21 %), le laboratoire Columbus permettra de réaliser en continu, et non plus seulement au coup par coup, des expériences scientifiques en microgravité dans des domaines variés (biologie, dynamique des fluides, sciences des matériaux).
Après avoir connu bien des avatars (il devait à l'origine être lancé en 1992...), cet imposant module de 13 tonnes, permettra d'élever l'ESA au rang de « copropriétaire » à part entière de l'ISS, aux côtés des Américains, des Russes, des Canadiens, puis des Japonais dont le laboratoire Kibo sera arrimé à la station en décembre 2007.
La réunion des chefs d'agence a également permis d'avaliser le calendrier d'assemblage de l'ISS, particulièrement serré cette année. Ce chantier pharaonique doit être terminé en 2010, date à laquelle les navettes américaines cesseront de voler. La station est prévue pour fonctionner au moins jusqu'en 2015 et doit servir à préparer les futures missions habitées vers la Lune et Mars.
Par le Figaro
Pour mieux le connaître: Léopold Eyharts