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Bonsoir
VAUD (Suisse) – Les patrons peuvent aller jusqu’à retenir des jours de vacances en cas d’absence liée aux intempéries.
«Deux de mes employés sur trente sont arrivés une demi-heure en retard ce matin, car ils habitent à l’extérieur du canton, explique Carole, manager dans une société immobilière à Genève. D’ailleurs, moi aussi, je ne suis pas arrivée à l’heure. Et j’habite au centre-ville! Vu les circonstances, je n’ai naturellement sanctionné personne. Je m’attendais à ce qu’il y ait plus de collègues en retard ce matin.» Même obligeance chez Nidecker, à Rolle. «Si les employés arrivent plus tardivement, ils compensent d’eux-mêmes, explique la responsable des ressources humaines. On se base sur la confiance parce qu’on est une entreprise familiale.» Chez Migros Vaud, aucune sanction n’est prévue, mais les salariés sont tenus de récupérer les heures de retard. C’est d’ailleurs la pratique la plus répandue, grâce au «timbrage», qui permet la flexibilité des horaires.
«C’est légal», confirme Jean-Marc Beyeler. Selon le responsable du Service juridique du Centre patronal, l’employeur peut exiger une compensation, comme il ne s’agit pas d’une maladie, mais d’un empêchement qui peut toucher tout le monde. Il peut aussi déduire le montant correspondant aux heures perdues sur le salaire ou même retenir des jours de vacances. Une mesure toutefois exceptionnelle, pour un cas extrême. Un vacancier bloqué dans une station de ski coupée du monde, par exemple.
Sophie Roselli/ sab
VAUD (Suisse) – Les patrons peuvent aller jusqu’à retenir des jours de vacances en cas d’absence liée aux intempéries.
«Deux de mes employés sur trente sont arrivés une demi-heure en retard ce matin, car ils habitent à l’extérieur du canton, explique Carole, manager dans une société immobilière à Genève. D’ailleurs, moi aussi, je ne suis pas arrivée à l’heure. Et j’habite au centre-ville! Vu les circonstances, je n’ai naturellement sanctionné personne. Je m’attendais à ce qu’il y ait plus de collègues en retard ce matin.» Même obligeance chez Nidecker, à Rolle. «Si les employés arrivent plus tardivement, ils compensent d’eux-mêmes, explique la responsable des ressources humaines. On se base sur la confiance parce qu’on est une entreprise familiale.» Chez Migros Vaud, aucune sanction n’est prévue, mais les salariés sont tenus de récupérer les heures de retard. C’est d’ailleurs la pratique la plus répandue, grâce au «timbrage», qui permet la flexibilité des horaires.
«C’est légal», confirme Jean-Marc Beyeler. Selon le responsable du Service juridique du Centre patronal, l’employeur peut exiger une compensation, comme il ne s’agit pas d’une maladie, mais d’un empêchement qui peut toucher tout le monde. Il peut aussi déduire le montant correspondant aux heures perdues sur le salaire ou même retenir des jours de vacances. Une mesure toutefois exceptionnelle, pour un cas extrême. Un vacancier bloqué dans une station de ski coupée du monde, par exemple.
Sophie Roselli/ sab