«Nous bloquons toute résolution qui représente une menace pour Israël». La déclaration péremptoire de Samantha Power, la représentante des Etats-Unis auprès de l'ONU, ne souffre d'aucune ambiguïté. Washington sous Obama ou Trump, c'est l'assurance tout risque pour l'Etat hébreu. Pas seulement, et depuis Harry Truman qui était pour ainsi dire le premier président américain, même avant son élection, à assurer les chefs juifs de son soutien au sionisme et appelant à la création d'une patrie pour eux, toutes les administrations qui se sont succédé à la Maison Blanche ont fait allégeance. Les candidats républicains ou démocrates n'ignorent pas le poids décisif de l'électorat et de l'argent juifs dans les élections présidentielles et cette dernière fournée aura été la plus mémorable dans les promesses et les concessions à faire pour Israël.
Si le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté vendredi une résolution exigeant d'Israël l'arrêt immédiat des activités de colonisation à El-Qods Est et en Cisjordanie occupée, on est loin, très loin même de son adoption sur le terrain. Washington qui n'a pas opposé de véto à cette résolution sait pertinemment qu'elle ne sera pas suivie d'effet sur le terrain. Pire, et malgré les «chuchotements» onusiens à cesser la colonisation, le monde continue d'assister à une augmentation des constructions ces derniers mois. Une impunité déjà de mise qui sera certainement renforcée par l'arrivée de Donald Trump à la tête de la première puissance mondiale et plus fidèle allié de Tel-Aviv. La paix dans le Proche-Orient et la cause palestinienne n'ont rien gagné au change et les Arabes, toutes chapelles confondues, doivent s'attendre à l'apocalypse.
Comme Samantha Power, David Friedman, le nouvel ambassadeur américain en Israël, nommé par Trump, avait mis les deux pieds dans le plat en indiquant avoir hâte de remplir sa mission «dans la capitale éternelle d'Israël, Jérusalem». Une phrase qui fait office de tout un programme, remettant en cause un équilibre précaire dans la région. Connu comme étant un «ami américain du mouvement de colonisation» dans les Territoires palestiniens, l'ambassadeur ne fait pourtant que reprendre une promesse de campagne du républicain, qui a assuré que les Etats-Unis reconnaîtraient Jérusalem comme la capitale d'Israël et y installeraient leur ambassade s'il devenait président. C'est dire ce qui attend des Arabes plus que jamais se regardant en chiens de faïence, en se faisant la guerre comme aux plus sombres heures de la tribalité bédouine.
le quotidien d'oran
Si le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté vendredi une résolution exigeant d'Israël l'arrêt immédiat des activités de colonisation à El-Qods Est et en Cisjordanie occupée, on est loin, très loin même de son adoption sur le terrain. Washington qui n'a pas opposé de véto à cette résolution sait pertinemment qu'elle ne sera pas suivie d'effet sur le terrain. Pire, et malgré les «chuchotements» onusiens à cesser la colonisation, le monde continue d'assister à une augmentation des constructions ces derniers mois. Une impunité déjà de mise qui sera certainement renforcée par l'arrivée de Donald Trump à la tête de la première puissance mondiale et plus fidèle allié de Tel-Aviv. La paix dans le Proche-Orient et la cause palestinienne n'ont rien gagné au change et les Arabes, toutes chapelles confondues, doivent s'attendre à l'apocalypse.
Comme Samantha Power, David Friedman, le nouvel ambassadeur américain en Israël, nommé par Trump, avait mis les deux pieds dans le plat en indiquant avoir hâte de remplir sa mission «dans la capitale éternelle d'Israël, Jérusalem». Une phrase qui fait office de tout un programme, remettant en cause un équilibre précaire dans la région. Connu comme étant un «ami américain du mouvement de colonisation» dans les Territoires palestiniens, l'ambassadeur ne fait pourtant que reprendre une promesse de campagne du républicain, qui a assuré que les Etats-Unis reconnaîtraient Jérusalem comme la capitale d'Israël et y installeraient leur ambassade s'il devenait président. C'est dire ce qui attend des Arabes plus que jamais se regardant en chiens de faïence, en se faisant la guerre comme aux plus sombres heures de la tribalité bédouine.
le quotidien d'oran
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