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Le colonel Chaabani

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    Mohamed Chaâbani, un adepte de Ben Badis, disciple du Cheikh Bachir Ibrahimi est né le 6 Octobre 1934 à Oumache, un petit village de Biskra qui devient à partir de 1954, lieu des transits des armes qui arrivent de Libye par la Tunisie, à destination des wilayas historiques. C'est dans cette région dont la rudesse imprégnait les hommes qu’il entama ses études à l'école coranique que gérait son père, puis l'école primaire à la Medersa TWT (Tarbia Waa Taâlim) de Biskra. Désireux d'approfondir ses connaissances culturelles, politiques et religieuses auprès de maîtres éminents, il partit à Constantine en 1952 et étudia à l'institut du Cheikh Abdelahamid Ibn Badis. Il fit la connaissance de nombreux militants par le biais de ses relations avec les étudiants et la lecture des journaux de l'Association des Ulémas Musulmans Algériens (dissoute par Ben Bella après l'indépendance), où il prit conscience de la nécessité de l'action armée. Il entreprit des opérations contre le colonialisme français dans son village natal et transforma la demeure de ses parents en un centre actif au service de la révolution. Il participe avec un groupe de militants à l’attaque d’un chantier chargé de travaux ferroviaires situé à Chegaâ qui se trouve à quelques kilomètres d'Oumache. Cette opération fut couronnée d’un grand succès.

    Choisi parmi les meilleurs éléments pour poursuivre ses études en Syrie, mais suite à l'appel du F.L.N., le 19 mai 1956 aux étudiants, il abandonna les bancs de l'école pour rejoindre les rangs de l'armée de libération nationale et devint le compagnon et collaborateur de Ahmed Ben Abderezzak Hamouda dit (Si-Haouès) jusqu’à sa mort. Au mois d’Avril 1958 et suite à une réunion tenue par Si-Haoues avec tous les cadres de la wilaya 6, au Djebel Agsoum, il fut désigné responsable aux cotés de Ali Benmassaoud. Après une courte période, il fut désigné à la tête de la région 3 (Boussaâda-Boukhil) de la wilaya 6, en remplacement de Abderrahmane Abdaoui, mort au champ d'honneur dans une embuscade tendue par les troupes du traître Bellounis. A la mort de Si El-Haouès, le 29 mars 1959, et suite à une réunion des quatre chefs de régions de la wilaya, tenue au mois de juillet 1959, il fût choisi par ses pairs à la tête de la wilaya 6. Il intensifia les opérations militaires et joua un rôle important dans leurs élargissements dans le grand sud notamment après les efforts faits par la France dans le sens d'une politique de sécession du Sahara. Parmi les batailles célèbres sous sa direction, celles de Djebel El Qaâda, Boukhil, El Karma et celle d'El Djeribie les 17 et 18 septembre 1961. De 1958 au cessez le feu il a organisé et mené 30 batailles. Homme d’action et de pensée, il était d'un tempérament calme et serein et ne se précipitait jamais dans la prise des décisions. Colonel sur le terrain depuis 1959, Il fut confirmé par le gouvernement provisoire en 1961(1). Il est considéré comme l'un des rares dirigeants à ne pas avoir quitté le pays pendant la révolution. Après l'indépendance il sera nommé chef de la 4ème Région militaire à Biskra.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

  • #2
    Discours du colonel Chaabani en juin 1962



    https://youtu.be/m9BNDe2M3b4
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      Dernière modification par zwina, 28 décembre 2016, 17h40.
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