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Depuis le début de la saison d'hiver, la neige manque sur les massifs français. Plusieurs stations de ski tournent au ralenti. Et, selon le syndicat CGT, les stations prennent tout leur temps pour embaucher les saisonniers en attendant les flocons. Résultat : un tiers des saisonniers se retrouverait sur le carreau, en bas de pistes restant vierges de toute couverture neigeuse digne de ce nom.
Sur les trois départements alpins de la Savoie, la Haute-Savoie et l'Isère, 40 000 saisonniers seraient au chômage technique, sans revenu, selon Antoine Fatiga, responsable CGT pour les saisonniers d'hiver. « Ce qu’on a obtenu de la part du préfet, c’est qu’il va pousser les employeurs à faire des demandes d’activités partielles, sachant que de ce point de vue-là, l’employeur est compensé par une aide de l’Etat à hauteur de 84% du taux horaire du salarié. C’est dire que l’employeur met de ses fonds 16%. 16% quand on est payé au smic, c’est à peu près 1,60 euros de l’heure, donc ce n’est quand même pas la mort du petit cheval », déclare-t-il, à la sortie d'une réunion avec le préfet de Savoie.
Dans sa station de haute montagne en Savoie, Michel Giraudy a mis en place ce temps partiel. Les salariés titulaires donnent leurs heures supplémentaires aux saisonniers.
Prudence des employeurs
Mais les petites stations de moyenne montagne, encore plus affectées par l'absence de neige, ne peuvent pas le faire, selon le président de France Montagnes, Michel Giraudy. « On ne peut pas imposer à un employeur quel qu’il soit de perdre de l’argent sur son activité. Donc c’est normal qu’il régule un peu ses embauches si l’enneigement n’est pas bon. C’est comme tous les métiers liés au climat, la météo, comme l’agriculture ou autre, quand la récolte n’est pas bonne, on est prudents », explique-t-il.
Des employeurs cependant un peu trop prudents en Savoie : selon les chiffres de la CGT, dans le département, quelques dizaines d'employeurs ont embauché 450 salariés à temps partiel. Ce sont 15 000 saisonniers qui attendraient toujours leur contrat.
RFI
Sur les trois départements alpins de la Savoie, la Haute-Savoie et l'Isère, 40 000 saisonniers seraient au chômage technique, sans revenu, selon Antoine Fatiga, responsable CGT pour les saisonniers d'hiver. « Ce qu’on a obtenu de la part du préfet, c’est qu’il va pousser les employeurs à faire des demandes d’activités partielles, sachant que de ce point de vue-là, l’employeur est compensé par une aide de l’Etat à hauteur de 84% du taux horaire du salarié. C’est dire que l’employeur met de ses fonds 16%. 16% quand on est payé au smic, c’est à peu près 1,60 euros de l’heure, donc ce n’est quand même pas la mort du petit cheval », déclare-t-il, à la sortie d'une réunion avec le préfet de Savoie.
Dans sa station de haute montagne en Savoie, Michel Giraudy a mis en place ce temps partiel. Les salariés titulaires donnent leurs heures supplémentaires aux saisonniers.
Prudence des employeurs
Mais les petites stations de moyenne montagne, encore plus affectées par l'absence de neige, ne peuvent pas le faire, selon le président de France Montagnes, Michel Giraudy. « On ne peut pas imposer à un employeur quel qu’il soit de perdre de l’argent sur son activité. Donc c’est normal qu’il régule un peu ses embauches si l’enneigement n’est pas bon. C’est comme tous les métiers liés au climat, la météo, comme l’agriculture ou autre, quand la récolte n’est pas bonne, on est prudents », explique-t-il.
Des employeurs cependant un peu trop prudents en Savoie : selon les chiffres de la CGT, dans le département, quelques dizaines d'employeurs ont embauché 450 salariés à temps partiel. Ce sont 15 000 saisonniers qui attendraient toujours leur contrat.
RFI