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L’artisanat marocain cartonne

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  • L’artisanat marocain cartonne




    Les exportations des produits d’artisanat ont préservé leur croissance durant le mois de novembre. Elles ont enregistré une augmentation de 17% par rapport à la même période en 2015, selon le ministère de l’Artisanat et de l’Economie sociale et solidaire.

    Cette performance est à mettre à l’actif de presque tous les produits destinés à l’export. Il s’agit particulièrement des vêtements, qui ont vu leurs exportations augmenter quatre fois plus, regagnant ainsi le rang des produits les plus exportés aux côtés du tapis et de la poterie et pierre (15,3%). C’est le cas aussi pour les articles chaussants (48,7%), les produits du bois (41,5%), le tapis (34%), ainsi que la maroquinerie qui a enregistré une croissance de 5%. Pour ce qui est des exportations de produits artisanaux marocains vers les pays africains, elles ont nettement augmenté au cours du mois de novembre, se multipliant 27 fois par rapport à la même période un an auparavant.

    Autre bonne nouvelle pour le secteur, la majorité des pays de l’Europe maintiennent une évolution positive, avec une forte démarcation de la Suisse qui a enregistré un chiffre d’affaires à l’export 7 fois plus supérieur que celui observé sur la même période 2015. Elle suivie par l’Espagne avec un taux d’accroissement de 127,6% et la France et la Belgique dans une moindre mesure (14,9% et 13,6% respectivement). L’Allemagne a, pour sa part, enregistré une hausse de 2,5% des exportations. C’est le cas aussi des pays arabes qui affichent une bonne performance avec un taux d’accroissement de 188%. Par ailleurs, les exportations des produits d’artisanat qui passent par les villes d’Oujda et de Nador ont marqué une forte progression au cours de novembre 2016, avec un chiffre d’affaires 4 fois supérieur à celui enregistré au mois de novembre 2015, suivi d’Agadir (3 fois plus) et Fès (2 fois plus).

    Concernant les parts dans le chiffre d’affaires à l’export, Casablanca et Marrakech y participent à hauteur de 72,2%, ce qui les qualifie de principaux pôles exportateurs des produits artisanaux marocains, avec toujours le positionnement de la capitale économique devant la ville ocre.


    challenge

  • #2
    si il y a un truc qui me fait envier le maroc , c'est bien ça ,les marocains on su garder presque tous leur patrimoine artisanale , et même si on vois bien que le "toc" chinois tape a la porte , les artisons marocains résiste toujours ......je ne sais pas si l'état marocain est conscients qu'il lui faut intervenir a court et a long termes ( genre des subvention pour l’apprentissage des jeune dans ce domaine , car ce n'est pas tres attractif de nos jour ) pour préserver cette richesse .........
    tu tombe je tombe car mane e mane
    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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    • #3
      e ne sais pas si l'état marocain est conscients qu'il lui faut intervenir a court et a long termes ( genre des subvention pour l’apprentissage des jeune dans ce domaine , car ce n'est pas tres attractif de nos jour ) pour préserver cette richesse

      c'est fait ,dans chaque grande ville ,il y a centre d'artisanat et une école d'apprentissage des différents métiers

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      • #4
        malheureusement pas tous les metiers peuvent etre sauvé et ce pour divers raisons, le prochain (si ce n'est deja perdu) sera le brocart et on y peut rien
        "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
        Johann Wolfgang von Goethe

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        • #5






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          • #6
            Signature de conventions de partenariat pour l’apprentissage aux métiers de l'artisanat

            Le ministère de l’Education nationale et de la formation professionnelle et le ministère de l’Artisanat et de l’Economie sociale et solidaire ont procédé, ce mercredi 28 décembre à Rabat, à la signature de 12 conventions de partenariat pour la formation par apprentissage dans le domaine de l’artisanat.

            Signées par le ministre de l’Education nationale et de la formation professionnelle, Rachid Belmokhtar et la ministre de l’Artisanat et de l’Economie sociale et solidaire, Fatima Marouane, ces conventions s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du contrat-programme de la Stratégie nationale de la formation professionnelle 2021. Elles visent la formation de 65.370 apprentis dans les métiers de l’Artisanat à l’horizon 2021, répartis sur les centres disponibles dans les différentes régions du royaume pour une enveloppe budgétaire de 341 millions de dirhams.

            En vertu de ces conventions, l’identification des objectifs annuels de formation reposera essentiellement sur une méthodologie basée sur des objectifs de formation déclinés dans le contrat-programme de la stratégie nationale de la formation professionnelle 2021 « secteur de l’artisanat », la capacité d’accueil des centres de formation par apprentissage et le bilan des programmes inscrits dans les conventions signées auparavant au cours de la période 2009-2015.

            Conformément au choix stratégique du royaume de renforcer la coopération sud-sud, ces conventions consacrent aussi l’importance de faire bénéficier les jeunes issus des pays africains de la formation par apprentissage, à travers un quota significatif, permettant la formation de 3270 jeunes africains durant la période 2016-2021, pour une enveloppe budgétaire de 16 millions de dirhams.

            Fatima Marouane a indiqué que le type de formation par apprentissage, régi par la loi 12-00, constitue l’un des axes stratégiques qui figurent dans les politiques du ministère de l’Artisanat qui vise à améliorer la formation dans le milieu professionnel en vue de faciliter l’insertion sociale des jeunes et leur permettre d’acquérir les compétences nécessaires à l’immersion professionnelle dans le marché de l’emploi.

            Elle a également fait savoir que le plan d’urgence de formation professionnelle dans les métiers de l’artisanat 2009-2015 a permis d’augmenter la capacité d’accueil des centres de formation, de créer des centres de formation modernes avec pour objectif de former 29.000 lauréats. La ministre a noté que le nombre annuel des lauréats est passé de 2.100 en 2008 à 4.138 en 2015, enregistrant ainsi une hausse de 100%.

            Pour sa part, Rachid Belmokhtar a souligné l’importance de ces conventions qui s’inscrivent dans le cadre des stratégies relatives au plan de formation professionnelle 2016-2021, visant à former le plus grand nombre de jeunes possibles.

            Neuf autres conventions ont également été signées avec des entreprises, pour la création de Centres de Formation par Apprentissage Intra-Entreprises (CFA-IE) dans les secteurs du textile et d’habillement, du cuir, des travaux publics, de la joaillerie et de la fabrication des bijoux, et ce, en cohérence avec les objectifs stratégiques 2021, visant à placer l’entreprise au cœur du système de la formation professionnelle et de la hisser au rang d’un espace de formation distingué.

            Cette rencontre a été marquée par la présence du président de la fédération des chambres, des présidents des chambres de l’artisanat, des représentants de la confédération générale des entreprises du Maroc et des fédérations professionnelles et de responsables des ministères de l’Education nationale et de la formation professionnelle, et de l’Artisanat et de l’Economie sociale et solidaire.

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