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Le théâtre d’ombres de la diplomatie marocaine

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  • Le théâtre d’ombres de la diplomatie marocaine

    Et dire que le moins piètre diplomate c'est André Azoulay! Medhi Ben Barka doit s'en retourner d'aise dans sa tombe!

    Les bac(s)-100 sont pléthoriques au Maroc et rien d'étonnant lorsque ceux-ci issus de 38,3% d'analphabètes que compte le royaume chérifien.

    - Début décembre, les critiques du secrétaire général du PJD et chef du gouvernement désigné, Abdelilah Benkirane, à l’endroit de la Russie dans le dossier syrien, lui ont valu un sévère et humiliant rappel à l’ordre souvenant à l’impétrant que les relations extérieures du royaume sont du ressort exclusif du Palais.

    Hier, c’était au tour de son allié politique, le secrétaire général de l’Istiqlal de subir les mêmes réprimandes sur la Mauritanie. Hamid Chabat, coutumier des sorties tapageuses en défense de la doctrine du « Grand Maroc » que son parti a inscrit au fronton de ses revendications nationalistes depuis l’Indépendance, a été passablement lynché par un communiqué signé Mezouar.

    Dans sa réplique au ton impérieux, qualifiée de « courageuse » par nombre d’observateurs, l’Istiqlal a indiqué que le ministère des Affaires étrangères n’avait pas dans l’absolu « à juger des positions et décisions partisanes ».

    La mise au pas des partis politiques n’est plus aussi répressive, mais elle découle de la même logique lorsque le Palais juge que ces voix discordantes sont nuisibles à son action et aux intérêts supérieurs du Maroc sur la scène internationale.

    Il ne s’agit pas ici de discuter de la justesse ou non des positions officielles du Palais sur ces dossiers, qui au fil des années en a sans aucun doute acquis une plus grande maîtrise en comparaison avec des partis politiques qui réduisent ces sujets à des postures de coq de combat, bombant le torse pour des raisons électoralistes ou de basse politique, mais rasant les murs dès qu’il s’agit d’en débattre avec consistance et sérieux. Premier de cordée, Benkirane, n’a-t-il pas sans cesse répété que « c’est Sa Majesté qui décide seul sur ces questions » ?

    Des élus aphones sur les questions stratégiques

    C’est de cette incohérence que réside le vrai problème de perte de crédibilité de ces partis en matière de diplomatie, comme sur toutes les questions d’ordre stratégique. Ces derniers mois, les occasions ont été nombreuses de s’affirmer dans des débats d’importance.

    A-t-on entendu leurs voix s’exprimer autrement que part béni oui oui au plus fort des crises successives avec Paris, Stockholm, Washington, Ban Ki-moon, l’Union européenne ? Ont-ils levé le petit doigt pour demander des comptes sur l’engagement militaire du pays au Yémen ? Sur la situation illisible qui prévaut à Guerguerat et à Lagouira ? Sur l’incident de Malabo ou sur le cafouillage malgache ? Ont-ils, ne serait-ce qu’une fois, voulu interroger le pouvoir royal sur sa politique africaine, – en particulier sur le retour du Maroc à l’UA -, son alliance avec les pays du Golfe, voire sur le rapprochement avec la Russie ? Jamais.

    Ils sont par contre les premiers à défiler dans les médias pour applaudir, et justifier tout ce qui est décidé à leur insu ou conspuer systématiquement ceux qui sont pointés du doigt par le Palais sur un simple coup de sifflet. Le RNI et le MP ( d’autres suivront à n’en pas douter ) en ont encore donné le triste exemple pour finir de clouer le cercueil de l’irresponsable Chabat.

    Pourquoi s’en étonner ? Comme eux, l’Istiqlal a régulièrement, à travers sa presse, participé à des campagnes haineuses contre tous ceux qui ont émis des avis divergents de la doxa officielle. Les élus en général n’ont d’ailleurs jamais fait montre de bravoure particulière au sein de la commission parlementaire des Affaires étrangères, instance vidée de toute substance et dévolue à un rôle de caisse de résonance vantant les vertus de la « diplomatie parallèle », mais dont elle ne sait, ni contrôle absolument pas les ressorts, celle-ci étant tracée et édictée en haut lieu.

    Signe de cette misère ambiante, c’est à Abdelilah Benkirane, hier éreinté pour avoir blasphémé Poutine, qu’est dévolu la mission sur ordre du roi de faire acte de contrition au fin fond du désert mauritanien pour effacer l’affront stupide de son indéfectible allié à Ould Abdelaziz.

    Que sait-il vraiment des rapports conflictuels qui perdurent avec Nouakchott pour pouvoir en discuter en chef responsable de l’Exécutif ? Ah oui, bien sur, le ministre Nasser Bourita sur lequel il n’exerce aucun pouvoir est du voyage. Celui-ci devrait le briefer dans l’avion…Pendant ce temps, les supporters de base de Benkirane, tout aussi incontrôlés et incendiaires, sont convoqués un à un par la police pour avoir bêtement ricané de l’assassinat de l’ambassadeur russe à Ankara…

    Source: le desk
    Dernière modification par rago, 29 décembre 2016, 18h02.

  • #2
    En fait, ils sont en pleine tournée régionale

    THE MOROCCO DIPLOMATIC MAGHREB TOUR sponsorisé par DACIA
    Dernière modification par db2016, 29 décembre 2016, 21h20.

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    • #3
      Le seul journal indépendant dans tout le maroc.

      Malheureusement voué à mettre les clés sous la porte comme ceux qui ont osé avant lui.
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        Et moi qui croyais que seule la diplomatie marocaine était nulle, nos avons des idiots au parlement marocain qui dirigent ce pays' un premier ministre et un chef de l'Istikbel.
        Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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        • #5
          j'ai l’impression qu'on veut débarquer Benkiki, je ne trouve aucune autre explication à ce cirque !!!






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          Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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          • #6
            Le théâtre d’ombres de la diplomatie marocaine
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            .Ce n est que la face révélée de l iceberg .
            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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